Zürcher Nachrichten - Afghanistan: première exécution publique depuis la prise de pouvoir des talibans

EUR -
AED 4.09012
AFN 76.255652
ALL 99.028245
AMD 431.346533
ANG 2.007592
AOA 1038.416923
ARS 1074.849032
AUD 1.624027
AWG 2.007182
AZN 1.892845
BAM 1.957742
BBD 2.249131
BDT 133.112059
BGN 1.956767
BHD 0.419622
BIF 3230.404848
BMD 1.113555
BND 1.435524
BOB 7.697637
BRL 6.137241
BSD 1.113905
BTN 93.190653
BWP 14.637522
BYN 3.645417
BYR 21825.673005
BZD 2.245328
CAD 1.503778
CDF 3195.902206
CHF 0.943827
CLF 0.037062
CLP 1022.678195
CNY 7.831077
CNH 7.827499
COP 4634.336461
CRC 578.273699
CUC 1.113555
CUP 29.509201
CVE 110.374501
CZK 25.156347
DJF 198.356788
DKK 7.456812
DOP 66.986457
DZD 147.672065
EGP 54.205286
ERN 16.703321
ETB 132.957506
FJD 2.442082
FKP 0.848038
GBP 0.832276
GEL 3.023357
GGP 0.848038
GHS 17.544406
GIP 0.848038
GMD 76.834954
GNF 9623.547413
GTQ 8.610542
GYD 233.051207
HKD 8.66894
HNL 27.666448
HRK 7.571071
HTG 147.206041
HUF 394.94471
IDR 16898.415968
ILS 4.194494
IMP 0.848038
INR 93.16372
IQD 1459.247703
IRR 46872.299107
ISK 151.743745
JEP 0.848038
JMD 175.784394
JOD 0.789177
JPY 160.158124
KES 143.415363
KGS 93.786031
KHR 4526.49068
KMF 491.467414
KPW 1002.198639
KRW 1486.578895
KWD 0.339846
KYD 0.928321
KZT 534.230004
LAK 24554.360104
LBP 99751.362204
LKR 337.514845
LRD 222.781019
LSL 19.297945
LTL 3.288038
LVL 0.673579
LYD 5.285243
MAD 10.794109
MDL 19.443289
MGA 5034.995162
MKD 61.542395
MMK 3616.782375
MNT 3783.858974
MOP 8.932862
MRU 44.065717
MUR 51.078817
MVR 17.104325
MWK 1931.516236
MXN 21.580112
MYR 4.62576
MZN 71.100358
NAD 19.297945
NGN 1799.560262
NIO 40.990666
NOK 11.611261
NPR 149.104925
NZD 1.770963
OMR 0.428655
PAB 1.113905
PEN 4.20307
PGK 4.361327
PHP 62.554496
PKR 309.446298
PLN 4.267186
PYG 8669.601014
QAR 4.060228
RON 4.97703
RSD 117.112153
RUB 103.614444
RWF 1503.491597
SAR 4.177695
SBD 9.241755
SCR 14.905347
SDG 669.798551
SEK 11.292458
SGD 1.434404
SHP 0.848038
SLE 25.441722
SLL 23350.680502
SOS 636.631595
SRD 33.891594
STD 23048.334966
SVC 9.74667
SYP 2797.839633
SZL 19.304151
THB 36.576959
TJS 11.840947
TMT 3.897442
TND 3.375649
TOP 2.608054
TRY 38.01455
TTD 7.57952
TWD 35.588108
TZS 3041.117874
UAH 46.02376
UGX 4121.088486
USD 1.113555
UYU 46.446079
UZS 14199.086754
VEF 4033910.564221
VES 40.938219
VND 27399.014504
VUV 132.203456
WST 3.115128
XAF 656.608414
XAG 0.036067
XAU 0.000424
XCD 3.009437
XDR 0.824017
XOF 656.608414
XPF 119.331742
YER 278.750571
ZAR 19.29056
ZMK 10023.307625
ZMW 29.546313
ZWL 358.564174
  • AEX

    1.6300

    905.08

    +0.18%

  • BEL20

    20.3200

    4253.09

    +0.48%

  • PX1

    94.6000

    7602.72

    +1.26%

  • ISEQ

    63.5000

    9984.78

    +0.64%

  • OSEBX

    4.9400

    1417.25

    +0.35%

  • PSI20

    26.9500

    6764.31

    +0.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -8.2600

    2572.57

    -0.32%

  • N150

    19.6200

    3344.2

    +0.59%

Afghanistan: première exécution publique depuis la prise de pouvoir des talibans
Afghanistan: première exécution publique depuis la prise de pouvoir des talibans / Photo: STR - AFP/Archives

Afghanistan: première exécution publique depuis la prise de pouvoir des talibans

Pour la première fois depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan, les talibans ont procédé à une exécution publique mercredi, celle d'un homme condamné pour meurtre, quelques semaines seulement après l'injonction de leur chef suprême d'appliquer la loi islamique jusque dans ses aspects les plus brutaux.

Taille du texte:

"La cour suprême a reçu l'ordre d'exécuter cet ordre de +qisas+ lors d'un rassemblement public d'habitants" à Farah (Ouest), a déclaré dans un communiqué le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, faisant référence à la loi du talion qui figure dans la loi islamique.

Le condamné, prénommé Tajmir, fils de Ghulam Sarwar, était accusé d'avoir assassiné en 2017 un homme et volé sa moto ainsi qu'un téléphone portable, selon le communiqué des talibans.

"Plus tard, cette personne a été reconnue par les héritiers du défunt", indique la même source. L'homme qui résidait dans le district d'Anjil, dans la province d'Hérat, dans l'Ouest de l'Afghanistan, a reconnu sa culpabilité, assure le porte-parole.

Des dizaines de fonctionnaires du tribunal ainsi que des responsables talibans ont assisté à cette exécution. La manière dont il est mort n'a néanmoins pas été précisée.

Sous le premier régime taliban (1996-2001), les condamnés étaient majoritairement tués par balle ou par lapidation selon les crimes reprochés.

Les nouveaux dirigeants du pays ont assuré que l'affaire avait été examinée de manière approfondie par différents tribunaux (première instance, cour d'appel, et cour suprême), avant que leur chef suprême Hibatullah Akhundzada n'entérine la sentence.

"Cette affaire a été examinée de manière très précise", a déclaré le porte-parole des talibans.

Mi-novembre, Hibatullah Akhundzada avait ordonné aux juges d'appliquer tous les aspects de la loi islamique, notamment les exécutions publiques, les lapidations et les flagellations, ainsi que l'amputation de membres pour les voleurs.

"Examinez soigneusement les dossiers des voleurs, des kidnappeurs et des séditieux", avait indiqué dans un tweet le porte-parole des talibans en citant Akhundzada.

- 'Créer une unité' -

Pour "ces dossiers dans lesquels toutes les conditions de la charia (...) ont été remplies, vous êtes obligés d'appliquer" l'ensemble des sanctions prévues, avait-il poursuivi.

"Avec cette mise en demeure d’appliquer ce qui est écrit, Hibatullah Akhundzada rappelle que la seule loi sur terre est celle de Dieu et que les hommes n’ont pas à l'interpréter", analyse Karim Pakzad chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), interrogé par l'AFP.

Alors que les talibans font face aujourd'hui à des résistances au sein même du régime, "la charia, qui est la base idéologique du mouvement, est une manière de rassembler et de créer une unité", observe le chercheur.

Les talibans ont procédé à plusieurs flagellations publiques depuis leur accession au pouvoir en août 2021, mais l'exécution de mercredi est la première qu'ils ont reconnue.

Les réseaux sociaux sont inondés depuis plus d'un an de vidéos et de photos de combattants talibans infligeant des flagellations dans la rue à des personnes accusées de diverses infractions.

Des rapports font également état de flagellations pour adultère dans les zones rurales après la prière du vendredi, mais il est difficile de les vérifier de source indépendante.

A leur retour au pouvoir, les talibans avaient promis de se montrer plus souples dans l'application de la charia, mais ils sont largement revenus à l'interprétation ultra-rigoriste de l'islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir.

Ils punissaient alors en public les auteurs de vols, d'enlèvements ou d'adultère, de peines telles que l'amputation d'un membre ou la lapidation.

"Ces punitions sont interdites dans le monde entier. C'est inhumain de voir ça", a réagi mercredi auprès de l'AFP, Ogai Amil, militante afghane pour les droits humains.

W.Odermatt--NZN