Zürcher Nachrichten - Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir

EUR -
AED 4.09012
AFN 76.255652
ALL 99.028245
AMD 431.346533
ANG 2.007592
AOA 1038.416923
ARS 1074.849032
AUD 1.624027
AWG 2.007182
AZN 1.892845
BAM 1.957742
BBD 2.249131
BDT 133.112059
BGN 1.956767
BHD 0.419622
BIF 3230.404848
BMD 1.113555
BND 1.435524
BOB 7.697637
BRL 6.137241
BSD 1.113905
BTN 93.190653
BWP 14.637522
BYN 3.645417
BYR 21825.673005
BZD 2.245328
CAD 1.503778
CDF 3195.902206
CHF 0.943827
CLF 0.037062
CLP 1022.678195
CNY 7.831077
CNH 7.827499
COP 4634.336461
CRC 578.273699
CUC 1.113555
CUP 29.509201
CVE 110.374501
CZK 25.156347
DJF 198.356788
DKK 7.456812
DOP 66.986457
DZD 147.672065
EGP 54.205286
ERN 16.703321
ETB 132.957506
FJD 2.442082
FKP 0.848038
GBP 0.832276
GEL 3.023357
GGP 0.848038
GHS 17.544406
GIP 0.848038
GMD 76.834954
GNF 9623.547413
GTQ 8.610542
GYD 233.051207
HKD 8.66894
HNL 27.666448
HRK 7.571071
HTG 147.206041
HUF 394.94471
IDR 16898.415968
ILS 4.194494
IMP 0.848038
INR 93.16372
IQD 1459.247703
IRR 46872.299107
ISK 151.743745
JEP 0.848038
JMD 175.784394
JOD 0.789177
JPY 160.158124
KES 143.415363
KGS 93.786031
KHR 4526.49068
KMF 491.467414
KPW 1002.198639
KRW 1486.578895
KWD 0.339846
KYD 0.928321
KZT 534.230004
LAK 24554.360104
LBP 99751.362204
LKR 337.514845
LRD 222.781019
LSL 19.297945
LTL 3.288038
LVL 0.673579
LYD 5.285243
MAD 10.794109
MDL 19.443289
MGA 5034.995162
MKD 61.542395
MMK 3616.782375
MNT 3783.858974
MOP 8.932862
MRU 44.065717
MUR 51.078817
MVR 17.104325
MWK 1931.516236
MXN 21.580112
MYR 4.62576
MZN 71.100358
NAD 19.297945
NGN 1799.560262
NIO 40.990666
NOK 11.611261
NPR 149.104925
NZD 1.770963
OMR 0.428655
PAB 1.113905
PEN 4.20307
PGK 4.361327
PHP 62.554496
PKR 309.446298
PLN 4.267186
PYG 8669.601014
QAR 4.060228
RON 4.97703
RSD 117.112153
RUB 103.614444
RWF 1503.491597
SAR 4.177695
SBD 9.241755
SCR 14.905347
SDG 669.798551
SEK 11.292458
SGD 1.434404
SHP 0.848038
SLE 25.441722
SLL 23350.680502
SOS 636.631595
SRD 33.891594
STD 23048.334966
SVC 9.74667
SYP 2797.839633
SZL 19.304151
THB 36.576959
TJS 11.840947
TMT 3.897442
TND 3.375649
TOP 2.608054
TRY 38.01455
TTD 7.57952
TWD 35.588108
TZS 3041.117874
UAH 46.02376
UGX 4121.088486
USD 1.113555
UYU 46.446079
UZS 14199.086754
VEF 4033910.564221
VES 40.938219
VND 27399.014504
VUV 132.203456
WST 3.115128
XAF 656.608414
XAG 0.036067
XAU 0.000424
XCD 3.009437
XDR 0.824017
XOF 656.608414
XPF 119.331742
YER 278.750571
ZAR 19.29056
ZMK 10023.307625
ZMW 29.546313
ZWL 358.564174
  • AEX

    1.9000

    905.36

    +0.21%

  • BEL20

    19.8900

    4252.66

    +0.47%

  • PX1

    94.6000

    7602.43

    +1.26%

  • ISEQ

    56.5500

    9977.48

    +0.57%

  • OSEBX

    5.5100

    1417.77

    +0.39%

  • PSI20

    28.9700

    6766.38

    +0.43%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -8.2600

    2572.57

    -0.32%

  • N150

    20.2800

    3344.63

    +0.61%

Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir
Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir / Photo: Thomas COEX - AFP/Archives

Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a défendu mercredi l'amnistie concédée aux partis indépendantistes catalans en échange de sa reconduction au pouvoir, appelant l'opposition à la "responsabilité" dans un contexte de vives tensions provoquées par ce projet controversé.

Taille du texte:

"Nous avons préféré les retrouvailles à la vengeance, l'unité à la fracture", a déclaré le chef de file socialiste, au pouvoir depuis 2018, lors de son discours d'investiture devant la Chambre des députés.

La future loi d'amnistie, destinée à tourner la page de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, "va bénéficier à de nombreuses personnes et dirigeants politiques", poursuivis par la justice, "dont je ne partage pas les idées et dont je rejette les actions", a expliqué M. Sánchez.

Mais elle est nécessaire pour "refermer les blessures" ouvertes par cette "crise politique dont personne ne peut être fier", a-t-il poursuivi, en assurant, devant les députés, vouloir garantir "l'unité de l'Espagne par la voie du dialogue et du pardon".

Lors de ce discours d'une heure et quarante-cinq minutes, M. Sánchez a défendu la constitutionnalité de cette mesure, à laquelle il était opposé par le passé, et appelé l'opposition de droite, qui a fait descendre des centaines de milliers de personnes dans la rue dimanche, à la "responsabilité".

"Le problème du Parti populaire" (PP), principale formation de droite, et du parti d'extrême droite "Vox, ce n'est pas l'amnistie" mais le fait "qu'ils n'acceptent pas le résultat" des législatives du mois de juillet, a lancé M. Sánchez, qui se soumettra jeudi à un vote de confiance.

- Majorité absolue -

Arrivé en deuxième position derrière son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo lors du scrutin du 23 juillet, Pedro Sánchez est assuré d'obtenir la majorité nécessaire à sa reconduction.

A la différence du chef du PP, incapable d'accéder au pouvoir faute de soutiens suffisants au Parlement, le dirigeant socialiste, réputé pour sa capacité à survivre politiquement, a en effet réussi à nouer de multiples alliances.

Il a ainsi obtenu le soutien de l'extrême gauche, en échange d'un accord prévoyant une nouvelle hausse du salaire minimum et une réduction de 40 à 37,5 heures de la durée de la semaine de travail, et des partis basques.

Le responsable de 51 ans a aussi et surtout engrangé l'appui des deux grandes formations séparatistes catalanes: Ensemble pour la Catalogne (Junts), de Carles Puigdemont, et Gauche républicaine de Catalogne (ERC).

De quoi s'assurer un total de 179 voix au Parlement, alors que la majorité absolue est fixée à 176.

Mais la mesure d'amnistie - réclamée notamment par Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique en 2017 pour échapper aux poursuites judiciaires - a réveillé une profonde fracture au sein de la société espagnole et fait naître des doutes sur la capacité de M. Sánchez à gouverner de façon sereine.

- Profonde fracture -

Depuis dix jours, des rassemblements quotidiens de l'extrême droite, parfois violents, ont ainsi lieu devant le siège du Parti socialiste à Madrid. Le PP et Vox, qui appelle à la "résistance" face au nouveau gouvernement, ont par ailleurs prévu de multiplier les recours judiciaires contre l'amnistie.

Pedro Sánchez a accepté cette mesure "exclusivement pour (obtenir) les sept voix" des députés de Junts "dont il a besoin", a dénoncé mercredi la numéro deux du PP, Cuca Gamarra. "Ce n'est ni pour l'Espagne, ni au nom du peuple espagnol", a-t-elle insisté, en accusant le Premier ministre d'alimenter la "division".

En raison des tensions entourant son investiture, plus de 1.600 policiers ont été déployés mercredi autour du Parlement, totalement bouclé par les forces de l'ordre. Un dispositif équivalent à celui d'un match de football classé à haut risque.

Le Premier ministre "va rompre l'égalité des Espagnols face à la loi", a dénoncé auprès de l'AFP Jacinto Medina, 50 ans, venu manifester à bonne distance de la Chambre haute, devant une banderole accusant le socialiste de "trahison". Il "est en train de vendre l'Espagne" aux indépendantistes catalans, a abondé, enveloppée dans un drapeau espagnol, Belen Valdez.

S'exprimant sur ces rassemblements, Pedro Sánchez a défendu le droit à manifester, tout en appelant la droite à ne pas "profiter de cette situation pour mettre le feu à la rue".

E.Leuenberger--NZN