Zürcher Nachrichten - Oiseaux des jardins: un déclin "alarmant" qui se confirme en France

EUR -
AED 3.821609
AFN 73.043711
ALL 98.561994
AMD 415.734952
ANG 1.874008
AOA 948.892795
ARS 1067.239304
AUD 1.668181
AWG 1.872815
AZN 1.757682
BAM 1.956454
BBD 2.099482
BDT 124.256752
BGN 1.957817
BHD 0.392426
BIF 3074.798113
BMD 1.040453
BND 1.412959
BOB 7.185402
BRL 6.442694
BSD 1.039838
BTN 88.511732
BWP 14.441688
BYN 3.402905
BYR 20392.87375
BZD 2.092379
CAD 1.496535
CDF 2986.099191
CHF 0.93648
CLF 0.037319
CLP 1029.739995
CNY 7.591767
CNH 7.598484
COP 4556.381863
CRC 527.971385
CUC 1.040453
CUP 27.571998
CVE 110.297624
CZK 25.115501
DJF 185.171889
DKK 7.460816
DOP 63.34117
DZD 140.687327
EGP 52.961546
ERN 15.606791
ETB 132.39725
FJD 2.412966
FKP 0.82402
GBP 0.828196
GEL 2.923108
GGP 0.82402
GHS 15.285109
GIP 0.82402
GMD 74.912518
GNF 8986.65805
GTQ 8.0096
GYD 217.552711
HKD 8.081868
HNL 26.41983
HRK 7.46307
HTG 135.964135
HUF 410.690109
IDR 16866.571316
ILS 3.790359
IMP 0.82402
INR 88.614737
IQD 1362.155262
IRR 43790.051599
ISK 145.091415
JEP 0.82402
JMD 162.007918
JOD 0.737991
JPY 163.632522
KES 134.384575
KGS 90.519253
KHR 4179.356665
KMF 484.981066
KPW 936.406886
KRW 1516.386879
KWD 0.320615
KYD 0.866581
KZT 538.684863
LAK 22740.381777
LBP 93117.221839
LKR 306.450641
LRD 189.251433
LSL 19.334876
LTL 3.072187
LVL 0.629359
LYD 5.10451
MAD 10.485801
MDL 19.185228
MGA 4904.592084
MKD 61.579021
MMK 3379.349922
MNT 3535.458283
MOP 8.3185
MRU 41.508277
MUR 48.974372
MVR 16.027812
MWK 1803.102637
MXN 20.964801
MYR 4.668508
MZN 66.48881
NAD 19.335062
NGN 1610.226956
NIO 38.262788
NOK 11.815418
NPR 141.618971
NZD 1.843304
OMR 0.40057
PAB 1.039848
PEN 3.871945
PGK 4.220248
PHP 60.807174
PKR 289.478921
PLN 4.256856
PYG 8109.710445
QAR 3.781864
RON 4.974508
RSD 116.972699
RUB 104.513453
RWF 1450.570871
SAR 3.90625
SBD 8.722693
SCR 14.683216
SDG 625.834202
SEK 11.538871
SGD 1.414875
SHP 0.82402
SLE 23.721196
SLL 21817.776932
SOS 594.292914
SRD 36.476165
STD 21535.271101
SVC 9.098691
SYP 2614.168982
SZL 19.343279
THB 35.541837
TJS 11.375802
TMT 3.651989
TND 3.315608
TOP 2.436845
TRY 36.690385
TTD 7.066294
TWD 34.011368
TZS 2517.895925
UAH 43.598696
UGX 3806.235546
USD 1.040453
UYU 46.28369
UZS 13423.970506
VES 53.661818
VND 26469.117766
VUV 123.524633
WST 2.87455
XAF 656.17
XAG 0.035166
XAU 0.000398
XCD 2.811876
XDR 0.797259
XOF 656.151075
XPF 119.331742
YER 260.503326
ZAR 19.427453
ZMK 9365.323193
ZMW 28.777618
ZWL 335.025359
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.8600

    3015.36

    -1.24%

  • N150

    6.7900

    3239.02

    +0.21%

Oiseaux des jardins: un déclin "alarmant" qui se confirme en France
Oiseaux des jardins: un déclin "alarmant" qui se confirme en France / Photo: JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN - AFP/Archives

Oiseaux des jardins: un déclin "alarmant" qui se confirme en France

Mauvaise nouvelle pour les oiseaux communs: en dépit d'une présence plus abondante dans les jardins français en hiver, en raison des migrations ou de l'évolution de leur comportement, leurs effectifs continuent globalement de reculer depuis 10 ans.

Taille du texte:

Depuis 2012, l'observatoire des jardins, une vaste opération de science participative menée sous l'égide de la Ligue de protection pour les oiseaux (LPO) et du Museum national d'histoire naturelle (MNHN), recense chaque dernier week-end de janvier et de mai la présence des volatiles les plus communs à partir d'observations de 85.000 particuliers (dont plus de 28.000 en 2022).

Son bilan semble à première vue contrasté: en hiver, 49% des espèces d'oiseaux ressortent en augmentation comme le choucas des tours, 20% sont stables et 11% déclinent (mésanges noires), alors qu'au printemps les tendances s'inversent totalement, avec 41% d'espèces en régression (accenteur mouchet, hirondelles), 24% stables et 2% en progression (huppe fasciée, linotte mélodieuse), selon l'Observatoire des jardins.

Mais pour le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, il ne faut pas s'y tromper. "Même si on peut être surpris par ces chiffres en apparence contradictoires, la faune de France, les oiseaux +bien de chez nous+, c'est au printemps qu'on peut les observer", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse.

Et, selon lui, "le constat est clair, c'est un déclin alarmant, et pour certaines espèces une véritable hécatombe que l'on observe".

Un observation qui corrobore les dernières études en date: en 2021, l'Office français de la biodiversité et le MNHN avaient alerté sur le déclin de 30% des oiseaux communs en France, se basant sur des observations d'ornithologues professionnels. L'UICN fait elle état d'une menace de disparition concernant 32% des oiseaux nicheurs de France.

- Effet report -

Comment expliquer des chiffres si opposés entre hiver et printemps ? Tout simplement parce qu'"en hiver on a plusieurs interférences qui interviennent", explique l'ornithologue Benoît Fontaine.

Parmi elles, l'afflux d'oiseaux migrateurs qui repartent au printemps, comme la fauvette à tête noire dont la présence a augmenté de 57% ces 10 dernières années dans les jardins français. Un phénomène amplifié par le changement climatique. Il a conduit cette espèce qui, autrefois migrait en Espagne, à s'arrêter désormais en France en raison de températures plus clémentes, faisant d'autant gonfler les statistiques.

Autre biais, le changement de comportement de certains volatiles qui, touchés par la pollution ou la baisse des insectes liées à l'agriculture intensive, auraient "commencé à exploiter les jardins comme point d'alimentation, à une période où les ressources naturelles viennent à manquer" dans leur milieu d'origine, indique la LPO.

Parmi les espèces les plus emblématiques de ces phénomènes de report, on trouve le chardonneret élégant, espèce menacée, mais qui voit sa présence augmenter de 83% dans les jardins français.

Comme lui, le moineau domestique, chassé des villes (-73% à Paris entre 2003 et 2016) ou le rouge gorge familier (-17% en 18 ans) restent pourtant stables dans les jardins.

- Martinets en baisse -

"Les jardins, malgré un écosystème qui leur est propre, ne font que refléter des tendances de fonds", explique M. Fontaine.

Parmi elles, l'explosion de certaines espèces opportunistes, comme les pigeons ramier, passés de la 17e à la 9e places des espèces les plus observées en hiver (+ 3 places au printemps) et dont la population hexagonale a grimpé de 78% entre 2000 et 2018.

Même chose pour la perruche à collier, qui entre 2013 et 2022, a vu sa présence décuplée dans les jardins hexagonaux.

A l'inverse, les jardins ne sont parfois que les témoins impuissants de la lente érosion de certains volatiles, comme le martinet noir (-46%) ou le verdier d'Europe (-46%), victimes de la dégradation de leurs habitats naturels.

"Pour certaines espèces emblématiques d'oiseaux sauvages, comme les cigognes ou les faucons pèlerins", menacés dans les années 70, "on a réussi à les sauver grâce à des programmes de conservation. Mais pour les oiseaux de proximité, ce sont tous nos modes de vie qu'il va falloir changer si on veut avoir une chance d'endiguer le déclin", conclut M. Bougrain-Dubourg.

A.Wyss--NZN