Zürcher Nachrichten - Il faut sauver le kiwi: la Nouvelle-Zélande se mobilise pour son oiseau emblématique

EUR -
AED 3.824049
AFN 73.018417
ALL 98.527864
AMD 412.474267
ANG 1.873359
AOA 949.508262
ARS 1071.059742
AUD 1.674794
AWG 1.874029
AZN 1.772578
BAM 1.955758
BBD 2.098755
BDT 124.217307
BGN 1.955927
BHD 0.392642
BIF 3073.733372
BMD 1.041127
BND 1.412469
BOB 7.182844
BRL 6.430709
BSD 1.039477
BTN 88.481082
BWP 14.436687
BYN 3.401726
BYR 20406.097663
BZD 2.091655
CAD 1.498896
CDF 2988.036092
CHF 0.937637
CLF 0.037322
CLP 1029.820957
CNY 7.599502
CNH 7.607544
COP 4575.755063
CRC 527.788559
CUC 1.041127
CUP 27.589877
CVE 110.26261
CZK 25.165402
DJF 185.028877
DKK 7.459022
DOP 63.318627
DZD 141.104678
EGP 52.956321
ERN 15.616911
ETB 132.350131
FJD 2.418488
FKP 0.824554
GBP 0.831559
GEL 2.925335
GGP 0.824554
GHS 15.279669
GIP 0.824554
GMD 74.960939
GNF 8983.805261
GTQ 8.006826
GYD 217.475286
HKD 8.081908
HNL 26.410428
HRK 7.467909
HTG 135.917054
HUF 410.294765
IDR 16942.891374
ILS 3.828537
IMP 0.824554
INR 89.087708
IQD 1361.670483
IRR 43818.449636
ISK 145.101952
JEP 0.824554
JMD 161.956489
JOD 0.738262
JPY 164.306044
KES 134.565915
KGS 90.578112
KHR 4177.909437
KMF 485.295543
KPW 937.014106
KRW 1536.641591
KWD 0.320865
KYD 0.866281
KZT 538.498327
LAK 22732.507234
LBP 93084.082244
LKR 306.353359
LRD 189.185899
LSL 19.328181
LTL 3.074179
LVL 0.629768
LYD 5.102889
MAD 10.482473
MDL 19.178584
MGA 4902.893721
MKD 61.565893
MMK 3381.541287
MNT 3537.750878
MOP 8.31562
MRU 41.495101
MUR 48.88113
MVR 16.03618
MWK 1802.460929
MXN 21.13863
MYR 4.660129
MZN 66.531926
NAD 19.328181
NGN 1610.624411
NIO 38.249171
NOK 11.846125
NPR 141.569931
NZD 1.849204
OMR 0.400845
PAB 1.039477
PEN 3.870716
PGK 4.218909
PHP 60.483296
PKR 289.387027
PLN 4.273933
PYG 8106.824271
QAR 3.780518
RON 4.97638
RSD 116.978961
RUB 107.754647
RWF 1450.068567
SAR 3.909683
SBD 8.728349
SCR 15.213917
SDG 626.237415
SEK 11.490528
SGD 1.415793
SHP 0.824554
SLE 23.740831
SLL 21831.924834
SOS 594.087122
SRD 36.4998
STD 21549.23581
SVC 9.095803
SYP 2615.86416
SZL 19.336581
THB 35.489955
TJS 11.371753
TMT 3.654357
TND 3.314428
TOP 2.438421
TRY 36.695054
TTD 7.063847
TWD 34.205726
TZS 2509.117604
UAH 43.584855
UGX 3804.917522
USD 1.041127
UYU 46.268997
UZS 13419.709105
VES 53.827794
VND 26495.131448
VUV 123.604734
WST 2.876414
XAF 655.942781
XAG 0.035081
XAU 0.000396
XCD 2.813699
XDR 0.796983
XOF 655.942781
XPF 119.331742
YER 260.672269
ZAR 19.590635
ZMK 9371.396887
ZMW 28.767376
ZWL 335.242608
  • AEX

    4.2900

    880.56

    +0.49%

  • BEL20

    4.6700

    4250.69

    +0.11%

  • PX1

    46.6100

    7329.45

    +0.64%

  • ISEQ

    -22.3400

    9689.8

    -0.23%

  • OSEBX

    16.6100

    1424.55

    +1.18%

  • PSI20

    35.4200

    6360.59

    +0.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    22.3500

    3261.28

    +0.69%

Il faut sauver le kiwi: la Nouvelle-Zélande se mobilise pour son oiseau emblématique
Il faut sauver le kiwi: la Nouvelle-Zélande se mobilise pour son oiseau emblématique / Photo: Marty MELVILLE - AFP

Il faut sauver le kiwi: la Nouvelle-Zélande se mobilise pour son oiseau emblématique

Ces oiseaux emblématique de la Nouvelle-Zélande sont de retour: pour la première fois depuis un siècle, des kiwis flânent sur les collines verdoyantes de Wellington, au terme d'une campagne d'élimination des prédateurs envahissants qui rôdaient autour de la capitale.

Taille du texte:

Quiconque aurait foulé les terres néozélandaises il y a un millénaire aurait découvert un véritable paradis ornithologique peuplé d'êtres à plumes en tout genre évoluant sans l'ombre d'un mammifère prédateur.

Mais l'arrivée de populations polynésiennes au XIIIe siècle puis d'Européens a changé la donne. Les rats ont éliminé pétrels et râles. Les souris ont grignoté toutes les graines et baies qu'elles pouvaient trouver, ne laissant pas grand chose à picorer pour les oiseaux.

Des opossums, introduits pour leur fourrure, ont dégarni les arbres. Les lapins se sont reproduits si rapidement qu'ils ont dévoré prairies et enclos.

Et comme si ce n'était pas assez, les hermines, importées pour éliminer les lapins, ont finalement fauché les populations d'oiseaux troglodytes, grives, hiboux et cailles.

Résultat: le nombre d'oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande et inaptes au vol comme le kakapo et le kiwi s'est effondré. Seuls quelque 70.000 kiwis sauvages subsistent, selon le ministère de la Conservation, chargé de la préservation du patrimoine naturel et historique du pays océanien.

Et bien que l'apterygiforme fasse figure de véritable symbole pour leur pays, rares sont les Néozélandais ayant observé à l'état sauvage cet oiseau à long bec et au plumage brunâtre, avec des ailes trop minuscules pour pouvoir voler.

Mais grâce à plus de 90 initiatives locales destinées à le protéger à l'échelle nationale, sa population croît à nouveau. Parmi elles figure le Capital Kiwi Project, un organisme de bienfaisance doté de millions de dollars néozélandais tirés de subventions gouvernementales et de dons privés.

- "Lien particulier" -

Depuis le début du peuplement de la Nouvelle-Zélande, "nous avons un lien particulier avec le kiwi", explique à l'AFP le fondateur et responsable du projet, Paul Ward.

Les kiwis "sont au coeur du mythe maori". Qu'il s'agisse de "nos équipes sportives, nos équipes de rugby, notre force de défense et, même lorsque nous allons à l'étranger, nous sommes appelés kiwis".

"Ils sont robustes, résistants, adaptables, autant de valeurs que l'on associe aux Néo-Zélandais. Mais la plupart d'entre nous n'ont jamais vu un seul kiwi."

Les kiwis sauvages ont disparu de la région de Wellington il y a plus d'un siècle, selon Paul Ward.

Pour les sauver, il a donc fallu un travail soutenu. L'organisation s'est d'abord attaquée à leurs prédateurs naturels rôdant dans les sous-bois.

Les propriétaire de chiens de la région ont été conviés à des formations pour apprendre à leurs animaux en promenade à se tenir à l'écart des précieux oiseaux.

Le groupe a également dû déclarer la guerre aux hermines. Car si un kiwi adulte est en mesure de les repousser à l'aide de ses puissantes pattes et griffes acérées, un oisillon en est incapable, explique M. Ward.

Plus de 4.500 pièges ont ainsi été posés sur une surface équivalente à quelque 43.000 terrains de football dans les collines entourant Wellington, ce qui a permis de capturer jusqu'à présent 1.000 hermines.

Après "l'élimination des hermines", explique M. Ward, le nombre de ces prédateurs était suffisamment réduit pour permettre, en novembre 2022, de relâcher un premier groupe de kiwis.

Les oiseaux ont été transportés avec soin sur près de 500 kilomètres depuis un site d'élevage en captivité jusqu'à une école de Wellington, avec une cérémonie d'accueil traditionnelle maorie.

Un silence s'est emparé de la foule, 400 personnes qui n'avaient jusque-là jamais vu de kiwis, lorsque le premier oiseau a été relâché, raconte Paul Ward. "La puissance de ce moment était palpable".

- "Notre devoir" -

Un suivi régulier montre que cette première génération se porte bien.

"Deux mois après avoir relâché les oiseaux, nous avons été ravis de constater qu'ils avaient pris du poids", se réjouit M. Ward.

"L'un d'entre eux avait pris 400 grammes, ce qui représente une prise de poids considérable (...) Il y a beaucoup de nourriture pour eux sur ces collines."

Au cours des cinq prochaines années, le projet se donne pour objectif de relâcher 250 oiseaux.

Paul Ward souhaite que leur cri strident caractéristique entre dans le quotidien des habitants de la périphérie de la capitale.

"Il est de notre devoir de veiller sur l'animal qui nous a donné son nom", juge-t-il. Sinon, "nous méritons d'être rebaptisés +idiots+".

F.Schneider--NZN