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"Réunis dans la peine": la trêve entre les princes William et Harry et leurs épouses Kate et Meghan, lors d'une apparition surprise commune à Windsor samedi après la mort d'Elizabeth II, fait la une des journaux britanniques dimanche.
Des photos des deux couples, en habits de deuil, le visage fermé, figurent en couverture de quasiment tous les quotidiens. "Réunis pour Mamie", titre le Mirror. "William tend une branche d'olivier à Harry et Meghan après la mort de la reine", complète le journal.
Réputés en froid depuis des mois, c'est la première fois que les fils du roi Charles III et leurs épouses étaient vus ensemble depuis mars 2020.
"Les royaux en conflit font preuve d'unité", retient le tabloïd le Sun.
"Réunis dans la peine", titre le Sunday Telegraph qui publie à sa une la photographie des deux couples avançant côte à côte vers la foule rassemblée devant le château de Windsor et les fleurs déposées en hommage à la reine Elizabeth décédée jeudi à 96 ans après avoir régné plus de 70 ans.
Une note dissonante cependant dans le Sunday Times: même si les frères ont montré leur unité dimanche à Windsor, le journal rapporte qu'il a fallu des "négociations élargies" en coulisse entre les deux camps, retardant leur apparition d'environ 45 minutes.
"En tendant la main pour mettre de côté le désaccord, l'héritier du trône montre qu'il vit en suivant l'inspiration de sa grand-mère", estime cependant le Telegraph.
"Tous ceux qui s'inquiétaient que les successeurs de la reine Elizabeth ne soient pas capables d'égaler son sens du devoir ont pu pousser un soupir de soulagement", poursuit-il.
Le Telegraph évoque des "scènes extraordinaires" - le bain de foule a duré 40 minutes - mais se demande aussi "si le groupe est réuni pour de bon ou simplement pour une nuit".
"William et Harry réunis pour pleurer la reine", souligne aussi The Independent.
"Comme notre chère reine défunte a dû être heureuse, assise là-haut sur son nuage, de voir la scène se dérouler sous ses yeux au château de Windsor", écrit le Daily Mail. "Si seulement ils avaient pu y arriver de son vivant. Mais peu importe. Sa Majesté n'était rien d'autre qu'une pragmatique: mieux vaut tard que jamais". "Le roi Charles aussi doit être heureux", ajoute la quotidien.
A.Weber--NZN