Zürcher Nachrichten - Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth

EUR -
AED 3.902662
AFN 71.721309
ALL 97.379693
AMD 411.736337
ANG 1.916033
AOA 969.546232
ARS 1060.127839
AUD 1.625131
AWG 1.914127
AZN 1.801069
BAM 1.95799
BBD 2.146602
BDT 127.04809
BGN 1.957961
BHD 0.40045
BIF 3079.178589
BMD 1.062518
BND 1.422859
BOB 7.372594
BRL 6.109269
BSD 1.063139
BTN 89.778648
BWP 14.463859
BYN 3.479155
BYR 20825.362437
BZD 2.142898
CAD 1.481204
CDF 3048.36535
CHF 0.93686
CLF 0.037964
CLP 1047.547807
CNY 7.684238
COP 4713.916414
CRC 544.034137
CUC 1.062518
CUP 28.15674
CVE 110.873467
CZK 25.383911
DJF 188.83088
DKK 7.460262
DOP 64.017024
DZD 141.785204
EGP 52.286219
ETB 129.094855
FJD 2.403428
GBP 0.833407
GEL 2.911181
GHS 17.441278
GMD 75.96944
GNF 9170.597089
GTQ 8.215576
GYD 222.406682
HKD 8.263897
HNL 26.62657
HTG 139.832992
HUF 410.833148
IDR 16783.435843
ILS 3.990905
INR 89.664885
IQD 1391.899224
IRR 44737.341364
ISK 147.509645
JMD 168.928957
JOD 0.753435
JPY 164.266469
KES 137.598404
KGS 91.590977
KHR 4308.512491
KMF 489.156922
KRW 1495.616936
KWD 0.326842
KYD 0.885933
KZT 527.584963
LAK 23332.906547
LBP 95201.656596
LKR 310.88237
LRD 196.937992
LSL 19.305457
LTL 3.137341
LVL 0.642707
LYD 5.169153
MAD 10.541246
MDL 19.030182
MGA 4930.08572
MKD 61.689003
MMK 3451.018615
MOP 8.517928
MRU 42.388737
MUR 50.055102
MVR 16.426769
MWK 1843.46991
MXN 21.859829
MYR 4.714381
MZN 67.921539
NAD 19.306154
NGN 1777.25314
NIO 39.074133
NOK 11.766909
NPR 143.645436
NZD 1.791815
OMR 0.409087
PAB 1.063139
PEN 4.025844
PGK 4.265746
PHP 62.428268
PKR 295.327037
PLN 4.352023
PYG 8306.291093
QAR 3.868364
RON 4.977046
RSD 116.988606
RUB 104.392478
RWF 1451.40026
SAR 3.992277
SBD 8.862205
SCR 14.442803
SDG 639.107629
SEK 11.579093
SGD 1.422059
SLE 24.21852
SOS 607.24094
SRD 37.43785
STD 21991.987562
SVC 9.302844
SZL 18.732581
THB 36.986341
TJS 11.300434
TMT 3.72944
TND 3.344276
TOP 2.488527
TRY 36.515562
TTD 7.224421
TWD 34.473942
TZS 2828.280754
UAH 44.030751
UGX 3906.553553
USD 1.062518
UYU 44.822246
UZS 13632.112684
VES 47.682447
VND 26934.843765
XAF 656.722488
XCD 2.871509
XDR 0.800934
XOF 646.010986
XPF 119.331742
YER 265.443696
ZAR 19.237269
ZMK 9563.943308
ZMW 28.943737
ZWL 342.130521
  • AEX

    -13.0900

    865.19

    -1.49%

  • BEL20

    -87.5800

    4205.5

    -2.04%

  • PX1

    -199.7800

    7226.98

    -2.69%

  • ISEQ

    -120.9500

    9793.14

    -1.22%

  • OSEBX

    -8.3800

    1411.19

    -0.59%

  • PSI20

    -87.9600

    6332.83

    -1.37%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.7500

    2894.51

    -0.37%

  • N150

    -67.3800

    3268.32

    -2.02%

Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth
Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth / Photo: Brendan Smialowski - AFP

Le Royaume-Uni commence à écrire son histoire post-Elizabeth

Après le parfum de communion nationale qui a marqué les funérailles d'Elizabeth II, le Royaume-Uni a tourné une page de son histoire et retrouvé mardi le cours de son existence. Non sans s'interroger sur son avenir sans cette figure unificatrice.

Taille du texte:

Pour un dernier au revoir à leur reine, décédée le 8 septembre à 96 ans dont 70 ans de règne, des centaines de milliers de Britanniques s'étaient massés lundi dans les rues de Londres et de Windsor, pour voir passer le cercueil.

Un moment de communion nationale relayé à une audience télévisée planétaire, qui a figé le pays et fait chuter la consommation d'électricité lundi en matinée - jusqu'à 2 gigawatts, ou l'équivalent de deux réacteurs nucléaires.

Ils avaient été nombreux aussi, dans les cinq jours précédant ces majestueuses funérailles, à adresser un baiser, improviser une révérence ou verser une larme devant le cercueil exposé nuit et jour au public dans une salle du parlement, après des heures d'attente.

"Plus de 250.000 (personnes) sont passées par le Parlement", selon une estimation provisoire, a déclaré la ministre de la Culture, Michelle Donelan, sur Sky News. C'était pour la reine mère 200.000 personnes en 2002.

Les "adieux" à la reine dominaient encore mardi toutes les Unes de la presse britannique, qui rivalisait d'hommages et de photos des événements. Le Telegraph, proche des conservateurs, soulignait "une effusion d'amour".

- La "magie d'Elizabeth" -

Symboliquement, comme les membres du gouvernement précédemment, des députés doivent prêter mercredi allégeance au nouveau roi Charles III, 73 ans - lequel, comme sa mère, a promis de servir son peuple toute sa vie.

Mais l'actualité mise entre parenthèses durant le deuil national a vite repris le dessus.

Même si le deuil de la famille royale se prolonge d'une semaine supplémentaire, les drapeaux ne sont plus en berne et le gouvernement de la Première ministre Liz Truss, arrivée au pouvoir deux jours à peine avant le décès d'Elizabeth II, entend à nouveau grogner les Britanniques mécontents de l'envolée du coût de la vie.

En cette période de crise, le potentiel coût pour le contribuable des funérailles, qui n'a pas été dévoilé, fait aussi grincer quelques dents.

La ministre Michelle Donelan a tenté de faire taire les critiques, affirmant qu'à son sens les Britanniques estimeraient que "c'était de l'argent bien dépensé".

"Je pense que personne ne peut insinuer que notre défunte monarque ne méritait pas ces adieux, étant donné le devoir et le service désintéressé auxquels elle s'était engagée durant plus de 70 ans", a-t-elle insisté.

Velléités indépendantistes en Ecosse, tensions communautaires en Irlande du Nord, crises sociales, nouvelles générations moins attachées à la tradition... Le Royaume-Uni doit désormais s'atteler à écrire une nouvelle page de son histoire.

En route pour l'Assemblée générale des Nations unies, Liz Truss a souligné le grand élan de sympathie témoigné par la population à Charles III, que ses premiers déplacements officiels l'ont mené dans les quatre nations constituant le pays (Angleterre, Ecosse, Irlande du Nord, Pays de Galle).

Sa tâche s'avère toutefois délicate, estime The Guardian.

"Les 10 derniers jours ont constitué des vacances par rapport à l'habituelle polarisation politique: l'admiration pour la reine était l'une des seules choses sur lesquelles la plupart des gens pouvaient s'accorder", écrit le quotidien de gauche, soulignant son rôle rassembleur.

"S'il s'avère que c'était lié à la magie d'Elizabeth, plutôt qu'à la couronne, alors on ne sait pas combien de temps Charles aura un Royaume-Uni sur lequel régner", prévient-t-il.

Le Times, à droite, estime que Charles III aura encore un important rôle à jouer: "Il devrait être ce que la plupart de nos dirigeants semblent incapables d'être, un discret symbole de vertu et de décence, digne de respect".

L.Rossi--NZN