Zürcher Nachrichten - Julian Assange bientôt en liberté après un accord avec la justice américaine

EUR -
AED 3.763095
AFN 72.847362
ALL 97.691002
AMD 406.577771
ANG 1.846413
AOA 934.378338
ARS 1062.199437
AUD 1.666958
AWG 1.846728
AZN 1.745781
BAM 1.944917
BBD 2.068587
BDT 124.969518
BGN 1.955852
BHD 0.386216
BIF 3030.649176
BMD 1.024537
BND 1.401169
BOB 7.078943
BRL 6.261566
BSD 1.024547
BTN 88.17053
BWP 14.419442
BYN 3.352801
BYR 20080.929875
BZD 2.057946
CAD 1.47808
CDF 2940.422245
CHF 0.939112
CLF 0.037481
CLP 1034.209276
CNY 7.512628
CNH 7.542955
COP 4447.772287
CRC 517.146705
CUC 1.024537
CUP 27.150237
CVE 109.653046
CZK 25.067152
DJF 182.081161
DKK 7.460921
DOP 62.892995
DZD 139.354705
EGP 51.797328
ERN 15.368059
ETB 128.559389
FJD 2.396089
FKP 0.811415
GBP 0.839073
GEL 2.894359
GGP 0.811415
GHS 15.111623
GIP 0.811415
GMD 73.258358
GNF 8858.346975
GTQ 7.905687
GYD 214.347364
HKD 7.978738
HNL 26.055243
HRK 7.348909
HTG 133.840246
HUF 413.22767
IDR 16671.269946
ILS 3.775025
IMP 0.811415
INR 88.293441
IQD 1342.095151
IRR 43120.214937
ISK 144.706035
JEP 0.811415
JMD 160.641138
JOD 0.726811
JPY 161.56444
KES 132.606249
KGS 89.135099
KHR 4141.151692
KMF 489.78042
KPW 922.082942
KRW 1509.789204
KWD 0.316074
KYD 0.853789
KZT 540.69677
LAK 22354.660837
LBP 91744.90846
LKR 301.775842
LRD 191.582964
LSL 19.469867
LTL 3.025193
LVL 0.619733
LYD 5.063863
MAD 10.296338
MDL 19.148351
MGA 4851.233898
MKD 61.537537
MMK 3327.656986
MNT 3481.377403
MOP 8.21577
MRU 40.885228
MUR 47.979467
MVR 15.781704
MWK 1776.498383
MXN 21.229133
MYR 4.606836
MZN 65.47175
NAD 19.471568
NGN 1589.539175
NIO 37.699056
NOK 11.752984
NPR 141.071964
NZD 1.843737
OMR 0.394437
PAB 1.024547
PEN 3.85493
PGK 4.107079
PHP 60.129105
PKR 285.308046
PLN 4.265169
PYG 8044.614802
QAR 3.734802
RON 4.975976
RSD 117.086684
RUB 104.24571
RWF 1425.136977
SAR 3.84603
SBD 8.6465
SCR 14.617389
SDG 615.747228
SEK 11.487481
SGD 1.404943
SHP 0.811415
SLE 23.308602
SLL 21484.036726
SOS 585.469741
SRD 35.966419
STD 21205.852305
SVC 8.963756
SYP 2574.180797
SZL 19.46759
THB 35.557628
TJS 11.17743
TMT 3.58588
TND 3.2884
TOP 2.399573
TRY 36.292904
TTD 6.954629
TWD 33.88811
TZS 2564.892132
UAH 43.32342
UGX 3788.099614
USD 1.024537
UYU 44.730368
UZS 13273.920592
VES 55.13187
VND 25992.509742
VUV 121.635113
WST 2.830579
XAF 652.357695
XAG 0.033707
XAU 0.00038
XCD 2.768864
XDR 0.788947
XOF 652.316537
XPF 119.331742
YER 255.366279
ZAR 19.574885
ZMK 9222.068266
ZMW 28.301848
ZWL 329.900573
  • AEX

    -5.5500

    890.3

    -0.62%

  • BEL20

    -67.9700

    4233.93

    -1.58%

  • PX1

    -59.1700

    7431.04

    -0.79%

  • ISEQ

    -89.2900

    9616.17

    -0.92%

  • OSEBX

    6.9200

    1479.81

    +0.47%

  • PSI20

    -97.8900

    6299.98

    -1.53%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.1600

    3219.73

    -0.16%

  • N150

    -27.4700

    3282.33

    -0.83%

Julian Assange bientôt en liberté après un accord avec la justice américaine
Julian Assange bientôt en liberté après un accord avec la justice américaine / Photo: - - WikiLeaks/AFP

Julian Assange bientôt en liberté après un accord avec la justice américaine

Après des années de saga judiciaire, le lanceur d'alerte australien et fondateur de WikiLeaks Julien Assange est sorti de prison au Royaume-Uni et devrait retrouver la liberté mercredi après avoir plaidé coupable devant un tribunal américain.

Taille du texte:

Poursuivi pour avoir exposé au grand jour des centaines de milliers de documents confidentiels américains, âgé de 52 ans doit comparaître mercredi à 09H00 locales (mardi 23H00 GMT) devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, selon des documents judiciaires rendus publics dans la nuit de lundi à mardi.

Après avoir quitté le Royaume-Uni lundi depuis l'aéroport londonien de Stansted, selon WikiLeaks, l'avion de Julian Assange s'est posé à Bangkok mardi autour de 12H30 (05H30 GMT) pour une escale technique et devait redécoller en soirée pour l'île de Saipan, capitale des Mariannes.

Julian Assange "sera un homme libre une fois l'accord (de plaider coupable, ndlr) validé par le juge", ce qui arrivera "demain" mercredi, a déclaré mardi depuis l'Australie son épouse Stella à la BBC.

Comme l'indiquent les documents judiciaires, le fondateur de WikiLeaks accepte de plaider coupable d'un chef d'accusation, relatif à "l'obtention et la divulgation d'informations sur la défense nationale", selon Stella Assange.

Stella Assange, qui a eu deux enfants avec le fondateur de WikiLeaks, s'est refusée à donner davantage de détails au sujet de cet accord qui sera, dit-elle, "rendu public".

"La priorité est à présent que Julian retrouve la santé", "il est dans un état terrible depuis cinq ans" et souhaite "être en contact avec la nature", a ajouté l'avocate sud-africaine. "C'est ce que nous désirons tous les deux pour le moment, et avoir du temps et de l'intimité et simplement commencer ce nouveau chapitre".

- "Tourbillon d'émotions" -

La fin de ce long feuilleton juridique a plongé Mme Assange dans un "tourbillon d'émotions", a-t-elle dit à la BBC. "C'est enfin fini".

Elle a par ailleurs indiqué à l'agence de presse britannique PA que le coût de l'affrètement de l'avion pour Julian Assange s'élevait à 500.000 dollars (465.000 euros).

Julian Assange devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres, ce qui lui permettrait de regagner libre son Australie natale.

Le tribunal des îles Mariannes du Nord a été choisi en raison du refus de M. Assange de se rendre sur le continent américain et de la proximité du territoire avec l'Australie, selon un document déposé au tribunal.

Les Nations unies ont salué la libération de Julian Assange, estimant que l'affaire avait soulevé "une série de préoccupations en matière de droits humains".

Selon la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Mao Ning, WikiLeaks a "permis à la communauté internationale de comprendre davantage de faits et de vérités".

"Je suis reconnaissante que le calvaire de mon fils touche enfin à sa fin", a déclaré la mère du lanceur d'alerte, Christine Assange, dans un communiqué diffusé par les médias australiens.

Pour le gouvernement australien, l'affaire Assange a "traîné en longueur depuis trop longtemps" et son maintien en détention ne présente plus aucun intérêt.

L'ancien vice-président américain Mike Pence a quant à lui qualifié l'accord de "fausse justice" qui "déshonore le service et le sacrifice des hommes et des femmes de nos forces armées".

Emma Shortis, une chercheuse du groupe de réflexion The Australia Institute, a déclaré à l'AFP que Canberra et Washington "reconnaissaient que cela devait cesser".

"Il était tout simplement impossible que cela ne devienne pas un problème pour l'alliance" américano-australienne, a-t-elle ajouté.

- Passible de 175 ans de prison -

L'accord met un terme à une saga de près de 14 ans. Il est intervenu alors que la justice britannique devait examiner, les 9 et 10 juillet, un recours de Julian Assange contre son extradition vers les Etats-Unis, approuvée par le gouvernement du Royaume-Uni en juin 2022.

Il se battait pour ne pas être livré à la justice américaine qui le poursuit pour avoir rendu publics à partir de 2010 plus de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.

Parmi ces documents figure une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l'agence Reuters, tués par les tirs d'un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.

Visé par 18 chefs d'accusation, il encourait en théorie jusqu'à 175 ans de prison en vertu de la loi sur l'espionnage.

Chelsea Manning avait pour sa part été condamnée en août 2013 à 35 ans de prison par une cour martiale, mais avait été libérée au bout de sept ans après commutation de sa peine par le président Barack Obama.

Dernier rebondissement dans cette affaire au long cours devenue un symbole pour ses partisans des menaces pesant sur la liberté de la presse, deux juges britanniques avaient accordé en mai à Julian Assange le droit de faire appel contre son extradition. Cet appel devait notamment porter sur la question de savoir s'il bénéficierait de la protection de la liberté d'expression en tant qu'étranger dans le système juridique américain.

Le fondateur de WikiLeaks avait été arrêté par la police britannique en avril 2019, après sept ans passés dans l'ambassade d'Equateur à Londres pour éviter son extradition vers la Suède dans une enquête pour viol, classée sans suite la même année.

Depuis, les appels se sont multipliés pour que l'actuel président américain Joe Biden abandonne les charges retenues contre lui. L'Australie a présenté une demande officielle en ce sens en février que M. Biden a dit examiner, suscitant l'espoir chez ses soutiens.

burs-kaf/roc/ep/del/lch

X.Blaser--NZN