Zürcher Nachrichten - Turquie: la contestation évolue à l'aube d'une deuxième semaine

EUR -
AED 4.010535
AFN 78.615762
ALL 98.433525
AMD 427.779362
ANG 1.954706
AOA 1000.712892
ARS 1175.146247
AUD 1.781467
AWG 1.966763
AZN 1.846605
BAM 1.934062
BBD 2.20292
BDT 132.557701
BGN 1.947666
BHD 0.41149
BIF 3194.317816
BMD 1.091888
BND 1.469431
BOB 7.539331
BRL 6.423252
BSD 1.091037
BTN 94.711856
BWP 15.477047
BYN 3.570359
BYR 21401.001261
BZD 2.191687
CAD 1.541352
CDF 3135.902155
CHF 0.936791
CLF 0.028204
CLP 1082.323155
CNY 8.01369
CNH 8.042829
COP 4715.874411
CRC 561.192524
CUC 1.091888
CUP 28.935027
CVE 110.280377
CZK 25.08392
DJF 194.050265
DKK 7.468174
DOP 68.138528
DZD 145.242951
EGP 56.406484
ERN 16.378317
ETB 141.891116
FJD 2.528777
FKP 0.855353
GBP 0.856362
GEL 3.008144
GGP 0.855353
GHS 16.916061
GIP 0.855353
GMD 78.768452
GNF 9455.643304
GTQ 8.425826
GYD 228.186487
HKD 8.470009
HNL 28.129772
HRK 7.492519
HTG 143.649386
HUF 407.932459
IDR 18512.105008
ILS 4.098439
IMP 0.855353
INR 94.192971
IQD 1430.868454
IRR 45994.09768
ISK 145.012966
JEP 0.855353
JMD 172.403408
JOD 0.774154
JPY 161.778475
KES 141.411871
KGS 94.803401
KHR 4371.579572
KMF 492.346918
KPW 982.705249
KRW 1616.003895
KWD 0.336343
KYD 0.905434
KZT 566.102432
LAK 23652.990207
LBP 98446.296424
LKR 324.490681
LRD 218.430714
LSL 21.387446
LTL 3.224061
LVL 0.660472
LYD 5.399165
MAD 10.439313
MDL 19.36861
MGA 5113.73174
MKD 61.3994
MMK 2292.427444
MNT 3837.15531
MOP 8.73928
MRU 43.402936
MUR 49.259159
MVR 16.862772
MWK 1894.008677
MXN 22.35684
MYR 4.903804
MZN 69.691759
NAD 21.387446
NGN 1711.698667
NIO 40.201722
NOK 11.855308
NPR 150.779399
NZD 1.939186
OMR 0.420371
PAB 1.091888
PEN 4.075835
PGK 4.494014
PHP 62.723387
PKR 306.49897
PLN 4.274665
PYG 8769.149156
QAR 3.97437
RON 4.980962
RSD 117.264549
RUB 93.822698
RWF 1563.28862
SAR 4.094384
SBD 9.28081
SCR 15.97363
SDG 655.341883
SEK 10.921985
SGD 1.477237
SHP 0.858052
SLE 24.851286
SLL 22896.342812
SOS 623.364729
SRD 39.998076
STD 22599.87335
SVC 9.553674
SYP 14196.649723
SZL 21.387446
THB 38.047696
TJS 11.851385
TMT 3.819486
TND 3.365662
TOP 2.641965
TRY 41.464004
TTD 7.408576
TWD 36.027819
TZS 2923.109466
UAH 45.050087
UGX 4032.617059
USD 1.091888
UYU 46.824329
UZS 14152.196576
VES 79.980699
VND 28389.596966
VUV 137.593732
WST 3.147631
XAF 656.462557
XAG 0.035609
XAU 0.000357
XCD 2.955224
XDR 0.818445
XOF 656.462557
XPF 119.331742
YER 268.30365
ZAR 21.167976
ZMK 9828.299902
ZMW 30.619049
ZWL 351.587432
  • AEX

    -27.4400

    796.45

    -3.33%

  • BEL20

    -190.0500

    3862.22

    -4.69%

  • PX1

    -237.1500

    6863.02

    -3.34%

  • ISEQ

    -266.4700

    9388.11

    -2.76%

  • OSEBX

    -38.6800

    1362.84

    -2.76%

  • PSI20

    -183.4700

    6253.96

    -2.85%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -214.8500

    2424.57

    -8.14%

  • N150

    -98.0300

    2994.31

    -3.17%

Publicité Image
Turquie: la contestation évolue à l'aube d'une deuxième semaine

Turquie: la contestation évolue à l'aube d'une deuxième semaine

La contestation se poursuit mercredi en Turquie, une semaine après l'arrestation du populaire maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan qui a durci le ton face à l'opposition.

Publicité Image

Taille du texte:

Le Parti républicain du peuple (CHP), principale force d'opposition qui conviait jusque-là chaque soir des dizaines de milliers de manifestants devant la mairie d'Istanbul, a cessé de le faire et appelé mercredi les Stambouliotes à applaudir, klaxonner ou agiter des drapeaux à leurs fenêtres à 20H30 (17H30 GMT), augurant d'une nouvelle phase dans la contestation.

Özgür Özel, le chef du CHP, a en outre appelé à un vaste rassemblement samedi à Istanbul pour soutenir M. Imamoglu, incarcéré pour corruption, et réclamer des élections anticipées.

S'en prenant longuement au CHP, auquel appartient le maire emprisonné d'Istanbul, le président Erdogan a suggéré mercredi que de nouvelles enquêtes pour corruption pourraient s'abattre sur le parti.

Après cela, "ils n'oseront même pas regarder leurs proches dans les yeux, et encore moins la nation", a affirmé le chef de l'Etat.

"Arrêtez de terroriser les rues", a par ailleurs lancé M. Erdogan, confronté à une fronde d'une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013.

- "Alarmant" -

Dans la capitale Ankara, où comme à Istanbul les manifestations sont interdites depuis la semaine passée, les mots du président n'ont pas apaisé la fronde.

Plusieurs dizaines d'enseignants de la prestigieuse Université technique du Moyen-Orient, historiquement frondeuse, ont protesté mercredi sous les encouragements de leurs étudiants.

"Les pressions exercées sur les membres de l'opposition ont atteint un niveau alarmant. De même, la pression exercée par le gouvernement sur les universités, qui dure depuis des années, est devenue plus forte encore avec les récents développements", a déclaré une enseignante en toge.

 

Ekrem Imamoglu, que le CHP a investi dimanche -- jour de son incarcération -- candidat à la prochaine présidentielle prévue en 2028, a publié sur X via ses avocats un message en forme de défi au président Erdogan, promettant de "le renvoyer par les urnes".

Dans l'après-midi, le conseil municipal d'Istanbul a élu un maire par intérim, Nuri Aslan, également membre du CHP, semblant éloigner le spectre de la nomination par l'Etat d'un administrateur à la tête de la capitale économique turque.

En une semaine, la police a interpellé à Istanbul et dans plusieurs villes du pays plus de 1.400 personnes accusées d'avoir participé à des rassemblements illégaux, ont annoncé les autorités.

Selon l'agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention à Istanbul ces derniers jours pour provocations et violences ou pour avoir dissimulé leurs visages lors de manifestations.

- "Situation gravissime" -

Mardi, un tribunal d'Istanbul a ordonné l'incarcération de sept journalistes, dont un de l'Agence France-Presse, accusés eux aussi par les autorités d'avoir pris part à des rassemblements interdits.

Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à "la libération rapide" de son photographe, placé en détention provisoire.

"Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l'un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars", a fait valoir M. Fries.

L'ONG Reporters sans Frontières a condamné une "décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie".

Mercredi, la France s'est dite "profondément préoccupée par les informations faisant état de répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie", selon une source diplomatique à l'AFP.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est également dit "préoccupé" par le placement en détention des sept journalistes.

Le réseau social X a annoncé avoir saisi la Cour constitutionnelle turque après une demande des autorités du pays de bloquer plus d'une centaine de comptes critiques du pouvoir.

W.F.Portman--NZN

Publicité Image