Zürcher Nachrichten - Montrer en images l'impact de l'humain sur la nature, précieuse et fragile

EUR -
AED 3.828993
AFN 73.113332
ALL 98.655938
AMD 413.010463
ANG 1.875795
AOA 950.742381
ARS 1066.811124
AUD 1.674318
AWG 1.876465
AZN 1.800783
BAM 1.9583
BBD 2.101483
BDT 124.378774
BGN 1.960916
BHD 0.392864
BIF 3077.728843
BMD 1.042481
BND 1.414305
BOB 7.192181
BRL 6.414366
BSD 1.040829
BTN 88.596096
BWP 14.455453
BYN 3.406148
BYR 20432.623057
BZD 2.094374
CAD 1.502246
CDF 2991.920009
CHF 0.936898
CLF 0.037352
CLP 1030.669552
CNY 7.608441
CNH 7.613091
COP 4582.224217
CRC 528.474619
CUC 1.042481
CUP 27.62574
CVE 110.405938
CZK 25.130562
DJF 185.269379
DKK 7.461254
DOP 63.400934
DZD 140.837878
EGP 52.938241
ERN 15.637212
ETB 132.52217
FJD 2.417148
FKP 0.825626
GBP 0.832134
GEL 2.929142
GGP 0.825626
GHS 15.29953
GIP 0.825626
GMD 75.058977
GNF 8995.483092
GTQ 8.017234
GYD 217.757977
HKD 8.09773
HNL 26.444758
HRK 7.477617
HTG 136.093729
HUF 411.170022
IDR 16895.22519
ILS 3.816757
IMP 0.825626
INR 88.908703
IQD 1363.440486
IRR 43875.410454
ISK 145.123569
JEP 0.825626
JMD 162.167013
JOD 0.739431
JPY 164.584258
KES 134.521877
KGS 90.695879
KHR 4183.3402
KMF 485.926381
KPW 938.232108
KRW 1531.393631
KWD 0.321272
KYD 0.867407
KZT 539.198308
LAK 22762.056672
LBP 93205.079995
LKR 306.751581
LRD 189.431817
LSL 19.353305
LTL 3.078175
LVL 0.630586
LYD 5.109523
MAD 10.496099
MDL 19.203514
MGA 4909.266875
MKD 61.629093
MMK 3385.93687
MNT 3542.349515
MOP 8.326429
MRU 41.549039
MUR 49.069655
MVR 16.052222
MWK 1804.803904
MXN 21.057788
MYR 4.65884
MZN 66.618409
NAD 19.353305
NGN 1607.588992
NIO 38.29889
NOK 11.858625
NPR 141.753955
NZD 1.851076
OMR 0.401007
PAB 1.040829
PEN 3.875748
PGK 4.224393
PHP 60.482123
PKR 289.763194
PLN 4.261698
PYG 8117.362136
QAR 3.785432
RON 4.979097
RSD 117.194944
RUB 104.00052
RWF 1451.953476
SAR 3.913893
SBD 8.739695
SCR 14.862673
SDG 627.05188
SEK 11.515024
SGD 1.416283
SHP 0.825626
SLE 23.772441
SLL 21860.303626
SOS 594.859362
SRD 36.547247
STD 21577.247141
SVC 9.107626
SYP 2619.264458
SZL 19.361716
THB 35.559579
TJS 11.386535
TMT 3.659107
TND 3.318736
TOP 2.441599
TRY 36.639795
TTD 7.073029
TWD 34.166783
TZS 2524.022067
UAH 43.64151
UGX 3809.863442
USD 1.042481
UYU 46.329141
UZS 13437.153061
VES 53.761672
VND 26515.498339
VUV 123.765405
WST 2.880153
XAF 656.795426
XAG 0.035074
XAU 0.000396
XCD 2.817356
XDR 0.798019
XOF 656.795426
XPF 119.331742
YER 261.011084
ZAR 19.683704
ZMK 9383.54474
ZMW 28.80477
ZWL 335.678382
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Montrer en images l'impact de l'humain sur la nature, précieuse et fragile
Montrer en images l'impact de l'humain sur la nature, précieuse et fragile / Photo: RAYMOND ROIG - AFP

Montrer en images l'impact de l'humain sur la nature, précieuse et fragile

Plutôt que des catastrophes et autres inondations ou sécheresses, des photographes font le choix de montrer les splendeurs d'une nature vulnérable et l'impact de l'humain sur ses richesses, avec des approches différentes, mais un même but: susciter l'émotion pour réveiller les consciences.

Taille du texte:

"Il y a un réel problème de disparition des animaux (...) Et notre rôle comme photographes est de partager, communiquer. Alors je montre la beauté qui existe sur la planète, dont on ne prend pas soin, bien que tout soit lié, l'humain, la nature", explique Alain Ernoult, photographe français de 66 ans.

Son exposition "La Sixième Extinction", fruit de quatre ans de travail, est présentée à Visa pour l'image à Perpignan, jusqu'au 11 septembre.

Les dégâts sur l'environnement et le dérèglement climatique causés par l'activité humaine sont un des grands thèmes de la 34e édition de ce festival majeur du photojournalisme.

Quand Alain Ernoult "shoote en couleur, puis travaille le noir et blanc pour un meilleur rendu" de ses portraits d'animaux, George Steinmetz expose ses "Pêches mondiales" en plein air et en formats géants aux tons éclatants, pris du ciel, pour "transmettre l'ampleur de ce que les humains sont en train de faire: mettre à sac la vie de l'océan".

- Dénoncer le saccage -

"Les gens doivent savoir qu'il y a de la surpêche. C'est comme presser une éponge de plus en plus fort, jusqu'à en extraire la dernière goutte d'eau!", déplore cet Américain de 64 ans, qui vit dans le New Jersey.

Géophysicien de formation, il s'est pris de passion pour la photo il y a une quarantaine d'années lors d'un voyage en auto-stop en Afrique.

Surnommé le "photographe volant", d'abord en parapente motorisé et maintenant avec un drone, il travaille depuis neuf ans sur la surexploitation de la Terre pour alimenter l'humanité, projet global dont font partie les photos de son exposition.

Tout a commencé avec "une commande du magazine National Geographic pour un dossier intitulé +Neuf milliards à nourrir+", a-t-il expliqué à l'AFP.

Alain Ernoult, qui à 14 ans a quitté l'école pour l'usine "sans savoir lire, ni écrire parce que dyslexique", s'achète son premier appareil trois ans plus tard et part, en auto-stop aussi, de sa Normandie natale pour aller à la rencontre des Dogons au Mali.

Il a couvert, entre autres, plusieurs conflits: le Tchad, le Golfe, la Bosnie, puis "il y a sept ou huit ans, l'Afghanistan où j'ai vu des horreurs, un père faire exploser son fils à un poste de contrôle américain. Là, j'ai dit: j'arrête!"

S'il est sur un autre front, celui de la défense de la planète, c'est avec la même philosophie.

"Même dans les guerres, je n'ai jamais photographié les morts, ni les misères. Je préfère les choses positives, qui vont susciter un regard différent. Je pense que cela a plus d'impact à terme."

- Changer les choses -

De l'Afrique du Sud à la Tanzanie, du Canada à la Finlande, du Japon à l'Amazonie, il a capté lions, girafes, éléphants, ours blancs, iguanes, buffles... prenant tout le temps pour rendre la profondeur du regard d'espèces menacées, "choisies par rapport à leur vulnérabilité".

"Mais je n'impose pas la photo à l'animal, c'est l'animal qui me la donne (...) Je pars de loin et petit à petit, je me rapproche, je lui parle et, à un moment, il m'accepte, apaisé. C'est un échange et c'est comme ça que je capte l'émotion, la puissance et la douceur en même temps", explique-t-il.

Il se souvient en riant de deux heures à attendre allongé dans la neige par -35° que des rennes viennent au plus près, ou d'une "bonne claque" d'un gorille moins séduit par l'objectif.

Sa démarche intimiste, en plans serrés, contraste avec les surplombs de son confrère américain des gigantesques bateaux dans les eaux d'Alaska ou de Taïwan, les immenses filets des femmes au Mozambique, ou les myriades de pirogues en partance pour une campagne du poulpe, à Nouadhibou, l'un des plus grands ports de pêche du monde en Mauritanie.

Mais ainsi que l'explique George Steinmetz, "c'est mieux d'aller aux extrêmes quand on veut mettre en valeur un sujet", Alain Ernoult se disant persuadé aussi que "l'image est un moyen de provoquer l'intérêt et changer les choses".

M.Hug--NZN