Zürcher Nachrichten - Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

EUR -
AED 4.149561
AFN 82.021846
ALL 99.07609
AMD 441.371311
ANG 2.036077
AOA 1030.333138
ARS 1353.730727
AUD 1.781324
AWG 2.036377
AZN 1.923269
BAM 1.949444
BBD 2.283156
BDT 137.39204
BGN 1.958102
BHD 0.425844
BIF 3361.809231
BMD 1.129752
BND 1.487836
BOB 7.813455
BRL 6.65209
BSD 1.130813
BTN 96.896217
BWP 15.597422
BYN 3.700502
BYR 22143.129429
BZD 2.271374
CAD 1.576427
CDF 3248.035793
CHF 0.926018
CLF 0.028541
CLP 1095.237684
CNY 8.301933
CNH 8.271199
COP 4915.548783
CRC 571.332143
CUC 1.129752
CUP 29.938415
CVE 109.906655
CZK 25.084973
DJF 200.779711
DKK 7.466742
DOP 69.09472
DZD 150.035514
EGP 57.592132
ERN 16.946273
ETB 149.726399
FJD 2.593627
FKP 0.857542
GBP 0.853465
GEL 3.10658
GGP 0.857542
GHS 17.495801
GIP 0.857542
GMD 81.445066
GNF 9781.641617
GTQ 8.703795
GYD 236.536476
HKD 8.763861
HNL 29.208131
HRK 7.534202
HTG 148.259332
HUF 408.362435
IDR 18988.641489
ILS 4.167936
IMP 0.857542
INR 97.204688
IQD 1479.117554
IRR 47534.813609
ISK 144.317568
JEP 0.857542
JMD 178.516732
JOD 0.800989
JPY 161.556162
KES 146.464623
KGS 98.826857
KHR 4514.335004
KMF 489.323604
KPW 1016.736145
KRW 1607.731263
KWD 0.34649
KYD 0.937086
KZT 584.936218
LAK 24441.294848
LBP 101508.280918
LKR 336.960506
LRD 225.744463
LSL 21.347178
LTL 3.335862
LVL 0.683375
LYD 6.258578
MAD 10.492474
MDL 19.921793
MGA 5128.703537
MKD 61.106224
MMK 2371.93333
MNT 3994.208552
MOP 9.024129
MRU 44.653462
MUR 50.465152
MVR 17.44295
MWK 1957.859647
MXN 22.739189
MYR 4.987358
MZN 72.099329
NAD 21.347178
NGN 1813.849566
NIO 41.536715
NOK 12.033413
NPR 155.600404
NZD 1.913763
OMR 0.434932
PAB 1.129752
PEN 4.210087
PGK 4.663399
PHP 64.449867
PKR 316.811034
PLN 4.264834
PYG 9038.875099
QAR 4.112139
RON 4.951195
RSD 116.580259
RUB 92.924811
RWF 1600.20745
SAR 4.236994
SBD 9.602507
SCR 16.326985
SDG 678.144208
SEK 11.149484
SGD 1.487103
SHP 0.887807
SLE 25.701872
SLL 23690.305765
SOS 644.701867
SRD 41.504431
STD 23383.575121
SVC 9.885149
SYP 14688.868902
SZL 21.347178
THB 37.936258
TJS 12.279107
TMT 3.951563
TND 3.387029
TOP 2.716735
TRY 43.080345
TTD 7.670573
TWD 36.57077
TZS 3010.506465
UAH 46.707214
UGX 4142.937385
USD 1.129752
UYU 48.210324
UZS 14635.25649
VES 88.40603
VND 29141.05788
VUV 138.735316
WST 3.170532
XAF 652.431472
XAG 0.034941
XAU 0.000347
XCD 3.057259
XDR 0.83465
XOF 652.431472
XPF 119.331742
YER 277.215252
ZAR 21.510553
ZMK 10169.117359
ZMW 31.978966
ZWL 363.779523
  • AEX

    17.7900

    857.12

    +2.12%

  • BEL20

    60.7800

    4195.3

    +1.47%

  • PX1

    62.5500

    7335.4

    +0.86%

  • ISEQ

    224.7100

    10167.68

    +2.26%

  • OSEBX

    12.0500

    1446.78

    +0.84%

  • PSI20

    123.1000

    6706.09

    +1.87%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.5900

    2678.26

    +0.51%

  • N150

    51.1700

    3249.39

    +1.6%

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon
Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Vanter son bilan économique et sanitaire, en allant davantage au contact des Américains: Joe Biden a expliqué mercredi, lors d'une conférence de presse marathon, comment il espère relancer sa présidence avant de périlleuses législatives à l'automne.

Taille du texte:

Mais cette tentative de reprendre la main a buté sur la grande crise internationale du moment.

Le président américain a évoqué la possibilité d'une "incursion mineure" de la Russie en Ukraine, un choix de mots qui lui a immédiatement été reproché par l'opposition, et qui a forcé la Maison Blanche à clarifier ses propos.

Joe Biden, qui n'aime pas les conférences de presse et qui en donne rarement, a répondu pendant près de deux heures jeudi à des questions sur ses réformes bloquées, sur la nouvelle vague de la pandémie, sur les records d'inflation, et sur sa cote de confiance anémique...

En réponse, le démocrate de 79 ans, dont ce n'est pas le point fort, a tenté d'opposer un ton parfois bravache.

- "Défis" et "progrès" -

"Pouvez-vous me citer un autre président qui ait accompli autant de choses que moi en un an?", a-t-il lancé. "A vous entendre, on dirait que rien ne s'est passé".

Depuis son investiture le 20 janvier 2021, les Etats-Unis ont selon lui connu "une année de défis mais aussi une année d'énormes progrès."

Il a souligné que 75% des adultes américains étaient désormais entièrement vaccinés, contre 1% quand son administration a pris les rênes. Le président a aussi vanté des "créations d'emplois record", une "croissance record".

Et face à la "fatigue" et à la "frustration" de ses compatriotes, le démocrate, qui dans sa longue carrière politique a toujours misé sur sa personnalité avenante, a promis d'aller davantage à leur rencontre.

"Je n'ai pas l'occasion de regarder les gens les yeux dans les yeux (...) de sortir et de faire les choses que j'ai toujours su plutôt bien faire: aller au contact des gens. Les laisser jauger ma sincérité. Les laisser jauger qui je suis", a déploré Joe Biden.

Le président veut sauver de "larges pans" d'une immense réforme sociale de 1.750 milliard de dollars, qu'il n'a pas réussi à faire adopter au Congrès, pour cause de dissidents dans les rangs démocrates.

Et il a assuré n'avoir pas "épuisé toutes les options" sur une autre promesse emblématique: protéger l'accès au vote des Afro-américains, majoritairement électeurs démocrates. Là aussi, son projet de législation fédérale a été enterré par les parlementaires, quelques heures après son allocution.

- "Douloureux" -

Joe Biden l'optimiste n'a en réalité concédé, si l'on peut dire, qu'une seule erreur. Ce chantre du dialogue entre partis et grand partisan de consensus, qui a été sénateur pendant trente ans et vice-président pendant huit, assure qu'il n'avait "pas anticipé" un tel degré d'opposition des conservateurs à ses projets.

Tout débonnaire qu'il soit, Joe Biden aura fort à faire pour rallier une population américaine surtout préoccupée du coût de la vie, et de la nouvelle vague de la pandémie.

Lutter contre l'inflation exigera "un effort de longue haleine", a-t-il concédé. "D'ici là, ce sera douloureux pour beaucoup de monde".

Héritant d'un pays meurtri par la pandémie de Covid-19, secoué par un mouvement historique de protestation contre le racisme, et où les clivages ont été chauffés à blanc par Donald Trump, Joe Biden a estimé que le pays était encore "loin d'être aussi unifié qu'il devrait l'être".

Un nouveau sondage Gallup place sa cote de popularité à tout juste 40%, contre 57% à son arrivée au pouvoir. De quoi inquiéter les démocrates, qui redoutent une débâcle aux élections législatives de mi-mandat, prévues à l'automne.

- Kamala Harris -

Le président s'est pourtant projeté jusque dans l'élection de 2024, indiquant qu'il choisirait à nouveau son actuelle vice-présidente, Kamala Harris, pour être sa colistière.

Dans l'immédiat toutefois, c'est surtout une formulation du président démocrate à propos de l'Ukraine qui a suscité le plus de commentaires.

Joe Biden a évoqué la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie dans le pays, auquel cas les pays de l'Otan risqueraient selon lui de se diviser sur la réponse à apporter.

"Si des forces militaires russes franchissent la frontière de l'Ukraine, cela constituera une nouvelle invasion qui attirera une réponse rapide, sévère et unie des Etats-Unis et de nos alliés", s'est empressée de clarifier la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

L'opposition républicaine s'est malgré tout emparée du sujet, reprochant au président américain de se résigner à une attaque de Moscou, à condition qu'elle ne soit pas trop spectaculaire.

F.Carpenteri--NZN