Zürcher Nachrichten - Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

EUR -
AED 4.097406
AFN 77.400559
ALL 99.383558
AMD 432.560822
ANG 2.013475
AOA 1036.906361
ARS 1073.42574
AUD 1.634959
AWG 2.009415
AZN 1.874953
BAM 1.956049
BBD 2.255708
BDT 133.508213
BGN 1.964124
BHD 0.420454
BIF 3237.949872
BMD 1.115567
BND 1.442597
BOB 7.720053
BRL 6.028677
BSD 1.117252
BTN 93.436539
BWP 14.698226
BYN 3.656199
BYR 21865.116772
BZD 2.251897
CAD 1.511052
CDF 3201.677982
CHF 0.945862
CLF 0.037653
CLP 1038.949977
CNY 7.882569
CNH 7.886262
COP 4661.720985
CRC 578.708913
CUC 1.115567
CUP 29.56253
CVE 110.279055
CZK 25.075761
DJF 198.923064
DKK 7.459061
DOP 67.069149
DZD 147.456409
EGP 54.1175
ERN 16.733508
ETB 128.57484
FJD 2.452407
FKP 0.84957
GBP 0.839392
GEL 2.992506
GGP 0.84957
GHS 17.5964
GIP 0.84957
GMD 76.973793
GNF 9653.316876
GTQ 8.636178
GYD 233.663599
HKD 8.694786
HNL 27.713781
HRK 7.584754
HTG 147.230085
HUF 394.395954
IDR 16921.146134
ILS 4.190249
IMP 0.84957
INR 93.324226
IQD 1463.499646
IRR 46970.956117
ISK 152.503695
JEP 0.84957
JMD 175.522371
JOD 0.790603
JPY 159.474235
KES 144.120258
KGS 94.014423
KHR 4534.740564
KMF 493.639946
KPW 1004.009832
KRW 1481.501095
KWD 0.340282
KYD 0.930914
KZT 535.01824
LAK 24669.365319
LBP 100045.447892
LKR 340.076392
LRD 223.413441
LSL 19.465355
LTL 3.29398
LVL 0.674795
LYD 5.321678
MAD 10.834381
MDL 19.4933
MGA 5033.664116
MKD 61.529329
MMK 3623.318692
MNT 3790.697235
MOP 8.967638
MRU 44.224033
MUR 51.171153
MVR 17.123835
MWK 1937.029835
MXN 21.384781
MYR 4.696637
MZN 71.290593
NAD 19.465355
NGN 1829.887108
NIO 41.110633
NOK 11.661944
NPR 149.516397
NZD 1.784261
OMR 0.429437
PAB 1.117252
PEN 4.194272
PGK 4.435565
PHP 62.04563
PKR 310.721888
PLN 4.265299
PYG 8721.189718
QAR 4.073019
RON 4.974358
RSD 117.06988
RUB 103.604552
RWF 1504.423172
SAR 4.186377
SBD 9.282371
SCR 15.069078
SDG 671.011434
SEK 11.317373
SGD 1.44148
SHP 0.84957
SLE 25.487701
SLL 23392.880292
SOS 638.4871
SRD 33.54789
STD 23089.988351
SVC 9.775246
SYP 2802.895941
SZL 19.4483
THB 36.936557
TJS 11.874383
TMT 3.915641
TND 3.383831
TOP 2.621362
TRY 37.957156
TTD 7.593117
TWD 35.657439
TZS 3039.296011
UAH 46.296501
UGX 4148.565935
USD 1.115567
UYU 45.89585
UZS 14232.941614
VEF 4041200.723372
VES 40.965693
VND 27420.64134
VUV 132.442377
WST 3.120758
XAF 656.064141
XAG 0.035763
XAU 0.000431
XCD 3.014876
XDR 0.828013
XOF 656.040614
XPF 119.331742
YER 279.282501
ZAR 19.435913
ZMK 10041.435126
ZMW 29.074575
ZWL 359.212178
  • AEX

    15.8000

    908.42

    +1.77%

  • BEL20

    28.3100

    4253.1

    +0.67%

  • PX1

    170.4900

    7615.41

    +2.29%

  • ISEQ

    211.4000

    9998.62

    +2.16%

  • OSEBX

    10.6400

    1411.02

    +0.76%

  • PSI20

    -34.4500

    6720.43

    -0.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    26.3700

    2586.49

    +1.03%

  • N150

    47.9200

    3375.76

    +1.44%

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon
Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Vanter son bilan économique et sanitaire, en allant davantage au contact des Américains: Joe Biden a expliqué mercredi, lors d'une conférence de presse marathon, comment il espère relancer sa présidence avant de périlleuses législatives à l'automne.

Taille du texte:

Mais cette tentative de reprendre la main a buté sur la grande crise internationale du moment.

Le président américain a évoqué la possibilité d'une "incursion mineure" de la Russie en Ukraine, un choix de mots qui lui a immédiatement été reproché par l'opposition, et qui a forcé la Maison Blanche à clarifier ses propos.

Joe Biden, qui n'aime pas les conférences de presse et qui en donne rarement, a répondu pendant près de deux heures jeudi à des questions sur ses réformes bloquées, sur la nouvelle vague de la pandémie, sur les records d'inflation, et sur sa cote de confiance anémique...

En réponse, le démocrate de 79 ans, dont ce n'est pas le point fort, a tenté d'opposer un ton parfois bravache.

- "Défis" et "progrès" -

"Pouvez-vous me citer un autre président qui ait accompli autant de choses que moi en un an?", a-t-il lancé. "A vous entendre, on dirait que rien ne s'est passé".

Depuis son investiture le 20 janvier 2021, les Etats-Unis ont selon lui connu "une année de défis mais aussi une année d'énormes progrès."

Il a souligné que 75% des adultes américains étaient désormais entièrement vaccinés, contre 1% quand son administration a pris les rênes. Le président a aussi vanté des "créations d'emplois record", une "croissance record".

Et face à la "fatigue" et à la "frustration" de ses compatriotes, le démocrate, qui dans sa longue carrière politique a toujours misé sur sa personnalité avenante, a promis d'aller davantage à leur rencontre.

"Je n'ai pas l'occasion de regarder les gens les yeux dans les yeux (...) de sortir et de faire les choses que j'ai toujours su plutôt bien faire: aller au contact des gens. Les laisser jauger ma sincérité. Les laisser jauger qui je suis", a déploré Joe Biden.

Le président veut sauver de "larges pans" d'une immense réforme sociale de 1.750 milliard de dollars, qu'il n'a pas réussi à faire adopter au Congrès, pour cause de dissidents dans les rangs démocrates.

Et il a assuré n'avoir pas "épuisé toutes les options" sur une autre promesse emblématique: protéger l'accès au vote des Afro-américains, majoritairement électeurs démocrates. Là aussi, son projet de législation fédérale a été enterré par les parlementaires, quelques heures après son allocution.

- "Douloureux" -

Joe Biden l'optimiste n'a en réalité concédé, si l'on peut dire, qu'une seule erreur. Ce chantre du dialogue entre partis et grand partisan de consensus, qui a été sénateur pendant trente ans et vice-président pendant huit, assure qu'il n'avait "pas anticipé" un tel degré d'opposition des conservateurs à ses projets.

Tout débonnaire qu'il soit, Joe Biden aura fort à faire pour rallier une population américaine surtout préoccupée du coût de la vie, et de la nouvelle vague de la pandémie.

Lutter contre l'inflation exigera "un effort de longue haleine", a-t-il concédé. "D'ici là, ce sera douloureux pour beaucoup de monde".

Héritant d'un pays meurtri par la pandémie de Covid-19, secoué par un mouvement historique de protestation contre le racisme, et où les clivages ont été chauffés à blanc par Donald Trump, Joe Biden a estimé que le pays était encore "loin d'être aussi unifié qu'il devrait l'être".

Un nouveau sondage Gallup place sa cote de popularité à tout juste 40%, contre 57% à son arrivée au pouvoir. De quoi inquiéter les démocrates, qui redoutent une débâcle aux élections législatives de mi-mandat, prévues à l'automne.

- Kamala Harris -

Le président s'est pourtant projeté jusque dans l'élection de 2024, indiquant qu'il choisirait à nouveau son actuelle vice-présidente, Kamala Harris, pour être sa colistière.

Dans l'immédiat toutefois, c'est surtout une formulation du président démocrate à propos de l'Ukraine qui a suscité le plus de commentaires.

Joe Biden a évoqué la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie dans le pays, auquel cas les pays de l'Otan risqueraient selon lui de se diviser sur la réponse à apporter.

"Si des forces militaires russes franchissent la frontière de l'Ukraine, cela constituera une nouvelle invasion qui attirera une réponse rapide, sévère et unie des Etats-Unis et de nos alliés", s'est empressée de clarifier la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

L'opposition républicaine s'est malgré tout emparée du sujet, reprochant au président américain de se résigner à une attaque de Moscou, à condition qu'elle ne soit pas trop spectaculaire.

F.Carpenteri--NZN