Zürcher Nachrichten - Envolée des charges, grippe aviaire: l'élevage français dans la tourmente

EUR -
AED 3.843876
AFN 71.46757
ALL 98.334246
AMD 408.921785
ANG 1.890704
AOA 954.443474
ARS 1053.32585
AUD 1.613486
AWG 1.883771
AZN 1.777411
BAM 1.957876
BBD 2.118145
BDT 125.3629
BGN 1.957013
BHD 0.39446
BIF 3099.055767
BMD 1.046539
BND 1.413685
BOB 7.275713
BRL 6.06951
BSD 1.049112
BTN 88.441624
BWP 14.331193
BYN 3.43314
BYR 20512.173424
BZD 2.114642
CAD 1.476149
CDF 3003.568546
CHF 0.92896
CLF 0.037025
CLP 1021.630219
CNY 7.576684
CNH 7.599007
COP 4588.813899
CRC 534.605448
CUC 1.046539
CUP 27.733296
CVE 110.379907
CZK 25.325311
DJF 186.808039
DKK 7.458059
DOP 63.219772
DZD 139.884617
EGP 51.926973
ERN 15.698092
ETB 130.810926
FJD 2.382918
FKP 0.826051
GBP 0.834804
GEL 2.857518
GGP 0.826051
GHS 16.522516
GIP 0.826051
GMD 74.304489
GNF 9040.497654
GTQ 8.100355
GYD 219.482679
HKD 8.143422
HNL 26.50985
HRK 7.465237
HTG 137.694658
HUF 410.442515
IDR 16664.414117
ILS 3.813119
IMP 0.826051
INR 88.232015
IQD 1374.256881
IRR 44046.230248
ISK 145.09192
JEP 0.826051
JMD 166.494914
JOD 0.742309
JPY 161.133064
KES 135.589536
KGS 90.828533
KHR 4210.423334
KMF 490.77458
KPW 941.885118
KRW 1464.203166
KWD 0.322093
KYD 0.874227
KZT 523.84534
LAK 23039.424621
LBP 93943.491644
LKR 305.273628
LRD 188.824765
LSL 18.967508
LTL 3.090159
LVL 0.633041
LYD 5.134443
MAD 10.539974
MDL 19.17733
MGA 4902.196931
MKD 61.570856
MMK 3399.119344
MNT 3556.14103
MOP 8.407012
MRU 41.716441
MUR 48.894341
MVR 16.169403
MWK 1819.1285
MXN 21.51026
MYR 4.672826
MZN 66.874137
NAD 18.967508
NGN 1761.461771
NIO 38.600552
NOK 11.639084
NPR 141.509665
NZD 1.794919
OMR 0.402907
PAB 1.049112
PEN 3.973312
PGK 4.225996
PHP 61.721228
PKR 291.376995
PLN 4.317163
PYG 8173.665089
QAR 3.826984
RON 4.97703
RSD 116.988424
RUB 108.818843
RWF 1432.404838
SAR 3.9296
SBD 8.781084
SCR 14.253917
SDG 629.495812
SEK 11.542347
SGD 1.411358
SHP 0.826051
SLE 23.782645
SLL 21945.414172
SOS 599.529847
SRD 37.145882
STD 21661.253876
SVC 9.179732
SYP 2629.461642
SZL 18.962102
THB 36.348931
TJS 11.182634
TMT 3.673354
TND 3.327532
TOP 2.451098
TRY 36.233815
TTD 7.125554
TWD 33.959925
TZS 2773.329504
UAH 43.536654
UGX 3887.120826
USD 1.046539
UYU 44.716123
UZS 13458.267417
VES 48.752124
VND 26595.184038
VUV 124.247268
WST 2.92151
XAF 656.646852
XAG 0.034486
XAU 0.000398
XCD 2.828325
XDR 0.802451
XOF 656.653133
XPF 119.331742
YER 261.556352
ZAR 18.95356
ZMK 9420.11208
ZMW 28.927667
ZWL 336.985279
  • AEX

    -0.4400

    879.4

    -0.05%

  • BEL20

    20.3000

    4248.44

    +0.48%

  • PX1

    2.1800

    7257.47

    +0.03%

  • ISEQ

    22.1100

    9635.63

    +0.23%

  • OSEBX

    3.0800

    1471.7

    +0.21%

  • PSI20

    30.1200

    6438.88

    +0.47%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    16.8100

    3312.05

    +0.51%

Envolée des charges, grippe aviaire: l'élevage français dans la tourmente
Envolée des charges, grippe aviaire: l'élevage français dans la tourmente

Envolée des charges, grippe aviaire: l'élevage français dans la tourmente

Le rebond ravageur de la grippe aviaire a pris les volaillers de court dans un monde de l'élevage déjà sidéré par la flambée des prix des céréales fournies aux animaux, de l'énergie et des engrais avec la guerre en Ukraine.

Taille du texte:

La filière avicole française considère déjà qu'elle fait face à "la plus grave crise sanitaire de son histoire", selon l'interprofession Anvol qui parle d'une crise "aussi violente qu'inattendue".

Certes, c'est la quatrième fois depuis 2015 que la France est touchée par la grippe aviaire. Mais l'épizootie prend une ampleur inédite cette saison. Jusque-là cantonnée au Sud-Ouest, elle s'est récemment propagée dans l'ouest des Pays de la Loire, deuxième région productrice de volailles derrière la Bretagne.

Des millions de canards et autres volailles ont été abattus ou sont en passe de l'être pour endiguer le virus qui a contaminé 792 élevages au 15 mars, dont 338 dans la seule Vendée.

Les exploitations n'hébergeront plus d'animaux pendant plusieurs semaines, réduisant la production nationale et occasionnant des "tensions temporaires sur l'approvisionnement sur certains produits mais pas de pénurie", estime le directeur de l'Anvol, Yann Nédélec.

"Il y a beaucoup de désespoir au niveau des producteurs, qui sont démunis et prennent un coup au moral et à leurs finances", décrit à l'AFP Christophe Labour, responsable syndical FNSEA dans les Pays de la Loire, qui produit lui-même des poulets et dindes.

Il "entend déjà des éleveurs, parfois à quelques années de la retraite, qui disent +C'est bon, c'est la dernière fois que ça m'arrivera+, et qui ne veulent pas poursuivre" leur activité.

"Il y a indéniablement un sentiment d'accumulation au sein de la filière volaille, qui subissait déjà la hausse du coût des matières premières, de l'énergie, et maintenant la guerre en Ukraine qui accentue encore les choses", résume M. Labour.

Les volailles, comme les porcs, sont de gros consommateurs de blé, maïs ou soja, dont les cours - déjà élevés - volent de record en record depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'aliment de ces animaux représente de 65 à 75% du coût de production.

- "Le dos rond" -

"Nos filières avicoles et cunicoles françaises sont en grand danger, avec des faillites et des cessations d'activité qui vont s'accélérer", alertait mardi dans un communiqué Jean-Michel Schaeffer, qui préside à la fois l'Anvol et la Confédération française de l'aviculture (CFA), section spécialisée de la FNSEA.

Cette dernière déplore un "mur de charges" : "hausse du coût de l'alimentation des animaux depuis maintenant dix-sept mois consécutifs", mais aussi de l'électricité, du gaz, du gazole, des engrais...

Volaillers et producteurs porcins demandent à être payés plus cher pour répercuter ces coûts.

"Quand on voit du blé à 400 euros la tonne voire plus, des sojas à 600 euros la tonne, sans parler des autres charges (...) il faudrait 2,20" euros par kilo de carcasse contre 1,55 actuellement, estime François Valy, le président de la Fédération nationale porcine (FNP), association spécialisée de la FNSEA.

En attendant "on ne voit pas le bout du tunnel", résume Thomas Guégan.

L'éleveur du Morbihan, qui vend 4.000 porcs par an, n'est pas le plus à plaindre : il produit du blé et du maïs sur son exploitation.

Mais ses stocks diminuent et il va devoir acheter du blé en avril, qu'il s'attend à payer au moins 450 euros la tonne livrée, contre 250 à la même époque en temps normal.

"Pour l'instant, on fait le dos rond, on fait comme on peut" mais "ça se présente mal". Il voit "des gens qui arrêtent plus tôt que prévu, qui en ont ras-le-bol. Pour certains, les dés étaient jetés. Cela avait commencé l'hiver dernier, la situation des dernières semaines a juste accéléré les choses".

Avant même la guerre en Ukraine, les trésoreries des éleveurs porcins fondaient à vue d'oeil, poussant le gouvernement à annoncer fin janvier un "plan de sauvetage" de 270 millions d'euros.

Les producteurs espèrent désormais des aides spécifiques dans le cadre du "plan de résilience" qui doit être annoncé mercredi par l'exécutif.

N.Fischer--NZN