Zürcher Nachrichten - Macron et Le Pen au second tour, comme en 2017

EUR -
AED 3.854833
AFN 70.842978
ALL 98.075677
AMD 407.604571
ANG 1.885958
AOA 957.143769
ARS 1057.093376
AUD 1.620899
AWG 1.891723
AZN 1.780812
BAM 1.94671
BBD 2.112785
BDT 125.046132
BGN 1.957086
BHD 0.395588
BIF 3038.30149
BMD 1.0495
BND 1.408994
BOB 7.231373
BRL 6.09738
BSD 1.046384
BTN 88.205468
BWP 14.276611
BYN 3.424545
BYR 20570.19316
BZD 2.109371
CAD 1.474657
CDF 3013.113308
CHF 0.929573
CLF 0.037178
CLP 1025.854536
CNY 7.611024
CNH 7.614136
COP 4620.946964
CRC 534.688137
CUC 1.0495
CUP 27.811741
CVE 110.905837
CZK 25.276517
DJF 186.51722
DKK 7.458647
DOP 63.497795
DZD 140.238373
EGP 52.086037
ERN 15.742495
ETB 129.560857
FJD 2.389133
FKP 0.828388
GBP 0.83452
GEL 2.865435
GGP 0.828388
GHS 16.474638
GIP 0.828388
GMD 74.514077
GNF 9057.182336
GTQ 8.076137
GYD 218.923625
HKD 8.167831
HNL 26.473615
HRK 7.486353
HTG 137.338083
HUF 410.810368
IDR 16706.460195
ILS 3.824209
IMP 0.828388
INR 88.513069
IQD 1375.369293
IRR 44170.817668
ISK 145.104175
JEP 0.828388
JMD 165.238465
JOD 0.744408
JPY 160.427543
KES 135.913134
KGS 91.122843
KHR 4250.473525
KMF 492.162793
KPW 944.549288
KRW 1464.372094
KWD 0.32291
KYD 0.872045
KZT 522.490418
LAK 23052.260115
LBP 93982.693723
LKR 304.721381
LRD 188.726248
LSL 18.933171
LTL 3.0989
LVL 0.634832
LYD 5.137341
MAD 10.530153
MDL 19.12407
MGA 4910.608977
MKD 61.565484
MMK 3408.733928
MNT 3566.199758
MOP 8.387994
MRU 41.890784
MUR 49.148227
MVR 16.214668
MWK 1821.931462
MXN 21.690641
MYR 4.677089
MZN 67.071194
NAD 18.932901
NGN 1776.036553
NIO 38.579727
NOK 11.69151
NPR 141.128351
NZD 1.797468
OMR 0.40405
PAB 1.046424
PEN 3.965272
PGK 4.166377
PHP 61.885324
PKR 291.498726
PLN 4.307694
PYG 8166.02661
QAR 3.820808
RON 4.97683
RSD 116.993003
RUB 110.720688
RWF 1438.864022
SAR 3.943084
SBD 8.805922
SCR 13.772279
SDG 631.27191
SEK 11.53176
SGD 1.411976
SHP 0.828388
SLE 23.826447
SLL 22007.487903
SOS 599.792459
SRD 37.157507
STD 21722.523845
SVC 9.156247
SYP 2636.899209
SZL 18.933076
THB 36.410294
TJS 11.181299
TMT 3.683744
TND 3.324028
TOP 2.458031
TRY 36.374397
TTD 7.114847
TWD 34.024847
TZS 2775.926352
UAH 43.478489
UGX 3876.934664
USD 1.0495
UYU 44.591791
UZS 13465.080764
VES 49.006494
VND 26673.033631
VUV 124.598708
WST 2.929774
XAF 652.920809
XAG 0.0345
XAU 0.000399
XCD 2.836325
XDR 0.800447
XOF 658.559065
XPF 119.331742
YER 262.296216
ZAR 19.09328
ZMK 9446.766437
ZMW 28.855542
ZWL 337.938459
  • AEX

    -4.2200

    875.14

    -0.48%

  • BEL20

    -61.1800

    4187.13

    -1.44%

  • PX1

    -63.1400

    7194.51

    -0.87%

  • ISEQ

    -28.9100

    9606.36

    -0.3%

  • OSEBX

    -19.7200

    1452.05

    -1.34%

  • PSI20

    -23.1800

    6415.4

    -0.36%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -46.0100

    2960.9

    -1.53%

  • N150

    -33.4500

    3278.46

    -1.01%

Macron et Le Pen au second tour, comme en 2017
Macron et Le Pen au second tour, comme en 2017

Macron et Le Pen au second tour, comme en 2017

Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle, avec un net avantage au président sortant crédité de 27 à 29,5% des suffrages devant la candidate du RN, donnée à 23/24% à l'issue du premier tour dimanche.

Taille du texte:

Après des mois d'une campagne atypique qui a peu mobilisé, l'abstention a été plus élevée qu'il y a cinq ans, entre 26 et 29%, selon les instituts de sondage.

Avec la troisième place de l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon (20/21%), ce scrutin confirme l'écroulement des deux partis ayant gouverné la France de la Ve République jusqu'en 2017, qui réalisent le pire score de leur histoire: Valérie Pécresse (LR) autour de 5% des suffrages et Anne Hidalgo (PS) avec 2%.

En revanche, le score du président sortant est plus élevé qu'annoncé ces derniers jours par les sondages, qui le donnaient talonné par la candidate d'extrême droite, après une campagne jugée trop courte et prudente.

Si le scénario d'un duel Macron/Le Pen était attendu depuis cinq ans, la campagne d'entre deux tours ouvre un éventail de questions sur les reports de voix dont bénéficieront l'un et l'autre le 24 avril.

Parmi elles, quel sera le choix des électeurs de Jean-Luc Mélenchon? Quel bulletin glisseront dans deux semaines les sympathisants de droite?

Et le ressort émoussé du front républicain pour faire barrage à l'extrême droite fonctionnera-t-il chez les supporters de l'écologiste Yannick Jadot (autour de 5%), du communiste Fabien Roussel (2/3%) ou encore d'Anne Hidalgo?

Mme Le Pen devrait, elle, pouvoir compter sur les voix du polémiste d'extrême droite Eric Zemmour, qui a longtemps bousculé la campagne au point de rebattre les cartes de la bataille du second tour, avant d'échouer à 6/7% dimanche.

Il y a cinq ans, un quart de l'électorat n'avait pas voulu départager M. Macron et Mme Le Pen, et quatre millions de Français, soit près d'un inscrit sur 10, avaient préféré voter blanc ou nul.

En ce dimanche ensoleillé partout dans le pays, quelque 48,7 millions d'électeurs étaient appelés à départager les 12 candidats à l'Elysée après une campagne percutée par la crise du Covid-19 puis la guerre en Ukraine.

- Macron plus fort qu'en 2017 -

Pour M. Macron, qui avait promis lors de sa victoire en 2017 de "tout" faire pour que les électeurs de Marine Le Pen "n'aient plus aucune raison de voter pour les extrêmes", le résultat de dimanche est en demi-teinte avec la présence de la candidate au second tour pour la deuxième fois consécutive.

Après une succession de crises durant son mandat, il améliore cependant son score précédent (24,01% en 2017), une performance que seul François Mitterrand avait réussi à accomplir sur le chemin de la réélection en 1988.

Aiguillonné par Mme Le Pen sur la thématique du pouvoir d'achat, dans un contexte d'inflation galopante, le chef de l'Etat a haussé nettement le ton ces derniers jours face à la candidate RN, affirmant qu'elle "ment aux gens", et épinglant sa "complaisance" vis-à-vis de la Russie.

Marine Le Pen progresse par rapport au premier tour du scrutin 2017 (21,3%), au terme d'une campagne sans grande prise de risque et sans bruit. La candidate, qui a beaucoup lissé son image sans entamer la radicalité de son projet sur l'immigration et les institutions, a été recentrée par les sorties de M. Zemmour, dont la concurrence l'a au final servie malgré les doutes et défections de l'hiver.

Mais la marche reste haute pour atteindre l'Elysée, alors que sa personnalité suscite toujours l'inquiétude d'une majorité de Français (51%) et que seulement 39% d'entre eux considèrent qu'elle a l'étoffe d'une présidente de la République, loin derrière Emmanuel Macron (65%), selon la Fondation Jean-Jaurès.

Ce nouveau duel Macron - Le Pen installe en tout cas dans le paysage national un clivage qui s'était attenué lors des élections locales de 2020 et 2021, au cours desquelles LR et PS avaient fait de la résistance, et les Verts une percée.

- Mélenchon doit consulter sa base -

Réduites désormais à la portion congrue, la droite et la gauche voient leur avenir sérieusement obstrué par cette débacle historique. Pour ces formations fracturées, la survie se jouera désormais aux législatives de juin, avant d'éventuelles initiatives de refondation.

Malgré son score élevé, proche de celui de 2017 (19,58%), Jean-Luc Mélenchon, lui, n'a finalement pas réussi son défi de capitaliser sur l'argument du vote utile face à l'extrême droite pour se hisser au second tour. Pour sa troisième campagne présidentielle, le chef de file des Insoumis a toutefois réussi à prendre le leadership à gauche.

En vue du second tour, M. Mélenchon a déjà indiqué qu'il consulterait les 310.000 personnes l'ayant soutenu en ligne avant de donner une consigne, ce qui lui vaut les critiques de ses concurrents, y voyant une ambiguïté face à l'extrême droite.

Chez les Verts, Yannick Jadot plaide pour un "front républicain". L'écologiste peut déplorer ne pas avoir su transposer sur la scène nationale les succès aux municipales des Verts qui avaient raflé plusieurs grandes villes, au terme d'une campagne marquée par des dissensions internes.

Fabien Roussel, Jean Lassalle (autour de 3%), le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (1/2%), le candidat anticapitaliste Philippe Poutou (autour de 1%) ou encore la cheffe de file de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (moins de 1%), contenus sous la barre des 5%, devront se contenter de modestes remboursements pour leur campagne.

Ch.Siegenthaler--NZN