Zürcher Nachrichten - JO-2024: le casse-tête de la sécurité privée

EUR -
AED 3.868036
AFN 70.556841
ALL 97.357796
AMD 407.519973
ANG 1.897801
AOA 961.472489
ARS 1056.134523
AUD 1.631513
AWG 1.898198
AZN 1.779426
BAM 1.955933
BBD 2.126045
BDT 125.828557
BGN 1.951034
BHD 0.396857
BIF 3051.332951
BMD 1.053092
BND 1.417083
BOB 7.275633
BRL 6.097292
BSD 1.052972
BTN 88.873344
BWP 14.453846
BYN 3.445934
BYR 20640.595629
BZD 2.122485
CAD 1.480994
CDF 3018.160267
CHF 0.937677
CLF 0.037233
CLP 1027.375369
CNY 7.613956
CNH 7.638814
COP 4719.69334
CRC 537.836575
CUC 1.053092
CUP 27.906928
CVE 110.466774
CZK 25.286828
DJF 187.155704
DKK 7.458937
DOP 63.659602
DZD 140.713598
EGP 52.231872
ERN 15.796374
ETB 128.398185
FJD 2.395827
FKP 0.831223
GBP 0.831432
GEL 2.869651
GGP 0.831223
GHS 16.901937
GIP 0.831223
GMD 74.769391
GNF 9089.233891
GTQ 8.131862
GYD 220.290797
HKD 8.194764
HNL 26.411802
HRK 7.511975
HTG 138.358095
HUF 406.351196
IDR 16824.454893
ILS 3.944639
IMP 0.831223
INR 88.95786
IQD 1380.07656
IRR 44340.422562
ISK 145.674005
JEP 0.831223
JMD 166.691336
JOD 0.746746
JPY 164.795164
KES 136.376484
KGS 90.96237
KHR 4266.074143
KMF 491.266288
KPW 947.782053
KRW 1481.762471
KWD 0.323741
KYD 0.877443
KZT 522.0355
LAK 23110.095591
LBP 94357.008444
LKR 307.63092
LRD 193.874795
LSL 19.165476
LTL 3.109505
LVL 0.637004
LYD 5.138882
MAD 10.501957
MDL 19.073935
MGA 4907.406734
MKD 61.329706
MMK 3420.400483
MNT 3578.405247
MOP 8.441014
MRU 42.086842
MUR 49.695316
MVR 16.280487
MWK 1827.114148
MXN 21.541189
MYR 4.719428
MZN 67.239706
NAD 19.168622
NGN 1769.151713
NIO 38.711687
NOK 11.736063
NPR 142.203072
NZD 1.800618
OMR 0.405462
PAB 1.052992
PEN 4.006483
PGK 4.151551
PHP 62.05865
PKR 292.863531
PLN 4.322352
PYG 8223.559229
QAR 3.834043
RON 4.974905
RSD 116.507784
RUB 104.828879
RWF 1440.629328
SAR 3.955445
SBD 8.828472
SCR 15.52783
SDG 633.436063
SEK 11.584334
SGD 1.41773
SHP 0.831223
SLE 23.904752
SLL 22082.809581
SOS 601.843757
SRD 37.233631
STD 21796.87022
SVC 9.213627
SYP 2645.924123
SZL 19.171866
THB 36.847972
TJS 11.22435
TMT 3.685821
TND 3.319338
TOP 2.466445
TRY 36.265627
TTD 7.149486
TWD 34.311302
TZS 2801.224154
UAH 43.408252
UGX 3864.262783
USD 1.053092
UYU 44.733042
UZS 13479.572796
VES 47.863154
VND 26748.526988
VUV 125.025153
WST 2.939801
XAF 655.989151
XAG 0.034647
XAU 0.00041
XCD 2.846033
XDR 0.793246
XOF 653.440561
XPF 119.331742
YER 263.115098
ZAR 19.253853
ZMK 9479.091368
ZMW 28.877512
ZWL 339.09507
  • AEX

    11.4800

    874.48

    +1.33%

  • BEL20

    24.4300

    4237.33

    +0.58%

  • PX1

    95.2600

    7311.8

    +1.32%

  • ISEQ

    117.2700

    9809.12

    +1.21%

  • OSEBX

    23.8400

    1426.26

    +1.7%

  • PSI20

    79.9400

    6374.81

    +1.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    58.6000

    3314.4

    +1.8%

JO-2024: le casse-tête de la sécurité privée
JO-2024: le casse-tête de la sécurité privée / Photo: CHRIS HELGREN - POOL/AFP/Archives

JO-2024: le casse-tête de la sécurité privée

Pas assez d'agents, pénurie de femmes, salaires au ras des pâquerettes: à deux ans des JO-2024 de Paris, l'Etat et les organisateurs se creusent la tête pour dénicher un nombre suffisant d'agents de sécurité privée aux côtés des forces publiques.

Taille du texte:

Dans toutes les têtes: ne pas réitérer la "cata" des JO de Londres en 2012, quand les Britanniques ont dû faire face à la défaillance de la société de sécurité privée G4S, à trois semaines de l'ouverture, et recourir en urgence à l'armée...

D'où l'idée d'anticiper au maximum pour trouver quelque 22.000 agents pour sécuriser les sites de compétition. Au total, 35.000 seraient nécessaires pour tous les événements liés aux Jeux (26 juillet-11 août), comme les fan zones par exemple, à côté des policiers et gendarmes (estimés à 30.000), militaires (10.000) et agents de police municipaux.

La tâche est inédite. "On ne les a pas", explique à l'AFP Bernard Thibault, ex-secrétaire général de la CGT, qui siège, avec une voix consultative, au Comité d'organisation des JO-2024 (Cojo).

Le Cojo a lancé lundi les appels d'offres liés à la sécurité privée.

"On a fait le choix de lancer tôt les appels d’offres pour offrir à la filière le maximum de visibilité sur nos besoins, qualitatifs et quantitatifs, afin qu’elle puisse se positionner sur des lots", a expliqué le Cojo à l'AFP.

- Tout le monde "phosphore" -

Dans ce secteur atomisé et rongé par le turn-over, "les employeurs sont déjà à la course pour recruter", observe Alain Bouteloux, sécrétaire fédéral prévention sécurité FO. "Je n'ai pas l'impression qu'on aura le nombre suffisant, même si tout le monde phosphore au ban et à l'arrière-ban de l'Etat", a-t-il ajouté.

Il faut dire que le Covid "a enlevé au moins 20% des effectifs", explique à l'AFP Mustafa Abba-Sany, président de l'Organisation des professionnels de la sécurité évènementielle. Sur les 300.000 titulaires d'une carte professionnelle, environ 170.000 sont actifs.

Pour essayer d'attirer des candidats, l'Etat a décidé de lancer une formation spéciale grands événements, avec moins d'heures de formation (105 au lieu de 175).

Pour Bernard Thibault, "ce n'est pas la réponse appropriée" pour recruter. Il préférerait qu'aboutissent des "négociations de branche" sur des minima salariaux, discussions actuellement engluées.

Ce nouveau certificat de qualification professionnelle, dont le décret est sur le point de sortir, "a fait l'unanimité contre lui" chez les syndicats et le patronat, explique Alain Bouteloux (FO).

Mustafa Abba-Sany estime de son côté que cette nouvelle formation répond à la problématique spécifique de la sécurité dans l'événementiel. La délégation interministérielle aux JO (Dijop), qui se penche depuis des mois sur le sujet, avec notamment la coordination nationale pour la sécurité des JO (CNSJ), se défend de mettre en place une "formation au rabais".

- "Pas chaud pour y aller" -

Personne n'ignore que le "défi est immense", comme le dit la Dijop, pour sécuriser cet événement à plus de dix millions de spectateurs. La cérémonie d'ouverture à ciel ouvert sur la Seine donne aussi des sueurs froides à l'Etat.

Est-ce que les entreprises françaises seront intéressées par ce prestigieux défi olympique ? "On fait tout pour que des entreprises françaises puissent répondre aux besoins", explique la Dijop, excluant pour l'instant le recours à des sociétés étrangères.

"J'en connais certains qui sont pas chauds pour y aller. Il leur faudra les ressources, déjà l'été il y a les concerts, les campings...", explique M. Abba-Sany. Il faudra aussi également recruter en masse des femmes, seules autorisés à faire les palpations de sécurité sur le public féminin.

Autre défi logistique: "Tout le monde ne viendra pas d'Ile-de-France, il faudra trouver et loger des agents qui viendront pour trois semaines", explique M. Bouteloux. A noter que les appels d'offres lancés lundi n'autorisent qu'un seul niveau de sous-traitance, a précisé le Cojo.

Par ailleurs, "il y a quelque chose qui n'est pas compris par ceux qui ont une culture police et gendarmerie et qui disent: +vous pourrez redéployer des effectifs+", alors que "cela ne marche pas comme dans le public", s'inquiète un bon connaisseur du secteur de la sécurité.

Les besoins seront réactualisés à la fin de l'année. S'il le faut, le protocole de sécurité signé début 2021 avec l'Etat, et qui définit qui fait quoi, pourra être affiné, de même que les moyens financiers. La ligne budgétaire de la sécurité du Cojo est déjà passée de 182 à 295 millions d'euros fin 2020.

Au vu du raté de Londres, "l’hypothèse d’une défaillance" de la sécurité privée a été "prise en compte dans le protocole" et il est déjà prévu "l’étude le cas échéant de solutions complémentaires", assure le Cojo.

L.Zimmermann--NZN