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La Bourse de Paris a connu une nouvelle séance très positive jeudi (+1,36%), soutenue par des résultats d'entreprises de bonne facture qui ont mis au second plan les thématiques préoccupantes du moment, notamment l'inflation et la politique monétaire.
La cote parisienne a gagné 90,19 points à 6.715,10 points, côtoyant ses niveaux d'avant la guerre en Ukraine, au lendemain d'un rebond de 1,38%.
"Pour l'instant, la saison de résultats se passe plutôt bien" et "les anticipations de croissance de bénéfices sur l'année sont positives", malgré la pression sur les marges, la hausse des matières premières et le ralentissement économique attendu, souligne Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.
L'expert constate que le débat entre la candidate RN Marine Le Pen et le président sortant LREM Emmanuel Macron, en tête des intentions de vote pour le second tour de l'élection présidentielle, a eu aussi "un petit effet" sur la cote parisienne.
Sur le marché de la dette, les rendements des emprunts d’États ont à nouveau grimpé, alors que les investisseurs font attention à ce qu'une remontée des taux directeurs des banques centrales ne soit pas trop violente pour ne pas risquer de casser la croissance.
Les dirigeants des trois banques centrales des États-Unis, de la zone euro et du Royaume-Uni s'exprimeront jeudi lors d'une réunion du Fonds monétaire international (FMI).
Les opérateurs de marché s'attendent à une accélération du resserrement monétaire de la banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed) cette année.
- Eurofins relève son objectif de ventes
Les revenus du géant français des laboratoires d'analyses Eurofins Scientific ont progressé au premier trimestre malgré l'impact de la baisse des ventes des tests de diagnostic du Covid-19. Son action a cependant cédé 4,75% à 89,80 euros, en raison de prévisions jugées prudentes par les opérateurs concernant les revenus futurs liés au Covid-19.
- Des prolongations votées chez L'Oréal et LVMH
Le président de L'Oréal Jean-Paul Agon, aujourd'hui âgé de 65 ans, pourra rester à son poste jusqu'à 73 ans révolus, aux termes d'un vote jeudi de l'assemblée générale du groupe, qui a approuvé des résultats 2021 qualifiés d'"historiques". L'action a conclu en hausse de 2,06% à 390,95 euros.
Le PDG de LVMH Bernard Arnault, 73 ans, pourra rester directeur général du groupe jusqu'à ses 80 ans, selon un vote jeudi de l'assemblée générale du numéro un mondial du luxe. L'action a fini en hausse de 1,73% à 653,40 euros.
O.Pereira--NZN