Zürcher Nachrichten - Boeing sous la menace d'une grève paralysante pour les usines du 737 et du 777

EUR -
AED 4.081513
AFN 77.230118
ALL 99.042862
AMD 430.140447
ANG 2.003297
AOA 1032.870816
ARS 1069.272543
AUD 1.642244
AWG 2.001578
AZN 1.891198
BAM 1.953279
BBD 2.244384
BDT 132.82382
BGN 1.955628
BHD 0.418727
BIF 3214.74806
BMD 1.111216
BND 1.437883
BOB 7.68095
BRL 6.070127
BSD 1.111556
BTN 93.071223
BWP 14.684447
BYN 3.637804
BYR 21779.834762
BZD 2.240568
CAD 1.512215
CDF 3189.190401
CHF 0.941761
CLF 0.037483
CLP 1034.264491
CNY 7.869634
CNH 7.889245
COP 4656.273092
CRC 575.347202
CUC 1.111216
CUP 29.447226
CVE 110.581035
CZK 25.072369
DJF 197.485658
DKK 7.459843
DOP 66.72826
DZD 146.835789
EGP 53.922652
ERN 16.668241
ETB 129.160898
FJD 2.451457
FKP 0.846257
GBP 0.841741
GEL 2.980835
GGP 0.846257
GHS 17.457112
GIP 0.846257
GMD 76.673956
GNF 9612.018347
GTQ 8.597828
GYD 232.625627
HKD 8.660018
HNL 27.735577
HRK 7.55517
HTG 146.669414
HUF 394.304073
IDR 17004.939355
ILS 4.199563
IMP 0.846257
INR 93.080735
IQD 1455.693038
IRR 46787.751798
ISK 152.292299
JEP 0.846257
JMD 174.634647
JOD 0.787521
JPY 158.672729
KES 143.346323
KGS 93.744637
KHR 4522.64896
KMF 491.711705
KPW 1000.093823
KRW 1476.253041
KWD 0.338843
KYD 0.92633
KZT 532.423365
LAK 24568.987385
LBP 99509.397658
LKR 337.191845
LRD 216.687298
LSL 19.545888
LTL 3.281132
LVL 0.672163
LYD 5.283827
MAD 10.841857
MDL 19.313599
MGA 5067.145444
MKD 61.530629
MMK 3609.186415
MNT 3775.91212
MOP 8.922126
MRU 44.114338
MUR 50.948991
MVR 17.057703
MWK 1928.515872
MXN 21.403543
MYR 4.724337
MZN 71.006746
NAD 19.546773
NGN 1821.761212
NIO 40.848097
NOK 11.769856
NPR 148.920849
NZD 1.788863
OMR 0.42778
PAB 1.111546
PEN 4.195007
PGK 4.36469
PHP 62.030859
PKR 309.085048
PLN 4.273859
PYG 8666.738233
QAR 4.04566
RON 4.975249
RSD 117.057684
RUB 104.038142
RWF 1489.029519
SAR 4.170346
SBD 9.246166
SCR 14.965422
SDG 668.391412
SEK 11.34546
SGD 1.440891
SHP 0.846257
SLE 25.38829
SLL 23301.639441
SOS 634.504739
SRD 33.417049
STD 22999.928891
SVC 9.726099
SYP 2791.963614
SZL 19.545971
THB 37.115306
TJS 11.838011
TMT 3.900368
TND 3.36811
TOP 2.611133
TRY 37.856354
TTD 7.550121
TWD 35.523332
TZS 3027.441423
UAH 46.079379
UGX 4134.627366
USD 1.111216
UYU 45.549582
UZS 14162.448707
VEF 4025438.551901
VES 40.818578
VND 27363.69546
VUV 131.925803
WST 3.108586
XAF 655.129292
XAG 0.036848
XAU 0.000435
XCD 3.003117
XDR 0.823859
XOF 655.049687
XPF 119.331742
YER 278.192985
ZAR 19.512729
ZMK 10002.272396
ZMW 29.428495
ZWL 357.811118
  • AEX

    -7.6500

    892.63

    -0.85%

  • BEL20

    -14.8400

    4224.97

    -0.35%

  • PX1

    -41.9300

    7444.9

    -0.56%

  • ISEQ

    -54.1300

    9787.36

    -0.55%

  • OSEBX

    -4.3500

    1400.41

    -0.31%

  • PSI20

    -63.4100

    6754.67

    -0.93%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -30.5700

    2560.08

    -1.18%

  • N150

    -5.0000

    3327.92

    -0.15%

Boeing sous la menace d'une grève paralysante pour les usines du 737 et du 777
Boeing sous la menace d'une grève paralysante pour les usines du 737 et du 777 / Photo: Jennifer Buchanan - POOL/AFP/Archives

Boeing sous la menace d'une grève paralysante pour les usines du 737 et du 777

Dans la tourmente depuis des mois, Boeing risque d'affronter à partir de vendredi une grève qui gèlerait la production de son avion vedette, le 737, et du gros porteur 777, si les 33.000 syndiqués de la région de Seattle rejetaient le projet de nouvelle convention collective.

Taille du texte:

Un accord préliminaire a été annoncé le 8 septembre, fruit de plusieurs mois de négociations entre la direction du géant aéronautique et l'antenne locale du syndicat des machinistes (IAM).

Cette nouvelle convention, qui doit remplacer celle en vigueur depuis seize ans, prévoit une hausse salariale de 25% sur quatre ans ainsi qu'un engagement d'investissements dans la région.

Et en particulier, la construction du prochain avion dans le berceau historique de l'avionneur qui assurerait des emplois pour plusieurs décennies.

Boeing espérait que ces concessions suffiraient à écarter tout risque de grève, alors que sa situation financière est précaire depuis le crash de deux 737 MAX 8 en 2018 et en 2019 (346 morts) et une multitude de problèmes de qualité de la production.

Mais la réaction des adhérents de l'IAM a douché ces espoirs. Un message posté dimanche sur la page Facebook du syndicat, annonçant l'accord préliminaire, a reçu des centaines de commentaires, négatifs pour beaucoup et appelant à la grève. Il a depuis été retiré.

Les télévisions ont montré des rassemblements quotidiens d'ouvriers dans les usines, pour protester contre des mesures salariales qu'ils estiment inadéquates face à l'inflation.

"Nous avons obtenu tout ce que nous pouvions", a assuré Jon Holden, président de l'IAM-District 751, aux adhérents.

"Nous recommandons la ratification car nous ne pouvons garantir que nous obtiendrons davantage en faisant grève", a-t-il relevé.

Les mécontents arguent que la hausse salariale est trop éloignée des demandes du syndicat (+40% initialement) et que le volet sur les retraites est insatisfaisant.

Dans un entretien au Seattle Times publié lundi soir, M. Holden a déclaré: "Je pense que (...) nos membres vont approuver la grève".

- Rejet -

Leeham News, site spécialisé dans l'aviation, a qualifié l'accord de "difficile à vendre".

Il "a marqué des avancées sur les sujets prioritaires des membres mais reste éloigné des objectifs fixés en amont par le syndicat dans la plupart d'entre eux", a-t-il noté, anticipant un rejet.

Mais il restait incertain sur la probabilité d'atteindre les deux-tiers nécessaires pour lancer un arrêt de travail dès l'expiration de la convention jeudi à minuit.

Or, si une majorité simple refuse la convention collective mais que le seuil des deux-tiers n'est pas atteint pour faire grève, elle sera ratifiée "par défaut", d'après le règlement du syndicat.

Stephanie Pope, présidente de Boeing Aviation Commerciale (BCA), est également montée au créneau pour défendre le texte. Selon elle, il prévoit la plus importante hausse salariale jamais accordée et, ce, malgré l'endettement de quelque 60 milliards de dollars de l'avionneur.

"Nous avons donné le maximum", a-t-elle assuré dans un message aux employés.

"Ce n'est un secret pour personne: notre activité traverse une période difficile, en partie à cause de nos propres erreurs du passé. (...) Une grève mettrait en péril notre reprise commune", a réagi dans un communiqué le nouveau PDG de Boeing, Kelly Ortberg, qui a succédé le 8 août à Dave Calhoun, et s'est engagé à "réinitialiser" la relation avec l'IAM.

Un vent de syndicalisation souffle sur les Etats-Unis, avec des négociations notamment chez Starbucks ou des velléités de rattachement à des organisations syndicales chez les constructeurs automobiles étrangers présents sur le territoire.

Et les trois groupes auto historiques -Ford, General Motors, Stellantis- ont subi une grève inédite de six semaines à l'automne 2023. Le géant de la logistique UPS y a échappé in extremis, tout comme dans l'aérien (pilotes, hôtesses/stewards).

"La balance du pouvoir est en train de pencher du côté des employés", a commenté Harry Katz, spécialiste des relations du travail à l'université Cornell.

Boeing fait l'objet d'une supervision accrue depuis un incident en vol début janvier sur un 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines.

Survenu après une série de problèmes de conformité et de contrôle qualité, il a ravivé les questions soulevées sur ces mêmes lacunes après les deux crashes. L'avionneur a été mis sous surveillance par le régulateur FAA, qui a aussi plafonné sine die la production du 737.

A.Wyss--NZN