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Le déficit commercial de la France s'est légèrement creusé à 6,7 milliards d'euros en août, malgré un moindre coût de l'énergie importée, en raison d'une baisse plus forte des exportations que des importations.
Sur un mois, les exportations ont reculé de 300 millions d'euros, davantage que les importations qui ont baissé de 100 millions d'euros, selon un communiqué des douanes françaises publié mardi, expliquant le léger creusement du déficit commercial.
Le déficit commercial de juillet a lui été revu à la hausse à 6,5 milliards d'euros, après avoir été initialement comptabilisé à 5,9 milliards d'euros, ont également indiqué les douanes.
Sur douze mois en revanche, le déficit cumulé de la France a poursuivi sa contraction en août, revenant à 82,1 milliards d'euros contre 82,6 milliards en juillet.
Il s'est creusé en août malgré une facture énergétique allégée: les importations françaises d'énergie ont continué de décroître en valeur, grâce notamment à une baisse des prix et un recul des volumes importés, ainsi qu'à une légère hausse des volumes exportés.
Hors énergie en revanche, le solde commercial s'est dégradé de 600 millions d'euros en raison d'un alourdissement de la facture des produits manufacturés.
La France a par ailleurs vu au deuxième trimestre le nombre de ses exportateurs reculer par rapport à une année plus tôt, à 125.300 exportateurs "résidents", c'est-à-dire excluant les sociétés étrangères non immatriculées en France, soit une baisse de 4.700 par rapport au deuxième trimestre 2023, ont annoncé les douanes.
En incluant les opérateurs "non-résidents", le nombre d'exportateurs de biens depuis la France progresse de 3.200 unités par rapport à la même période un an plus tôt, à 149.600, essentiellement grâce aux sociétés immatriculées en Chine.
Le déficit des transactions courantes a quant à lui atteint 600 millions d'euros en août, après un équilibre en juillet, d'après les données de la Banque de France.
T.Gerber--NZN