Zürcher Nachrichten - Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle

EUR -
AED 3.991245
AFN 71.360186
ALL 98.684541
AMD 420.263858
ANG 1.954788
AOA 991.568118
ARS 1063.604001
AUD 1.618171
AWG 1.95597
AZN 1.848007
BAM 1.956079
BBD 2.190023
BDT 129.618502
BGN 1.95575
BHD 0.408958
BIF 3154.150238
BMD 1.08665
BND 1.42349
BOB 7.495139
BRL 6.125881
BSD 1.08466
BTN 91.183855
BWP 14.462131
BYN 3.549607
BYR 21298.342224
BZD 2.186322
CAD 1.500245
CDF 3092.605994
CHF 0.939545
CLF 0.037201
CLP 1026.486525
CNY 7.718152
CNH 7.736183
COP 4605.060183
CRC 557.479577
CUC 1.08665
CUP 28.796228
CVE 110.281757
CZK 25.235286
DJF 193.14846
DKK 7.457479
DOP 65.339327
DZD 145.141718
EGP 52.847271
ERN 16.299752
ETB 130.101671
FJD 2.421816
FKP 0.831471
GBP 0.832532
GEL 2.955372
GGP 0.831471
GHS 17.408485
GIP 0.831471
GMD 76.065357
GNF 9356.335567
GTQ 8.386274
GYD 226.922392
HKD 8.444087
HNL 27.068864
HRK 7.485965
HTG 142.739062
HUF 400.083383
IDR 16789.613573
ILS 4.038725
IMP 0.831471
INR 91.333054
IQD 1420.902826
IRR 45737.103319
ISK 149.306764
JEP 0.831471
JMD 172.305388
JOD 0.77022
JPY 162.089623
KES 140.470953
KGS 92.912943
KHR 4405.588331
KMF 492.415345
KPW 977.984857
KRW 1487.569813
KWD 0.33308
KYD 0.903929
KZT 523.984796
LAK 23793.39638
LBP 97130.864909
LKR 317.585334
LRD 208.801727
LSL 19.047019
LTL 3.208596
LVL 0.657304
LYD 5.218769
MAD 10.741032
MDL 19.322758
MGA 4967.731975
MKD 61.538784
MMK 3529.397181
MNT 3692.437116
MOP 8.680139
MRU 42.94113
MUR 50.464394
MVR 16.68
MWK 1880.577095
MXN 21.644049
MYR 4.675221
MZN 69.434527
NAD 19.046844
NGN 1775.064667
NIO 39.915698
NOK 11.870673
NPR 145.892825
NZD 1.787181
OMR 0.418432
PAB 1.084665
PEN 4.087784
PGK 4.27261
PHP 62.323698
PKR 301.101566
PLN 4.30519
PYG 8587.265299
QAR 3.955901
RON 4.972947
RSD 117.007258
RUB 104.200011
RWF 1473.017043
SAR 4.081562
SBD 9.056047
SCR 15.316315
SDG 653.618435
SEK 11.436922
SGD 1.422985
SHP 0.831471
SLE 24.982059
SLL 22786.506079
SOS 619.891338
SRD 35.737677
STD 22491.463411
SVC 9.490355
SYP 2730.241301
SZL 19.031804
THB 36.032776
TJS 11.567851
TMT 3.814142
TND 3.35591
TOP 2.545041
TRY 37.255255
TTD 7.359983
TWD 34.71717
TZS 2952.582697
UAH 44.72139
UGX 3978.567919
USD 1.08665
UYU 45.446487
UZS 13886.982292
VEF 3936447.12258
VES 42.510551
VND 27399.882611
VUV 129.009317
WST 3.043907
XAF 656.053667
XAG 0.032214
XAU 0.000399
XCD 2.936726
XDR 0.810519
XOF 656.053667
XPF 119.331742
YER 272.042807
ZAR 19.104408
ZMK 9781.157335
ZMW 28.825247
ZWL 349.900893
  • AEX

    4.7600

    903.41

    +0.53%

  • BEL20

    -9.5300

    4323.99

    -0.22%

  • PX1

    29.5800

    7613.05

    +0.39%

  • ISEQ

    23.6300

    9869.63

    +0.24%

  • OSEBX

    -10.2500

    1433.62

    -0.71%

  • PSI20

    -41.6400

    6673.9

    -0.62%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    33.4800

    2711.94

    +1.25%

  • N150

    7.4300

    3383.56

    +0.22%

Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle
Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle / Photo: ALAIN JOCARD - AFP/Archives

Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle

Députés et gouvernement règlent leurs comptes: lundi commence dans l'hémicycle l'examen de la partie "recettes" d'un budget de l'Etat 2025 à 60 milliards d'économies, et dont des mesures phares vont se heurter à un mur des oppositions, voire de certains soutiens de Michel Barnier.

Taille du texte:

Le coup d'envoi des débats à 21H30 lancera pour de bon les semaines les plus importantes du tout jeune gouvernement Barnier, avec dans son ombre la possibilité toujours prégnante d'une censure à la main du RN, et pour tout soutien une majorité relative LR-macronie aux fondations fragiles.

A peine quarante-huit heures après son rejet en commission des Finances, le texte revient dans sa version initiale, comme d'habitude pour les textes budgétaires. Un mal pour un bien pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission, laissant présager des heures de débats difficiles dans l'hémicycle.

Entre des articles clés supprimés et "60 milliards" de nouvelles recettes fiscales intégrées selon le bilan du président insoumis de la commission Eric Coquerel (superprofits des entreprises, revenus du capital, etc...), la perspective a de quoi échauder le chef du gouvernement.

"L'effort dont chacun doit prendre sa part ne peut pas se transformer en +concours Lépine+ fiscal", a répliqué Michel Barnier dans le JDD, défendant "l'équilibre" des 60 milliards d'économies théoriquement répartis par son texte entre 20 milliards de nouvelles recettes et 40 milliards de réductions de dépenses.

- "Pari" de "la discussion" -

Une source gouvernementale imaginait dimanche les débats se tenir au moins jusqu'à mercredi, - "on y verra plus clair" -, avant un éventuel recours au 49.3 pour stopper une hémorragie. "Nous faisons le pari de laisser la discussion se dérouler", a souligné le Premier ministre, laissant planer un recours au 49.3 "en cas de blocage parlementaire".

Reste à savoir ce qui définit un "blocage". La gauche semble s'attacher à ce que l'argument du calendrier soit difficile à invoquer en rationalisant le nombre d'amendements (entre une centaine et environ 470 par groupe). A titre de comparaison, les Républicains (LR) ont déposé plus de 700 amendements, et près de 3.500 figuraient au menu dimanche soir (certains seront retirés ou déclarés irrecevables).

L'idée pour la gauche est de ne pas trop allonger les débats, et si possible voter sur un texte qui passerait du projet d'"austérité" à un texte "NFP-compatible". "C'est jouable", estimait dimanche Eric Coquerel (LFI).

D'aucuns en macronie imaginent à l'inverse un scénario où les débats trainent à l'Assemblée, et où le gouvernement invoque les délais constitutionnels pour envoyer le texte sans vote au Sénat. La majorité y est nettement plus confortable pour Michel Barnier.

- La Sécu, autre bataille -

Paradoxalement, LFI a aussi préparé une motion de rejet préalable qui mettrait fin aux débats dès lundi, mais pourrait aussi la retirer stratégiquement. D'autant que si elle était effectivement mise au vote, elle aurait peu de chances de passer face à la coalition gouvernementale et au groupe RN qui voterait "contre", selon le président-délégué Jean-Philippe Tanguy, contacté par l'AFP.

Le groupe d'extrême droite veut lui aussi décrocher des victoires, comme la suppression d'une hausses de taxe d'électricité, alors que le gouvernement envisage de la remonter "au-delà" de 32 euros par mégawattheure. Une perspective combattue également par des députés LR et le groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance) qui proposera de retrouver la barre des 32 euros.

Plus largement, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déploré dans une tribune au Figaro que la croissance soit "la véritable grande oubliée" des efforts de réduction des déficits. Il a appelé à desserré les contraintes normatives qui pèsent sur les entreprises.

Le gouvernement devra aussi gérer d'autres vélléités dans son camp, entre des députés de l'aile droite de Renaissance qui veulent supprimer sa surtaxe sur les grandes entreprises, et ceux du MoDem qui souhaitent pérenniser celle sur les hauts revenus.

La ministre des Relations avec le Parlement Nathalie Delattre a promis un "gouvernement à l'écoute des parlementaires", "mais en responsabilité pour le redressement économique du pays". Elle doit recevoir lundi à 20H00 les députés membres de la coalition, avec un passage attendu de Michel Barnier.

D'autant que l'exécutif aura aussi à gérer l'équation difficile du budget de la Sécurité sociale, dont l'examen commence lundi en commission, avec des mesures d'économies encore plus irritantes dans son propre camp, de la piste d'un report d'indexation des pensions sur l'inflation, à celle d'une hausse de certaines cotisations patronales.

L.Zimmermann--NZN