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La Bourse de Paris a commencé la semaine du mauvais pied (-0,52%) après la publication de statistiques décevantes concernant l'économie chinoise, plombée par les mesures sanitaires, qui attisent les craintes d'une récession économique mondiale.
L'indice CAC 40 reculait de 33,38 points à 6.329,30 points. Vendredi la cote parisienne avait repris plus de 2%, ce qui lui avait permis de boucler la semaine sur une hausse de 1,67%.
La Chine a dévoilé lundi ses pires performances économiques depuis deux ans, au moment où le pays affronte sa plus forte poussée épidémique depuis l'apparition du Covid-19.
Principal indicateur des dépenses des ménages, les ventes de détail ont baissé de 11,1% sur un an en avril.
La production industrielle s'est affichée en repli de 2,9% le mois dernier sur un an, contre une progression de 5% en mars, et le taux de chômage s'est établi à 6,1% en avril, à un niveau proche du record absolu de février 2020.
"Le soutien des autorités reste trop faible et pas suffisamment transmis à l’économie pour espérer un rebond de la croissance tant que les confinements restent aussi importants", souligne Xavier Chapard à La Banque postale AM (LBPAM).
A Shanghai, le vice-maire a annoncé dimanche une réouverture "progressive" des commerces à compter de lundi, après plus d'un mois de confinement strict. A Pékin, les 22 millions d'habitants craignent qu'un confinement soit déclaré.
Par ailleurs, concernant "les Etats-Unis, le consensus des économistes a baissé sa prévision de croissance pour 2022", ce qui "reflète la rapide décélération de l’économie", ajoute l'analyste de LBPAM.
En Europe, en conséquence directe de l'invasion russe de l'Ukraine, la Finlande a annoncé dimanche sa candidature à une entrée dans l'Otan, et la Suède est en passe de faire de même après un feu vert décisif du parti au pouvoir.
Le président russe a qualifiée la décision de la Finlande d'"erreur". Moscou avait auparavant menacé de représailles "militaro-techniques", sans préciser lesquelles.
Renault cède Avtovaz
Le groupe automobile Renault a confirmé la cession de sa participation dans le constructeur russe Avtovaz à l'Etat russe et a précisé qu'il garderait l'option de racheter ses parts pendant six ans. Son titre perdait 1,10% à 23,24 euros.
R.Bernasconi--NZN