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La Bourse de New York a terminé dans le vert mardi la première séance de février, poursuivant sa tentative de rebond après un mois de janvier turbulent.
Après une séance hésitante, l'indice Dow Jones a conclu en hausse de 0,78% à 35.405,24 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a pris aussi 0,75% à 14.346,00 points et le S&P 500 a avancé de 0,69% à 4.546,54 points, selon des résultats définitifs à la clôture.
"Les marchés ont poursuivi leur début d'année mouvementé après que janvier a enregistré la plus mauvaise performance mensuelle depuis mars 2020", notaient les analystes de Schwab. Ils soulignaient aussi que c'était "le début d'année le pire depuis la crise financière" de 2009.
"Cette volatilité intervient aussi alors que les banques centrales mondiales vont continuer ou commencer à resserrer leurs politiques monétaires", ajoutait-on chez Schwab en pointant du doigt la réunion de Banque d'Angleterre (BoE) jeudi qui pourrait relever ses taux d'intérêt.
Les investisseurs ont digéré une salve de résultats financiers aux Etats-Unis mais sont aussi restés dans l'expectative de la publication, après la clôture, de poids lourds comme Alphabet (Google, +1,61% à la clôture), General Motors (+2,31%) ou le groupe de microprocesseurs AMD (+2,21%).
Jusqu'ici, sur les 184 entreprises du S&P 500 qui ont publié des résultats, environ 78% ont dépassé les attentes en matière de bénéfices, selon des données compilées par Bloomberg.
Adam Sarhan de 50 Park Investment espérait observer "une bonne réaction" du marché actions aux annonces de résultats afin de consolider le rebond du marché.
"Jusqu'à présent on assiste à un petit rebond dans un marché hyper survendu. On ne veut pas voir le marché repartir deux jours à la hausse puis s'effondrer à nouveau comme ces dernières semaines", a expliqué l'analyste.
"Le point clé", selon lui, "est de voir comment les actions réagissent en fin de semaine à la fois face aux résultats d'entreprises mais aussi aux chiffres américains des créations d'emplois et du chômage vendredi".
Parmi peu de nouvelles macroéconomiques mardi, la croissance du secteur manufacturier aux États-Unis a de nouveau ralenti en janvier, pour le troisième mois d'affilée.
Les analystes s'y attendaient mais la composante prix payés de l'indice ISM est ressortie très nettement au-dessus des attentes, faisant monter les rendements des emprunts obligataires, sensibles à l'inflation.
Les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans se sont légèrement tendus à 1,79% contre 1,77% la veille.
Le groupe de pétrole et de gaz ExxonMobil (+6,49%) a affiché un bénéfice net de 23 milliards de dollars en 2021, profitant de la forte remontée des prix de l'énergie après le trou d'air du début de la pandémie.
Son chiffre d'affaires a augmenté de 57% l'an dernier pour atteindre 285,6 milliards de dollars.
Quant au groupe de services de livraison UPS, il a été fêté (+14,02% à 230,55 dollars) après avoir indiqué être en mesure d'atteindre ses objectifs financiers pour 2023 dès cette année, grâce notamment à la hausse de ses prix.
UPS prévoit un chiffre d'affaires de 102 milliards de dollars en 2022, supérieur aux attentes du marché et a annoncé une hausse de 49% de son dividende trimestriel.
Le titre du laboratoire pharmaceutique Pfizer (+0,72%) a bénéficié du fait qu'il s'apprête à demander aux autorités sanitaires américaines d'autoriser son vaccin contre le Covid-19 pour les enfants de moins de 5 ans, selon les médias.
Tesla qui s'était envolé la veille (+10,7%) a perdu un peu de terrain (-0,58%).
Le fabricant de voitures électriques a engagé le rappel aux États-Unis de près de 54.000 véhicules équipés du système d'aide à la conduite FSD Beta. Ces véhicules risquent de continuer à rouler automatiquement après avoir dépassé un panneau "Stop" au lieu de marquer un arrêt complet.
Boeing (+4,06%) a encore bénéficié de l'annonce d'une mega-commande historique de la part de Qatar Airways annoncée la veille.
N.Fischer--NZN