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Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte après la mort d'un collégien qui a fait un malaise puis une chute après avoir été vacciné contre le papillomavirus, a annoncé lundi le parquet de Nantes.
L'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a de son côté exclu dans un communiqué lundi tout lien entre le produit vaccinal et le malaise.
L'adolescent, élève de 5e du collège Saint-Dominique à Saint-Herblain près de Nantes (Loire-Atlantique) avait fait une "chute lourde" qui avait provoqué un traumatisme crânien, suite à un malaise survenu 15 minutes après la vaccination, précise l'ARS.
"Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin", insiste l'ARS.
L'élève avait été hospitalisé au CHU de Nantes après sa chute mais son état s'est dégradé dans les jours qui ont suivi et il est "décédé ce 27 octobre", précise le communiqué.
Devant l'Assemblée nationale lundi, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a affirmé que ce type de malaise était "le principal effet indésirable de toute forme de vaccination" et qu'il n'avait "pas de lien avec le produit injecté".
"Evidemment je pense aujourd'hui à ses parents, à leur douleur, sans doute à leur colère aussi", a déclaré le ministre.
"Tout sera évidemment examiné et rendu public", a assuré Aurélien Rousseau. "A l'heure où je vous parle, ce sont à peu près 20.000 vaccins qui ont été injectés, c'est le seul événement indésirable grave, tragique que nous avons eu à connaître", a-t-il dit.
Une enquête administrative a été diligentée par le directeur général de l’ARS "pour établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l'établissement, ainsi que les conditions de la prise en charge médicale de l'enfant", indique l'agence.
A la suite de l'accident du collégien, la campagne de vaccination avait été suspendue en Loire-Atlantique le vendredi 20 octobre, veille des vacances scolaires. Elle reprendra dès la rentrée le 6 novembre, a-t-on appris auprès de l'ARS.
La campagne de vaccination de collégiens en classe de 5e contre les papillomavirus, à l'origine de nombreux cancers comme celui du col de l'utérus, a été lancée début octobre en France.
P.E.Steiner--NZN