Zürcher Nachrichten - L'Inde accueille un G20 divisé, avec Biden mais sans Xi ni Poutine

EUR -
AED 3.869078
AFN 71.743683
ALL 97.765271
AMD 408.987562
ANG 1.899778
AOA 961.766165
ARS 1051.549899
AUD 1.634491
AWG 1.898778
AZN 1.790054
BAM 1.949108
BBD 2.128393
BDT 125.967517
BGN 1.950036
BHD 0.396986
BIF 3112.982664
BMD 1.053413
BND 1.413162
BOB 7.284061
BRL 6.105483
BSD 1.054081
BTN 88.564074
BWP 14.410661
BYN 3.449689
BYR 20646.901121
BZD 2.124825
CAD 1.48456
CDF 3019.08251
CHF 0.936463
CLF 0.037235
CLP 1027.44669
CNY 7.619965
CNH 7.628703
COP 4714.719871
CRC 536.463257
CUC 1.053413
CUP 27.915453
CVE 109.888763
CZK 25.275642
DJF 187.707327
DKK 7.458809
DOP 63.511945
DZD 140.463773
EGP 51.998879
ERN 15.8012
ETB 127.654237
FJD 2.400745
FKP 0.831477
GBP 0.834188
GEL 2.87057
GGP 0.831477
GHS 16.839345
GIP 0.831477
GMD 74.792269
GNF 9083.812602
GTQ 8.141049
GYD 220.435274
HKD 8.201102
HNL 26.620604
HRK 7.51427
HTG 138.574234
HUF 408.422068
IDR 16780.24218
ILS 3.951158
IMP 0.831477
INR 88.967865
IQD 1380.859105
IRR 44353.967719
ISK 145.518545
JEP 0.831477
JMD 167.405249
JOD 0.746978
JPY 163.732292
KES 136.415161
KGS 91.117401
KHR 4258.420018
KMF 491.416246
KPW 948.071591
KRW 1474.257232
KWD 0.324033
KYD 0.878492
KZT 523.846454
LAK 23162.695542
LBP 94396.106526
LKR 307.952708
LRD 193.955934
LSL 19.177259
LTL 3.110456
LVL 0.637199
LYD 5.148324
MAD 10.509019
MDL 19.153422
MGA 4903.212377
MKD 61.399199
MMK 3421.44538
MNT 3579.498413
MOP 8.45256
MRU 42.079529
MUR 49.731668
MVR 16.285489
MWK 1827.841833
MXN 21.533085
MYR 4.709282
MZN 67.260337
NAD 19.177259
NGN 1753.469495
NIO 38.786833
NOK 11.701568
NPR 141.702838
NZD 1.800506
OMR 0.405574
PAB 1.054091
PEN 4.001661
PGK 4.238488
PHP 61.932804
PKR 292.672469
PLN 4.323256
PYG 8224.761975
QAR 3.842707
RON 4.977167
RSD 117.005807
RUB 105.183805
RWF 1447.743215
SAR 3.95646
SBD 8.831169
SCR 14.319876
SDG 633.635716
SEK 11.595463
SGD 1.415972
SHP 0.831477
SLE 23.912699
SLL 22089.555656
SOS 602.437374
SRD 37.201817
STD 21803.528943
SVC 9.223334
SYP 2646.732426
SZL 19.170364
THB 36.778346
TJS 11.236927
TMT 3.686947
TND 3.325682
TOP 2.467203
TRY 36.265127
TTD 7.157494
TWD 34.285387
TZS 2802.079135
UAH 43.540825
UGX 3868.717556
USD 1.053413
UYU 45.235124
UZS 13492.67568
VES 47.877537
VND 26746.164259
VUV 125.063346
WST 2.940699
XAF 653.706428
XAG 0.034342
XAU 0.000409
XCD 2.846902
XDR 0.794081
XOF 653.712613
XPF 119.331742
YER 263.195093
ZAR 19.188587
ZMK 9482.016784
ZMW 28.940912
ZWL 339.19866
  • AEX

    -11.5400

    862.95

    -1.32%

  • BEL20

    -76.6900

    4160.54

    -1.81%

  • PX1

    -40.9500

    7271.4

    -0.56%

  • ISEQ

    -76.5100

    9733.06

    -0.78%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    45.2600

    6420.03

    +0.71%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    0.9900

    3315.43

    +0.03%

L'Inde accueille un G20 divisé, avec Biden mais sans Xi ni Poutine
L'Inde accueille un G20 divisé, avec Biden mais sans Xi ni Poutine / Photo: Narinder NANU - AFP

L'Inde accueille un G20 divisé, avec Biden mais sans Xi ni Poutine

L'Inde accueille ce weekend un sommet du G20 au cours duquel le président américain Joe Biden tentera de profiter de l'absence de ses homologues chinois et russe pour renforcer ses alliances au sein d'un bloc fortement divisé.

Taille du texte:

Les divergences béantes sur la guerre en Ukraine, l'élimination progressive des énergies fossiles et la restructuration de la dette devraient dominer les discussions et, probablement, empêcher tout accord lors de la réunion de deux jours à New Delhi.

Joe Biden discutera "d'une série d'efforts conjoints pour s'attaquer aux problèmes mondiaux", notamment le changement climatique et "l'atténuation des conséquences économiques et sociales de la guerre menée par la Russie en Ukraine", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale à la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Le président chinois Xi Jinping ne participera pas au sommet, qui se tient au moment où s'exacerbent les tensions commerciales et géopolitiques avec les Etats-Unis et l'Inde, avec laquelle la Chine partage une longue frontière au tracé contesté.

Pékin s'irrite également de l'appartenance de l'Inde au Quad, un partenariat de sécurité avec l'Australie, le Japon et les Etats-Unis que la Chine considère comme un effort pour contrer son influence.

La Chine n'a pas expliqué pourquoi M. Xi snobera le sommet des 9 et 10 septembre. Elle s'est contentée de confirmer que le Premier ministre Li Qiang se joindra aux dirigeants du G20, dont les pays représentent environ 85% de l'économie mondiale et des émissions de gaz à effet de serre.

L'absence du président chinois devrait peser sur les efforts déployés par Washington pour que le G20 reste le principal forum de coopération économique mondiale.

- L'ombre de la guerre -

"Sans la participation de la Chine, des questions risquent de ne pas voir le jour ou de ne pas aboutir à une conclusion logique", estime Happymon Jacob, professeur de sciences politiques à l'université indienne Jawaharlal Nehru.

Autre ombre sur le sommet: la guerre en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine sera lui aussi absent, remplacé par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

M. Poutine est sous le coup depuis mars d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, qui l'accuse de crimes de guerre pour la déportation illégale d'enfants ukrainiens. Le Kremlin a qualifié ces accusations de "nulles et non avenues".

"Tant que la Russie ne mettra pas fin à cette guerre, ce ne pourra jamais être +business as usual+", a estimé le porte-parole du gouvernement allemand, Wolfgang Buechner.

Les crises mondiales auxquelles le G20 est confronté sont "bien plus difficiles, plus compliquées et plus inquiétantes qu'elles ne l'ont été depuis longtemps", a souligné pour sa part le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar.

- "Sud Global" -

L'Inde, qui vient d'affirmer son statut de puissance spatiale en posant un engin sur la Lune en août, voit dans sa présidence du G20 un moment charnière qui fera définitivement d'elle un acteur mondial de premier ordre.

Le Premier ministre Narendra Modi présente l'Inde comme le leader autoproclamé du "Sud global", qui se veut un pont entre les pays développés et les pays en développement, et fait pression pour que le bloc s'élargisse au "G21" en accueillant l'Union africaine.

M. Modi tente d'utiliser le G20 pour réformer les institutions multilatérales, telles que l'ONU, et y donner plus de poids aux pays en développement.

"L'émergence de l'Inde en tant qu'économie à la croissance la plus rapide au monde et son approche inclusive sont de bonnes nouvelles pour les pays du Sud", juge l'ancien diplomate indien Sujan Chinoy, directeur de l'Institut Manohar Parrikar pour les études et les analyses de défense.

Mais les efforts du dirigeant indien pour pousser ses homologues du G20 à surmonter leurs désaccords et à s'attaquer aux problèmes mondiaux cruciaux ont été vains lors des réunions ministérielles qui ont précédé le sommet.

En juillet, les ministres de l'Energie du G20 n'ont ainsi pas réussi à se mettre d'accord sur une feuille de route visant à réduire l'utilisation des énergies fossiles. Ils n'ont même pas mentionné le charbon, un combustible sale qui reste une source d'énergie essentielle pour l'Inde et la Chine.

Ces deux pays comptent parmi les plus grands pollueurs de la planète. Mais ils affirment que les pays occidentaux, qui ont commencé à polluer pendant leur Révolution industrielle il y a deux siècles, doivent assumer une responsabilité historique beaucoup plus grande dans la crise climatique.

Tout espoir de consensus au G20 sur l'énergie et le climat se heurte aussi à la résistance de pays comme l'Arabie saoudite et la Russie, qui craignent qu'une transition vers l'abandon des combustibles fossiles ne sape leurs économies.

W.O.Ludwig--NZN