Zürcher Nachrichten - "Question de survie": nouveau bras de fer à Rome sur les milliards nécessaires pour sauver la nature

EUR -
AED 3.996124
AFN 76.91638
ALL 99.43422
AMD 426.532309
ANG 1.963588
AOA 992.312552
ARS 1161.999462
AUD 1.719686
AWG 1.958512
AZN 1.849362
BAM 1.95549
BBD 2.199851
BDT 132.378991
BGN 1.948312
BHD 0.410731
BIF 3228.22834
BMD 1.088062
BND 1.454142
BOB 7.528805
BRL 6.249396
BSD 1.089527
BTN 94.701971
BWP 14.843644
BYN 3.565534
BYR 21326.021555
BZD 2.188453
CAD 1.564361
CDF 3129.267194
CHF 0.961842
CLF 0.026416
CLP 1013.703689
CNY 7.875232
CNH 7.877283
COP 4494.382878
CRC 544.308616
CUC 1.088062
CUP 28.833652
CVE 110.247504
CZK 25.016715
DJF 194.009211
DKK 7.460746
DOP 68.508498
DZD 145.369258
EGP 55.125891
ERN 16.320935
ETB 143.101575
FJD 2.492721
FKP 0.841171
GBP 0.841214
GEL 3.019385
GGP 0.841171
GHS 16.802733
GIP 0.841171
GMD 77.786932
GNF 9435.791472
GTQ 8.38305
GYD 227.389153
HKD 8.456589
HNL 27.890973
HRK 7.533639
HTG 144.795971
HUF 399.100457
IDR 17791.715139
ILS 3.975687
IMP 0.841171
INR 94.605581
IQD 1425.695564
IRR 45701.751424
ISK 145.793296
JEP 0.841171
JMD 169.886572
JOD 0.771428
JPY 161.744836
KES 141.124674
KGS 95.15106
KHR 4353.376547
KMF 491.551026
KPW 979.266168
KRW 1579.044208
KWD 0.335993
KYD 0.892223
KZT 545.336381
LAK 23559.806091
LBP 98173.393644
LKR 322.402919
LRD 216.708148
LSL 19.768791
LTL 3.212765
LVL 0.658158
LYD 5.236836
MAD 10.542274
MDL 19.358031
MGA 5087.029598
MKD 61.344414
MMK 2284.667921
MNT 3779.035313
MOP 8.711617
MRU 43.488693
MUR 48.909135
MVR 16.821356
MWK 1886.041132
MXN 21.680975
MYR 4.838024
MZN 69.173009
NAD 19.768791
NGN 1683.898576
NIO 39.850363
NOK 11.576668
NPR 151.439884
NZD 1.890178
OMR 0.418904
PAB 1.088062
PEN 3.980498
PGK 4.411623
PHP 62.312512
PKR 304.762048
PLN 4.176456
PYG 8690.4657
QAR 3.960039
RON 4.976912
RSD 117.210648
RUB 93.034392
RWF 1528.593188
SAR 4.080406
SBD 9.2483
SCR 16.253636
SDG 651.807842
SEK 11.01927
SGD 1.451978
SHP 0.855046
SLE 24.840176
SLL 22816.124085
SOS 622.142866
SRD 39.490855
STD 22520.693322
SVC 9.521041
SYP 14146.828768
SZL 19.768791
THB 36.457472
TJS 11.851508
TMT 3.815123
TND 3.349073
TOP 2.615509
TRY 39.906954
TTD 7.408387
TWD 35.87815
TZS 2863.364539
UAH 45.314397
UGX 3988.376264
USD 1.088062
UYU 46.396515
UZS 14087.479461
VES 71.6192
VND 27751.086338
VUV 133.785892
WST 3.066698
XAF 655.401368
XAG 0.032196
XAU 0.000364
XCD 2.937808
XDR 0.816563
XOF 655.401368
XPF 119.331742
YER 268.490832
ZAR 19.800857
ZMK 9793.860703
ZMW 31.282417
ZWL 350.355624
  • AEX

    7.6300

    905.63

    +0.85%

  • BEL20

    45.8300

    4410.12

    +1.05%

  • PX1

    89.7100

    8028.28

    +1.13%

  • ISEQ

    180.6700

    10934.67

    +1.68%

  • OSEBX

    11.2000

    1504.51

    +0.75%

  • PSI20

    49.0700

    6771.09

    +0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    71.9400

    2786.66

    +2.65%

  • N150

    56.9000

    3484.74

    +1.66%

"Question de survie": nouveau bras de fer à Rome sur les milliards nécessaires pour sauver la nature

"Question de survie": nouveau bras de fer à Rome sur les milliards nécessaires pour sauver la nature

Les négociations des Nations unies sur la protection de la nature ont repris mardi à Rome avec un appel à s'unir pour "soutenir la vie sur la planète" et surmonter la dispute financière Nord-Sud qui avait provoqué l'interruption brutale de la COP16 en novembre en Colombie.

Taille du texte:

La ministre colombienne Susana Muhamad, qui préside la 16e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CDB), a rappelé que les pays avaient entre leurs mains "la mission la plus importante de l'humanité au XXIe siècle, c'est-à-dire notre capacité à soutenir la vie sur cette planète".

Face à elle, les représentants de 154 pays, sur les 196 signataires de la CDB, ont pris place en milieu de matinée dans la grande salle de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), dominant les ruines du Circus Maximus sous une pluie fine.

Objectif de leurs retrouvailles pour trois jours: surmonter le blocage qui les avait conduit, le 2 novembre, à quitter Cali sans accord malgré une nuit blanche de prolongation.

La controverse porte sur le financement de l'accord de Kunming-Montréal de 2022. Celui-ci a fixé une feuille de route destinée à arrêter d'ici 2030 la destruction de la nature qui menace l'alimentation de l'humanité, sa santé, la régulation du climat et la prospérité de tous les écosystèmes.

Ce programme "a le pouvoir d'unifier le monde", "ce qui n'est pas rien dans un paysage géopolitique très polarisé", a exhorté Susana Muhamad.

Son appel a été suivi de trois heures de discours reprenant peu ou prou les mêmes positions qu'à Cali, mais à fleurets mouchetés.

Les pays développés se sont engagés à fournir 20 milliards de dollars d'aide annuelle pour la nature d'ici 2025 puis 30 milliards d'ici 2030, mais ils n'ont atteint qu'environ 15 milliards en 2022, selon l'OCDE.

Si les pays riches se défilent, "la confiance pourrait être rompue", a averti la déléguée du Panama. Résoudre la "crise de la biodiversité (...) est une question de survie pour les écosystèmes, l'économie et l'humanité (...), le monde n'a plus le temps".

- Nouveau fonds ? -

Les pays en développement, avec le Brésil et le groupe africain en première ligne, réclament un nouveau fonds qui soit totalement consacré à la biodiversité et placé sous l'autorité, transparente et équitable, de la CDB, comme prévu par le texte de la convention de 1992.

Mais les pays développés - menés par l'Union européenne, le Japon et le Canada en l'absence des Etats-Unis, non-signataires de la convention mais important bailleur - y sont très hostiles : ils dénoncent une fragmentation de l'aide au développement, déjà fragilisée par les crises budgétaires et l'effacement des Américains depuis l'élection de Donald Trump.

Vendredi, la présidence a publié un texte de compromis instituant une "feuille de route 2030" pour réformer les différents circuits financiers destinés à la sauvegarde de la nature, afin de répondre aux difficultés des pays pauvres et endettés.

Le document prévoit d'"améliorer les performances" du Fonds mondial pour l'Environnement (GEF, en anglais) et du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais), une solution provisoire modestement dotée (400 millions de dollars). Il envisage aussi qu'une institution financière, déjà existante ou à créer, passe à terme sous l'autorité de la COP.

La plupart des pays en développement ont toutefois réclamé mardi de revenir au texte qui était sur la table à Cali, prévoyant explicitement la création d'un nouveau fonds.

Les quelque 300 délégués, renforcés à partir de mercredi par les ministres ou équivalents de 25 pays, ont officiellement jusqu'à jeudi pour trouver une solution.

Des consultations informelles sont prévues mardi soir pour tenter d'éviter une prolongation jusqu'à vendredi, voire une absence d'accord au terme du sommet, qui se déroule dans un contexte géopolitique défavorable.

Après l'échec de Cali, le multilatéralisme environnemental avait subi un autre coup avec la COP29 sur le climat - en novembre à Bakou - jugée décevante, là encore en raison d'une dispute sur l'aide due par les pays riches. Puis, en décembre, la conférence de l'ONU sur la désertification en Arabie saoudite et les négociations en Corée du Sud sur un traité contre la pollution par le plastique se sont conclues sans avancées notables.

Côté succès, le fonds multilatéral destiné à partager une part des bénéfices réalisés par des entreprises grâce au génome numérisé de plantes ou d'animaux issus des pays en développement, a été officiellement lancé mardi à Rome. La création de ce "Fonds Cali" avait été l'un des résultats majeurs de la COP16 en Colombie. Toutefois il reste à voir si les contributions, uniquement volontaires, seront significatives.

U.Ammann--NZN