Zürcher Nachrichten - Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité

EUR -
AED 3.973224
AFN 70.855762
ALL 98.65702
AMD 418.807085
ANG 1.949462
AOA 986.009104
ARS 1063.342561
AUD 1.624725
AWG 1.94984
AZN 1.851842
BAM 1.950259
BBD 2.183995
BDT 129.26277
BGN 1.956883
BHD 0.407789
BIF 3126.233862
BMD 1.081742
BND 1.419889
BOB 7.489787
BRL 6.160529
BSD 1.081617
BTN 90.921051
BWP 14.430204
BYN 3.539778
BYR 21202.139685
BZD 2.180035
CAD 1.49619
CDF 3077.555459
CHF 0.936774
CLF 0.037331
CLP 1030.088949
CNY 7.701678
CNH 7.701239
COP 4629.584557
CRC 556.219805
CUC 1.081742
CUP 28.666158
CVE 110.663845
CZK 25.277708
DJF 192.247017
DKK 7.457745
DOP 65.364219
DZD 144.522855
EGP 52.630744
ERN 16.226127
ETB 128.292628
FJD 2.420617
FKP 0.827715
GBP 0.832925
GEL 2.942079
GGP 0.827715
GHS 17.417873
GIP 0.827715
GMD 75.722571
GNF 9330.023039
GTQ 8.364238
GYD 226.169238
HKD 8.408649
HNL 27.097482
HRK 7.452152
HTG 142.374205
HUF 401.537145
IDR 16807.563539
ILS 4.089985
IMP 0.827715
INR 90.95339
IQD 1417.081785
IRR 45544.033395
ISK 149.107255
JEP 0.827715
JMD 171.891664
JOD 0.766984
JPY 163.122311
KES 139.544545
KGS 92.486876
KHR 4391.872124
KMF 492.354711
KPW 973.567395
KRW 1492.403675
KWD 0.331586
KYD 0.901327
KZT 521.583113
LAK 23725.303458
LBP 96869.979693
LKR 317.127329
LRD 207.964784
LSL 19.060327
LTL 3.194102
LVL 0.654335
LYD 5.203073
MAD 10.709782
MDL 19.359584
MGA 4970.603436
MKD 61.542215
MMK 3513.455237
MNT 3675.758737
MOP 8.658421
MRU 42.999349
MUR 49.656432
MVR 16.61549
MWK 1877.359514
MXN 21.606927
MYR 4.65584
MZN 69.069813
NAD 19.060029
NGN 1773.028906
NIO 39.753524
NOK 11.844097
NPR 145.4863
NZD 1.793309
OMR 0.416437
PAB 1.081493
PEN 4.064137
PGK 4.313716
PHP 62.353793
PKR 300.453576
PLN 4.321567
PYG 8568.577849
QAR 3.938078
RON 4.974716
RSD 117.070421
RUB 104.696924
RWF 1460.351458
SAR 4.063354
SBD 8.977729
SCR 14.935791
SDG 650.668844
SEK 11.430235
SGD 1.424016
SHP 0.827715
SLE 24.712386
SLL 22683.581649
SOS 617.674711
SRD 35.930085
STD 22389.87166
SVC 9.464113
SYP 2717.909067
SZL 19.060217
THB 36.27026
TJS 11.523723
TMT 3.786096
TND 3.363673
TOP 2.533553
TRY 37.045873
TTD 7.340012
TWD 34.756331
TZS 2947.746353
UAH 44.686435
UGX 3964.736364
USD 1.081742
UYU 45.042038
UZS 13870.627177
VEF 3918666.574107
VES 42.331392
VND 27373.476772
VUV 128.426595
WST 3.030158
XAF 654.017346
XAG 0.032069
XAU 0.000397
XCD 2.923461
XDR 0.811194
XOF 654.454208
XPF 119.331742
YER 270.841126
ZAR 19.052391
ZMK 9736.971235
ZMW 28.84944
ZWL 348.320425
  • AEX

    -5.0600

    898.33

    -0.56%

  • BEL20

    -28.1100

    4295.82

    -0.65%

  • PX1

    -76.8900

    7536.23

    -1.01%

  • ISEQ

    -41.4500

    9827.9

    -0.42%

  • OSEBX

    4.8700

    1438.55

    +0.34%

  • PSI20

    -44.7100

    6628.91

    -0.67%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    13.2900

    2725.28

    +0.49%

  • N150

    -31.1300

    3352.55

    -0.92%

Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité
Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité / Photo: JOAQUIN SARMIENTO - AFP

Ouverture en Colombie de la COP16 Biodiversité

La conférence des Nations unies sur la sauvegarde de la nature a débuté lundi en Colombie, un marathon de deux semaines pour tenter de débloquer les moyens nécessaires pour tenir ses objectifs de stopper d'ici 2030 la destruction de la biodiversité par l'humanité.

Taille du texte:

La ministre de l'Environnement colombienne Susana Muhamad a ouvert les débats en prenant la présidence de cette 16éme conférence de la Convention de l'ONU sur la diversité biologique, lors d'une première séance plénière ouverte par une prière à la "Pachamama", la Terre-Mère, prononcée par des membres de l'un des 150 peuples autochtones du pays.

Cette COP Biodiversité, la plus grande jamais organisée avec 23.000 inscrits, se tient sous haute sécurité à Cali, capitale d'une province du sud-ouest en état d'alerte en raison des menaces d'une guérilla en guerre ouverte avec le gouvernement.

Environ 11.000 policiers et soldats colombiens, soutenus par du personnel de sécurité de l'ONU et des États-Unis, renforcent la sécurité à Cali où 140 ministres et une douzaine chefs d'État sont attendus fin octobre.

Susana Muhamad a listé ses cinq priorités d'"une COP réussie", citant en premier "l'importance de la reconnaissance du travail des peuples indigènes et des communautés locales", dont les territoires conservent les plus grands trésors de biodiversité.

"Il s'agit de reconnaître le pouvoir politique de ceux qui sont en première ligne de la crise de la biodiversité et en première ligne des solutions" et "nous avons besoin de tous les outils issus de l'expérience ancestrale de l'humanité", a-t-elle défendu.

"Nous sommes la nature", a déclaré la ministre colombienne. "Et c'est à partir de ce sens profond, presque spirituel, de l'humanité, que nous pouvons créer cet objectif commun qui devrait être aussi important, voire plus, que la transition énergétique et la décarbonation" de l'économie, traitées par les biens plus médiatisées COP sur le climat (dont la prochaine, la COP29, s'ouvrira dans trois semaines en Azerbaïdjan), malgré les appels à concilier la crise climatique et celle de la nature.

- "Sous-financés" -

"La planète n'a pas de temps à perdre", "Cali 2024 pourrait être une lumière dans un monde très sombre", a-t-elle encouragé les délégués des 196 pays membres (sans les États-Unis) de la Convention.

Dimanche, ils ont été exhortés par le chef de l'ONU Antonio Guterres de "passer de la parole aux actes" car "nous ne sommes pas sur la bonne voie".

A la COP15 il y a deux ans, l'accord historique de "Kunming-Montréal", une feuille de route destinée à "stopper et inverser" d'ici 2030 la destruction des terres, des océans et des espèces vivantes, indispensables à l'humanité, a été adopté.

Les pays s'étaient engagés à présenter d'ici la COP16 une "stratégie nationale biodiversité" reflétant leur part des efforts pour tenir les 23 objectifs mondiaux fixés : protéger 30% des terres et mers, restaurer 30% des écosystèmes dégradés, réduire de moitié les pesticides et le taux d'introduction d'espèces exotiques envahissantes, mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature, etc...

Mais à ce jour, seuls 34 pays ont respecté leur engagement de présenter ces stratégies complètes. Et 107 ont soumis des "cibles nationales", c'est-à-dire des engagements sur tout ou partie des objectifs, selon Astrid Schomaker, secrétaire exécutive de la CDB.

La COP16 doit aussi présenter les détails d'un mécanisme de suivi des efforts mondiaux, avec des indicateurs indiscutables, afin de responsabiliser les pays et préparer un bilan d'étape officiel crédible à la COP17 en 2026. Et négocier un système de partage des bénéfices réalisés par les entreprises des pays riches, cosmétiques et pharmaceutiques en tête, grâce aux données génétiques issues de plantes et d'animaux conservés par les pays en développement.

Mais le nerf de la guerre sera surtout financier : "Nous sommes tous d'accord pour dire que nous sommes sous-financés pour cette mission, que nous avons besoin d'autres sources de financement", a déclaré la présidente de la COP16, pressant les pays développés, censés fournir 20 milliards de dollars par an d'ici 2025, d'annoncer de nouveaux engagements.

L'ONG Greenpeace, dans un rapport dévoilé lundi, s'est montré plus alarmiste et estime qu'au rythme actuel l'objectif de protéger 30% des océans avant 2030 ne sera pas atteint avant la fin du siècle.

Depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992, quand la CBD a été créée, seuls 8,4% des océans sont devenus des aires marines protégées (AMP). Et seulement 2,7% des océans sont "fortement" protégés des activités humaines, estime Greenpeace.

"Les gouvernements doivent accélérer le rythme des ratifications pour que le traité mondial sur les océans prenne vie en 2025", "seul moyen" pour tenir l'objectif des 30%, a déclaré à Cali Megan Randles, conseillère politique de Greenpeace UK.

A.P.Huber--NZN