Zürcher Nachrichten - COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU

EUR -
AED 3.826681
AFN 70.961758
ALL 98.138602
AMD 405.652886
ANG 1.877182
AOA 951.190259
ARS 1045.720247
AUD 1.602814
AWG 1.877897
AZN 1.775245
BAM 1.955573
BBD 2.102956
BDT 124.465544
BGN 1.955294
BHD 0.392554
BIF 3076.642669
BMD 1.041829
BND 1.403837
BOB 7.197164
BRL 6.043693
BSD 1.041579
BTN 87.914489
BWP 14.229347
BYN 3.408604
BYR 20419.848375
BZD 2.099456
CAD 1.456529
CDF 2991.091432
CHF 0.930957
CLF 0.036923
CLP 1018.83097
CNY 7.54601
CNH 7.562783
COP 4573.368835
CRC 530.538382
CUC 1.041829
CUP 27.608468
CVE 110.252195
CZK 25.343745
DJF 185.478458
DKK 7.457729
DOP 62.772709
DZD 139.835759
EGP 51.726992
ERN 15.627435
ETB 127.508391
FJD 2.371151
FKP 0.822333
GBP 0.831435
GEL 2.855018
GGP 0.822333
GHS 16.456089
GIP 0.822333
GMD 73.970229
GNF 8977.957272
GTQ 8.040066
GYD 217.904692
HKD 8.110066
HNL 26.320943
HRK 7.431636
HTG 136.72412
HUF 411.522823
IDR 16610.452733
ILS 3.856892
IMP 0.822333
INR 87.968134
IQD 1364.44153
IRR 43834.955489
ISK 145.523076
JEP 0.822333
JMD 165.930728
JOD 0.738765
JPY 161.244275
KES 134.884334
KGS 90.122166
KHR 4193.512952
KMF 492.268155
KPW 937.645704
KRW 1463.259646
KWD 0.320727
KYD 0.867999
KZT 520.059599
LAK 22878.342838
LBP 93271.167197
LKR 303.144792
LRD 187.998165
LSL 18.795317
LTL 3.076251
LVL 0.630192
LYD 5.086409
MAD 10.478083
MDL 18.997794
MGA 4861.435378
MKD 61.522855
MMK 3383.819949
MNT 3540.134882
MOP 8.35093
MRU 41.443187
MUR 48.810083
MVR 16.10707
MWK 1806.090235
MXN 21.283008
MYR 4.654932
MZN 66.583684
NAD 18.795317
NGN 1767.675143
NIO 38.325549
NOK 11.53576
NPR 140.663663
NZD 1.785942
OMR 0.400943
PAB 1.041579
PEN 3.949541
PGK 4.193513
PHP 61.404399
PKR 289.239507
PLN 4.337676
PYG 8131.055634
QAR 3.798559
RON 4.978071
RSD 116.991412
RUB 108.671879
RWF 1421.834864
SAR 3.911473
SBD 8.734231
SCR 14.272055
SDG 626.663972
SEK 11.497837
SGD 1.402931
SHP 0.822333
SLE 23.68116
SLL 21846.638123
SOS 595.230868
SRD 36.978718
STD 21563.75683
SVC 9.113941
SYP 2617.626467
SZL 18.788818
THB 35.922648
TJS 11.092512
TMT 3.646401
TND 3.309016
TOP 2.440072
TRY 35.9978
TTD 7.074178
TWD 33.946439
TZS 2770.578216
UAH 43.089995
UGX 3848.553017
USD 1.041829
UYU 44.294855
UZS 13362.448044
VES 48.506662
VND 26482.251319
VUV 123.688032
WST 2.90836
XAF 655.880824
XAG 0.033274
XAU 0.000384
XCD 2.815595
XDR 0.792308
XOF 655.880824
XPF 119.331742
YER 260.379151
ZAR 18.915093
ZMK 9377.71492
ZMW 28.772658
ZWL 335.468513
  • AEX

    13.6800

    879.8

    +1.58%

  • BEL20

    69.4500

    4228.29

    +1.67%

  • PX1

    41.8400

    7255.01

    +0.58%

  • ISEQ

    17.2700

    9613.97

    +0.18%

  • OSEBX

    3.8100

    1468.66

    +0.26%

  • PSI20

    48.3400

    6409

    +0.76%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    86.5000

    2989.04

    +2.98%

  • N150

    24.5300

    3295.3

    +0.75%

COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU
COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU / Photo: JOAQUIN SARMIENTO - AFP

COP16: l'humanité en "crise existentielle" détruit la nature, alerte le chef de l'ONU

Le chef de l'ONU a appelé mardi l'humanité à sortir de sa "crise existentielle" qui lui fait détruire la nature, sous les yeux des chefs d’État et ministres du monde réunis à Cali pour tenter de stimuler les derniers jours de négociations de la COP16.

Taille du texte:

"Chaque année, nous voyons les températures augmenter de plus en plus ; chaque jour, nous perdons de nouvelles espèces ; chaque minute, nous déversons un camion de déchets plastiques dans nos océans, nos rivières et nos lacs. (...) C'est à cela que ressemble une crise existentielle", a déclaré Antonio Guterres à la tribune de la 16ème conférence des Nations unies sur la biodiversité.

A Cali, 196 pays tentent depuis le 21 octobre d'accorder leurs postures sur la manière de tenir d'ici 2030 les objectifs fixés il y a deux ans dans l'accord de Kunming-Montréal: placer 30% de la planète sous protection minimale, réduire de moitié les risques des pesticides et l'introduction des espèces invasives, mobiliser 200 milliards de dollars par an pour la nature, etc...

Mais à trois jours du terme, vendredi, le ballet des négociateurs est encore englué dans les rivalités entre pays riches et en développement, en premier lieu sur les questions financières, préfiguration du bras de fer attendu en novembre à la COP29 sur le climat de Bakou.

"Aucun pays, riche ou pauvre, n'est à l'abri des ravages causés par le changement climatique, la perte de biodiversité, la dégradation des sols et la pollution", leur a rappelé M. Guterres.

Avant lui, le président Colombien Gustavo Petro a livré, sans texte, une diatribe anticapitaliste de 45 minutes, fustigeant les "agents de la cupidité", le dollar, le pétrole, les États-Unis anti-migrants ou encore la Chine première détentrice de la dette des pays en développement, le FMI.

"Ce que nous vivons est pire que l'Apocalypse" décrite dans la bible, a lancé M. Petro, dont le discours a reçu une vive approbation d'une partie de l'assemblée.

- Partage des bénéfices -

En l'absence du Brésilien Lula, pour raison médicale, le sommet accueille les présidents d'Arménie - sur les rangs pour accueillir la COP17 face à son rival de l'Azerbaïdjan - de Guinée-Bissau, Haïti, Equateur et Suriname, ainsi que de 115 ministres, chargés de fournir le poids politique pour faire de la COP16 un succès.

Les discussions achoppent encore sur l'adoption d'un mécanisme pour que les bénéfices d'entreprises - cosmétiques et pharmaceutiques en tête - grâce aux données génétiques numérisées (DSI, en anglais) de plantes et d'animaux prélevées dans le monde en développement soient partagés avec les communautés qui les ont conservées.

Or le temps presse : à cinq ans du but, seuls 17,6% des terres et des eaux intérieures et 8,4% des océans et zones côtières se trouvent dans des zones protégées, selon le rapport de référence dévoilé lundi à Cali.

Et les destructions de la nature, par la déforestation, la surexploitation ou le changement climatique, se poursuivent : une espèce d'arbre sur trois est menacée d'extinction, selon la Liste rouge de l'UICN.

La COP16 sur la biodiversité a déjà réussi à mettre la crise de la nature sur "un pied d'égalité" avec la crise climatique, s'est toutefois félicitée lundi sa présidente colombienne Susana Muhamad dans un entretien à l'AFP.

Avec 23.000 participants annoncés, c'est la plus grande COP biodiversité jamais organisée et la "zone verte", immense forum culturel festif et militant dans le centre-ville, est un succès populaire, faisant presque oublier la forte présence militaire à cause des menaces de la guérilla.

- "Pression" -

Une série de décisions, notamment sur la création d'un organe de représentation des peuples autochtones, sont en bonne voie.

Mais le cœur de la COP16 reste d'établir des règles de suivi ambitieuses pour que les pays soient redevables de leurs efforts. Et qu'un bilan crédible soit établi à la COP17 en 2026.

L'accord de Kunming-Montréal n'étant pas contraignant, "cette forme de pression par les pairs est essentielle", souligne Sébastien Treyer, de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

Sauf que l'accord sur ce point dépend des discussions sur la finance. Pour donner un signal, huit gouvernements ont annoncé lundi des contributions portant à 400 millions de dollars la dotation du récent fonds mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais).

Cette démarche s'inscrit dans l'objectif de vingt milliards de dollars d'aide annuelle pour la biodiversité promise par les pays développés d'ici 2025. En 2022, cette aide atteignait environ quinze milliards, selon l'OCDE.

L.Zimmermann--NZN