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Une vague de "chaleur extrême" frappait des dizaines de millions d'Américains ce week-end, avec de nombreux records de températures attendus dans le centre et le nord-est, tandis qu'un important feu de forêt touchait la Californie.
"La chaleur extrême va se poursuivre dans le centre des États-Unis et s'étendre au nord-est ce week-end, avec de nombreux records de température qui devraient être établis aujourd'hui (samedi) et dimanche dans toute la région", a annoncé le service météo national (NWS).
"Cette chaleur alimentera les phénomènes météorologiques violents dans le nord du Midwest aujourd'hui (samedi), avec une menace importante de vents destructeurs, de gros grêlons et de quelques tornades", poursuit le NWS sur son bulletin.
La chaleur étouffante, qui montre la menace que représente le réchauffement climatique, était notamment ressentie dans la capitale Washington, où les températures pourraient flirter avec la barre symbolique des 100 degrés Fahrenheit (37 à 38 degrés Celsius). New York n'était pas épargnée, avec des températures proches de 35 degrés.
La température ressentie pourrait aussi atteindre 43 degrés dans certaines zones de l'Utah (ouest), de l'Arizona (sud) et dans le nord-est, selon NWS.
A Boston, où la maire Michelle Wu a décrété un "état d'urgence lié à la chaleur", prévoyant l'ouverture de lieux municipaux pour se rafraîchir et des piscines ouvertes plus longtemps, il pourrait faire 37 degrés dimanche.
Cette chaleur augmente les risques d'incendie. A l'ouest des Etats-Unis, un important feu de forêt, "Oak Fire", s'est déclaré vendredi dans le comté de Mariposa, près du Parc national de Yosemite, dont les séquoias géants avaient déjà été menacées par le feu il y a une dizaine de jours.
Etendu sur une surface de plus de 2500 hectares, "Oak Fire" a déjà détruit dix propriétés et en a endommagé cinq autres. Il n'est pas du tout maîtrisé, selon un bulletin samedi matin du Département californien des forêts et de la protection contre le feu.
L'Ouest américain a déjà connu ces dernières années des feux de forêt d'une ampleur et d'une intensité exceptionnelles, avec un très net allongement de la saison des incendies.
La planète a déjà enregistré cette année plusieurs canicules, comme en juillet en Europe occidentale ou en Inde en mars-avril. Leur multiplication est un signe indubitable du changement climatique, selon les scientifiques.
En juin 2021, un "dôme de chaleur" d'une intensité rarissime avait semé le chaos sur toute la côte ouest des Etats-Unis et du Canada, faisant plus de 500 morts et causant d'importants incendies, avec des températures frôlant les 50 degrés.
O.Hofer--NZN