Zürcher Nachrichten - Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou

EUR -
AED 3.828993
AFN 73.113332
ALL 98.655938
AMD 413.010463
ANG 1.875795
AOA 950.742381
ARS 1066.811124
AUD 1.674318
AWG 1.876465
AZN 1.800783
BAM 1.9583
BBD 2.101483
BDT 124.378774
BGN 1.960916
BHD 0.392864
BIF 3077.728843
BMD 1.042481
BND 1.414305
BOB 7.192181
BRL 6.414366
BSD 1.040829
BTN 88.596096
BWP 14.455453
BYN 3.406148
BYR 20432.623057
BZD 2.094374
CAD 1.502246
CDF 2991.920009
CHF 0.936898
CLF 0.037352
CLP 1030.669552
CNY 7.608441
CNH 7.613091
COP 4582.224217
CRC 528.474619
CUC 1.042481
CUP 27.62574
CVE 110.405938
CZK 25.130562
DJF 185.269379
DKK 7.461254
DOP 63.400934
DZD 140.837878
EGP 52.938241
ERN 15.637212
ETB 132.52217
FJD 2.417148
FKP 0.825626
GBP 0.832134
GEL 2.929142
GGP 0.825626
GHS 15.29953
GIP 0.825626
GMD 75.058977
GNF 8995.483092
GTQ 8.017234
GYD 217.757977
HKD 8.09773
HNL 26.444758
HRK 7.477617
HTG 136.093729
HUF 411.170022
IDR 16895.22519
ILS 3.816757
IMP 0.825626
INR 88.908703
IQD 1363.440486
IRR 43875.410454
ISK 145.123569
JEP 0.825626
JMD 162.167013
JOD 0.739431
JPY 164.584258
KES 134.521877
KGS 90.695879
KHR 4183.3402
KMF 485.926381
KPW 938.232108
KRW 1531.393631
KWD 0.321272
KYD 0.867407
KZT 539.198308
LAK 22762.056672
LBP 93205.079995
LKR 306.751581
LRD 189.431817
LSL 19.353305
LTL 3.078175
LVL 0.630586
LYD 5.109523
MAD 10.496099
MDL 19.203514
MGA 4909.266875
MKD 61.629093
MMK 3385.93687
MNT 3542.349515
MOP 8.326429
MRU 41.549039
MUR 49.069655
MVR 16.052222
MWK 1804.803904
MXN 21.057788
MYR 4.65884
MZN 66.618409
NAD 19.353305
NGN 1607.588992
NIO 38.29889
NOK 11.858625
NPR 141.753955
NZD 1.851076
OMR 0.401007
PAB 1.040829
PEN 3.875748
PGK 4.224393
PHP 60.482123
PKR 289.763194
PLN 4.261698
PYG 8117.362136
QAR 3.785432
RON 4.979097
RSD 117.194944
RUB 104.00052
RWF 1451.953476
SAR 3.913893
SBD 8.739695
SCR 14.862673
SDG 627.05188
SEK 11.515024
SGD 1.416283
SHP 0.825626
SLE 23.772441
SLL 21860.303626
SOS 594.859362
SRD 36.547247
STD 21577.247141
SVC 9.107626
SYP 2619.264458
SZL 19.361716
THB 35.559579
TJS 11.386535
TMT 3.659107
TND 3.318736
TOP 2.441599
TRY 36.639795
TTD 7.073029
TWD 34.166783
TZS 2524.022067
UAH 43.64151
UGX 3809.863442
USD 1.042481
UYU 46.329141
UZS 13437.153061
VES 53.761672
VND 26515.498339
VUV 123.765405
WST 2.880153
XAF 656.795426
XAG 0.035074
XAU 0.000396
XCD 2.817356
XDR 0.798019
XOF 656.795426
XPF 119.331742
YER 261.011084
ZAR 19.683704
ZMK 9383.54474
ZMW 28.80477
ZWL 335.678382
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou
Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou

Ukraine: la tension monte, le dialogue de sourds continue entre Washington et Moscou

Le dialogue de sourds s'est poursuivi jeudi, dans un contexte toujours plus volatil, entre les Etats-Unis qui redoutent désormais une attaque de l'Ukraine "dans les prochains jours", et la Russie qui a annoncé au contraire de nouveaux retraits militaires.

Taille du texte:

La confrontation a pris un tour particulièrement solennel à l'ONU: le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken est venu devant le Conseil de sécurité exhorter les Russes à "abandonner la voie de la guerre".

"Toutes les indications que nous avons, c'est que (les Russes) sont prêts à entrer en Ukraine, à attaquer l'Ukraine", avait dit auparavant le président américain Joe Biden, jugeant l'offensive possible "dans les prochains jours".

La Russie a, selon les Occidentaux, déployé plus de 100.000 soldats et leurs équipements dans le voisinage de l'Ukraine en vue d'une offensive.

Washington assure que, loin de réduire sa présence militaire,la Russie l'a augmentée de 7.000 militaires.

Les Britanniques ont émis la même mise en garde, alors que les affrontements se sont intensifiés jeudi dans la région.

- Ecole bombardée -

De son côté, la Russie a annoncé de nouveaux retraits militaires des abords de l'Ukraine, diffusant des images de trains chargés d'équipements et annonçant le retour d'unités dans des casernes éloignées de l'Ukraine.

Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué ne pas avoir vu de diminution des troupes, tout juste de "petites rotations".

La crise russo-occidentale, qui menace de dégénérer depuis des semaines, a pris un tour encore plus volatil jeudi avec des échanges de tirs à l'arme lourde accrus dans le Donbass, où les forces ukrainiennes sont confrontées depuis huit ans à des séparatistes pro-russes.

Les deux camps se sont rejeté la responsabilité des heurts.

L'armée ukrainienne a dénoncé jeudi une attaque contre Stanitsa Louganska qui a privé la moitié de cette localité d'électricité et laissé un trou d'obus dans le mur d'une école, des briques jonchant une pièce au milieu de jouets d'enfants.

Les séparatistes de Lougansk ont eux accusé Kiev d’être responsable d'une multiplication des bombardements à l'arme lourde pour eux-mêmes "pousser le conflit vers une escalade".

- Réaction russe -

Le Kremlin a jugé la situation "extrêmement dangereuse" du fait de la "concentration extrême des forces ukrainiennes".

La Russie n'a en outre cessé de dénoncer le soutien militaire accru de l'Otan à l'Ukraine, qui a reçu un nombre croissant de livraisons d'armes occidentales.

Le président Zelensky a assuré jeudi que son pays n'avait "pas besoin" de soldats occidentaux sur son sol pour faire face à la menace russe, soulignant ne pas vouloir "donner une raison supplémentaire" à la Russie d'intervenir.

Les Occidentaux affirment qu'une invasion russe sera suivie de sanctions économiques dévastatrices, mais sans réponse militaire.

Le dialogue de sourds entre les deux grandes puissances a été parfaitement illustré lors de la séance jeudi du Conseil de sécurité.

"Je n'ai aucun doute sur le fait que la réponse à mes déclarations ici aujourd'hui sera faite de nouvelles dénégations du gouvernement russe", a dit le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, tout en proposant une rencontre "la semaine prochaine "à son homologue russe Sergueï Lavrov.

Le secrétaire d'Etat américain, très grave, a détaillé étape par étape à quoi ressemblerait une attaque massive de l'Ukraine par la Russie.

Il en a appelé à la responsabilité historique de Moscou. "Le gouvernement russe peut annoncer aujourd'hui" que "la Russie ne va pas envahir l'Ukraine, le dire clairement, le dire pleinement au monde entier, et ensuite le démontrer", a-t-il martelé. "Dans les jours qui suivront, le monde se souviendra de cet engagement, ou du refus d'en faire autant."

Avant lui le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, extrêmement posé, avait refusé de s'étendre sur ce qu'il a qualifié de "spéculations".

Il a plutôt énuméré les multiples griefs de Moscou envers l'Ukraine, accusée de ne pas appliquer les accords de Minsk de 2015, censés pacifier l'est séparatiste.

La Russie a par ailleurs déroulé une nouvelle fois jeudi le catalogue de ses demandes stratégiques aux Occidentaux, dont beaucoup ont d'ores et déjà été jugées inacceptables par l'Otan, l'UE et les Etats-Unis.

En cas de refus, "la Russie sera forcée de réagir, notamment par la mise en oeuvre de mesures à caractère militaire et technique", a menacé la diplomatie russe.

Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, allié de la Russie, a ainsi déclaré jeudi que son pays, aux portes de l'UE, serait prêt à accueillir désormais des "armes nucléaires", dont il ne dispose pas depuis la chute de l'URSS.

Moscou insiste sur "le retrait de toutes les forces et armements des Etats-Unis déployés en Europe centrale et orientale, en Europe du Sud-Est et dans les pays baltes" et attend également des propositions des Occidentaux un "renoncement à tout élargissement futur de l'Otan", à l'Ukraine en particulier.

Illustration des tensions en cours, le département d'Etat américain a révélé jeudi que la Russie avait expulsé le numéro deux de son ambassade à Moscou, le diplomate Bart Gorman, disant étudier une "riposte".

burs-aue/led

J.Hasler--NZN