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Six premiers avions de combat Rafale, des appareils neufs commandés à la France par la Grèce, ont atterri mercredi sur la base militaire grecque de Tanagra, a constaté l'AFP.
Athènes, confrontée à des tensions récurrentes avec la Turquie, avait conclu il y a un an avec Paris un contrat, d'un montant d'environ 2,5 milliards d'euros, pour la livraison de 18 Rafale - 12 d'occasion et six neufs.
Elle avait ensuite annoncé en septembre 2021 l'achat de six appareils supplémentaires pour renforcer sa défense et son partenariat avec la France.
La décision de négocier avec Paris avait été prise en septembre 2020 par Athènes en réaction aux explorations gazières de la Turquie et à ses démonstrations de force dans des eaux disputées avec la Grèce et Chypre.
La France s'était alors rangée démonstrativement au côté d'Athènes et avait envoyé des Rafale et des navires de guerre face au déploiement de navires militaires et de prospection turcs.
Au contrat franco-grec sur les Rafale s'ajoute une commande par Athènes de trois frégates de défense et d'intervention (FDI), pour un montant de quelque trois milliards d'euros.
Les trois frégates (baptisées Belharra à l'export) seront construites en France par Naval Group, pour être livrées à la marine grecque en 2025 et 2026. L'accord porte également sur une quatrième frégate en option.
Pour la France, le contrat franco-grec représente la première vente du Rafale en Europe. Fin mai, la Croatie a suivi avec une commande de 12 avions d'occasion.
Les Emirats arabes unis (80 appareils), le Qatar (36 appareils), l'Egypte (54) et l'Inde (36) sont les autres clients du Rafale à l'international.
L'avionneur Dassault Aviation a déjà livré en juillet 2021 un premier Rafale d'occasion à la Grèce, prélevé sur la flotte de l'Armée de l'air française comme les 11 autres à venir.
A.Ferraro--NZN