Zürcher Nachrichten - Ukraine: Zelensky appelle au calme, Poutine, Macron et Washington parlent de désescalade

EUR -
AED 3.819964
AFN 73.016257
ALL 97.656757
AMD 412.425765
ANG 1.873155
AOA 948.488369
ARS 1071.994595
AUD 1.672161
AWG 1.872016
AZN 1.77019
BAM 1.945575
BBD 2.098571
BDT 124.206625
BGN 1.954006
BHD 0.392245
BIF 3073.546725
BMD 1.040009
BND 1.408995
BOB 7.208221
BRL 6.430904
BSD 1.039338
BTN 88.909728
BWP 14.475921
BYN 3.401324
BYR 20384.179289
BZD 2.087728
CAD 1.499131
CDF 2984.825866
CHF 0.940657
CLF 0.03759
CLP 1037.242299
CNY 7.591127
CNH 7.605706
COP 4590.725178
CRC 529.417603
CUC 1.040009
CUP 27.560242
CVE 109.687998
CZK 25.194194
DJF 185.077311
DKK 7.458862
DOP 63.287388
DZD 141.203066
EGP 52.871574
ERN 15.600137
ETB 132.757781
FJD 2.414798
FKP 0.823669
GBP 0.828523
GEL 2.922406
GGP 0.823669
GHS 15.278921
GIP 0.823669
GMD 74.880782
GNF 8983.742023
GTQ 8.013882
GYD 217.450309
HKD 8.073945
HNL 26.407215
HRK 7.459888
HTG 135.816207
HUF 411.393816
IDR 16855.428252
ILS 3.815533
IMP 0.823669
INR 88.910591
IQD 1361.544293
IRR 43771.389313
ISK 143.906026
JEP 0.823669
JMD 161.77898
JOD 0.737573
JPY 163.059397
KES 134.33799
KGS 90.481039
KHR 4182.081051
KMF 484.774251
KPW 936.007651
KRW 1532.937089
KWD 0.320416
KYD 0.86616
KZT 545.413535
LAK 22718.600548
LBP 93077.963655
LKR 304.002291
LRD 190.200386
LSL 19.495838
LTL 3.070876
LVL 0.629091
LYD 5.107134
MAD 10.493003
MDL 19.123769
MGA 4853.492078
MKD 61.558984
MMK 3377.909142
MNT 3533.950948
MOP 8.308156
MRU 41.406187
MUR 48.870097
MVR 16.0198
MWK 1802.228243
MXN 21.245837
MYR 4.643656
MZN 66.460463
NAD 19.495838
NGN 1607.853793
NIO 38.248979
NOK 11.825958
NPR 142.255365
NZD 1.842506
OMR 0.400428
PAB 1.039338
PEN 3.895427
PGK 4.221792
PHP 60.185845
PKR 289.429579
PLN 4.272538
PYG 8123.307298
QAR 3.79056
RON 4.976128
RSD 117.005206
RUB 112.317768
RWF 1442.100126
SAR 3.906897
SBD 8.718974
SCR 14.818146
SDG 625.575823
SEK 11.48882
SGD 1.412238
SHP 0.823669
SLE 23.710907
SLL 21808.474966
SOS 593.978299
SRD 36.483713
STD 21526.089581
SVC 9.094161
SYP 2613.054436
SZL 19.480618
THB 35.545422
TJS 11.328598
TMT 3.650432
TND 3.300852
TOP 2.435806
TRY 36.746671
TTD 7.063875
TWD 34.071323
TZS 2542.822046
UAH 43.739513
UGX 3817.934535
USD 1.040009
UYU 45.590178
UZS 13412.445321
VES 53.944146
VND 26504.633121
VUV 123.471969
WST 2.873324
XAF 652.527588
XAG 0.035844
XAU 0.0004
XCD 2.810676
XDR 0.796912
XOF 652.524468
XPF 119.331742
YER 260.392316
ZAR 19.521284
ZMK 9361.328227
ZMW 28.945873
ZWL 334.882521
  • AEX

    -7.9200

    871.8

    -0.9%

  • BEL20

    -38.3800

    4225.99

    -0.9%

  • PX1

    -41.1900

    7313.56

    -0.56%

  • ISEQ

    18.4300

    9718.4

    +0.19%

  • OSEBX

    0.0000

    1425.05

    0%

  • PSI20

    -6.3700

    6367.38

    -0.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.7200

    3020.93

    -1.33%

  • N150

    -4.5700

    3258.81

    -0.14%

Ukraine: Zelensky appelle au calme, Poutine, Macron et Washington parlent de désescalade
Ukraine: Zelensky appelle au calme, Poutine, Macron et Washington parlent de désescalade

Ukraine: Zelensky appelle au calme, Poutine, Macron et Washington parlent de désescalade

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi les Occidentaux à ne pas semer la "panique" autour des tensions avec la Russie, un ton apaisant au moment où les efforts diplomatiques se multipliaient.

Taille du texte:

Alors que le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron convenaient de la "nécessité d'une désescalade", les chefs militaires américains ont souligné qu'un conflit en Ukraine, qui aurait des conséquences "épouvantables" pour la population ukrainienne, n'était "pas inéluctable".

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a estimé qu'avec plus de 100.000 soldats russes déployés aux frontières ukrainiennes, la Russie avait désormais amassé des forces suffisantes pour une invasion, mais il a souligné qu'un conflit entre l'Ukraine et la Russie "n'est pas inéluctable".

"Il reste du temps et du champ pour la diplomatie", a-t-il ajouté au cours d'une rare conférence de presse.

Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a prévenu qu'une invasion, qui pourrait être favorisée par des sols gelés, aurait des conséquences "épouvantables".

"Vu le type de forces qui sont déployées, les forces terrestres, l'artillerie, les missiles balistiques, l'armée de l'air (...), vous pouvez imaginer à quoi cela pourrait ressembler dans les zones urbaines denses", a-t-il averti, prévoyant "un nombre important de victimes" en cas d'offensive.

"Nous n'avons pas besoin de cette panique", a-t-il souligné, tout en appelant la Russie à "faire des pas pour prouver" qu'elle ne va pas passer à l'attaque.

"Le plus grand risque pour l'Ukraine" actuellement, c'est "la déstabilisation de la situation à l'intérieur du pays", a-t-il estimé.

La Russie dément tout projet d'invasion, mais s'estime menacée par l'expansion de l'Otan depuis 20 ans et par le soutien occidental à l'Ukraine.

Elle a donc lié la désescalade à la fin de la politique d'élargissement de l'Alliance atlantique, notamment à l'Ukraine, et au retour des déploiements militaires occidentaux aux frontières de 1997.

Les Etats-Unis et l'Otan ont formellement rejeté mercredi ces demandes.

"Les réponses des Etats-Unis et de l'Otan n'ont pas tenu compte des inquiétudes fondamentales de la Russie", a relevé le Kremlin dans un communiqué consacré à l'entretien entre MM. Poutine et Macron.

"La question clé a été ignorée, à savoir comment les Etats-Unis et leurs alliés comptent (...) mettre en oeuvre le principe selon lequel personne ne doit renforcer sa sécurité au détriment d'autres pays", a fait valoir le chef de l'Etat russe, selon la même source.

- "Aucune intention offensive" -

Selon l'Elysée, les deux dirigeants ont toutefois convenus de la "nécessité d'une désescalade" et d'une poursuite du "dialogue" dans la crise ukrainienne.

"Le président Poutine n'a exprimé aucune intention offensive", a noté la présidence française.

Les Européens et les Américains ont promis des sanctions féroces et sans précédent en cas d'attaque contre l'Ukraine.

Ont été évoqués le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne ou encore l'accès des Russes aux transactions en dollars, la monnaie reine dans les échanges internationaux.

Washington et l'Union européenne ont affirmé vendredi dans une déclaration commune qu'ils travaillaient à la fourniture de "volumes supplémentaires de gaz naturel" destinés à l'Europe, afin de faire face à un éventuel contre-coup d'une "nouvelle invasion russe de l'Ukraine".

Les Etats-Unis ont par ailleurs saisi jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU, réclamant une réunion lundi en raison de la "menace claire" que fait peser à leurs yeux la Russie sur "la paix et la sécurité internationales".

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que la Russie ne voulait "pas de guerre" et préférait la "voie de la diplomatie".

Un haut responsable américain, sous couvert de l'anonymat, a "salué" ces déclarations. "Mais il faut que ce soit appuyé par des actes", a-t-il souligné, insistant sur le "retrait" des troupes russes de la frontière ukrainienne.

Les pays européens et les Etats-Unis doivent "faire très attention" à ne pas faire de concessions à la Russie ou offrir aux Russes "quelque chose qu'ils n'avaient pas avant", a estimé vendredi dans un entretien avec l'AFP la Première ministre estonienne Kaja Kallas. "La seule qui peut procéder à une désescalade est la Russie".

Moscou avait prévenu qu'un rejet de ses demandes allait se traduire par des représailles d'ampleur, sans plus de précisions.

Dans la soirée, la diplomatie russe a annoncé interdire d'entrée en Russie des représentants des forces de l'ordre, des organes législatifs et exécutifs de certains pays de l'UE qui sont "personnellement responsables de la propagation de la politique antirusse".

Des députés russes en vue ont proposé quant à eux que la Russie reconnaisse l'indépendance des territoires séparatistes prorusses en Ukraine et qu'elle les arme.

Le Kremlin est déjà considéré comme l'instigateur de ce conflit dans l'est du territoire ukrainien, qui a été déclenché en 2014 peu après l'annexion russe de la Crimée ukrainienne et dans la foulée d'une révolution pro-occidentale à Kiev.

ant-alf-mp-sl/ube

L.Rossi--NZN