Zürcher Nachrichten - Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon

EUR -
AED 3.873085
AFN 71.98403
ALL 98.091865
AMD 410.865926
ANG 1.906142
AOA 961.670233
ARS 1051.538092
AUD 1.632295
AWG 1.89276
AZN 1.796773
BAM 1.955638
BBD 2.135523
BDT 126.389518
BGN 1.958718
BHD 0.396967
BIF 3123.440963
BMD 1.054463
BND 1.417882
BOB 7.308394
BRL 6.112667
BSD 1.057612
BTN 88.859931
BWP 14.458801
BYN 3.461213
BYR 20667.465977
BZD 2.131923
CAD 1.486845
CDF 3021.035587
CHF 0.936297
CLF 0.037463
CLP 1028.384713
CNY 7.626405
CNH 7.630566
COP 4744.106555
CRC 538.255361
CUC 1.054463
CUP 27.943258
CVE 110.255856
CZK 25.271148
DJF 188.334381
DKK 7.463529
DOP 63.724715
DZD 140.438353
EGP 51.981689
ERN 15.816938
ETB 128.080678
FJD 2.399904
FKP 0.832305
GBP 0.835681
GEL 2.883997
GGP 0.832305
GHS 16.895599
GIP 0.832305
GMD 74.867216
GNF 9114.244125
GTQ 8.168323
GYD 221.171657
HKD 8.209133
HNL 26.709785
HRK 7.521754
HTG 139.038469
HUF 408.314303
IDR 16764.161957
ILS 3.948029
IMP 0.832305
INR 89.078624
IQD 1385.485097
IRR 44384.968904
ISK 145.147177
JEP 0.832305
JMD 167.96607
JOD 0.747724
JPY 162.746281
KES 136.968641
KGS 91.215016
KHR 4272.645655
KMF 491.985906
KPW 949.015895
KRW 1471.950676
KWD 0.32429
KYD 0.881427
KZT 525.596411
LAK 23240.072622
LBP 94711.445261
LKR 308.984375
LRD 194.603861
LSL 19.241504
LTL 3.113554
LVL 0.637834
LYD 5.165572
MAD 10.544126
MDL 19.217406
MGA 4919.592002
MKD 61.604891
MMK 3424.85323
MNT 3583.063688
MOP 8.480797
MRU 42.220499
MUR 49.781576
MVR 16.291845
MWK 1833.947905
MXN 21.463322
MYR 4.713979
MZN 67.384089
NAD 19.241504
NGN 1756.545202
NIO 38.916773
NOK 11.69185
NPR 142.176209
NZD 1.797139
OMR 0.405466
PAB 1.057612
PEN 4.015067
PGK 4.252647
PHP 61.930171
PKR 293.652946
PLN 4.319842
PYG 8252.315608
QAR 3.85558
RON 4.982551
RSD 116.987298
RUB 105.311966
RWF 1452.579533
SAR 3.960703
SBD 8.847383
SCR 14.594154
SDG 634.2631
SEK 11.576538
SGD 1.416885
SHP 0.832305
SLE 23.83472
SLL 22111.557433
SOS 604.449871
SRD 37.238876
STD 21825.245831
SVC 9.254233
SYP 2649.368641
SZL 19.234405
THB 36.739624
TJS 11.274465
TMT 3.701164
TND 3.336823
TOP 2.469661
TRY 36.323111
TTD 7.181404
TWD 34.245573
TZS 2813.266686
UAH 43.686277
UGX 3881.678079
USD 1.054463
UYU 45.386236
UZS 13537.877258
VES 48.222799
VND 26772.804141
VUV 125.187913
WST 2.943628
XAF 655.902604
XAG 0.034867
XAU 0.000411
XCD 2.849738
XDR 0.796734
XOF 655.902604
XPF 119.331742
YER 263.483869
ZAR 19.17963
ZMK 9491.432086
ZMW 29.037592
ZWL 339.536511
  • AEX

    -11.9800

    862.5

    -1.37%

  • BEL20

    -77.1200

    4160.15

    -1.82%

  • PX1

    -41.6700

    7269.63

    -0.57%

  • ISEQ

    -96.1300

    9713.24

    -0.98%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    53.5500

    6428.13

    +0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -132.9600

    2802.09

    -4.53%

  • N150

    -1.3300

    3313.22

    -0.04%

Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon
Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon / Photo: Ludovic MARIN - AFP

Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon

Jean Castex a présenté lundi sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a accepté, prélude à la très probalble nomination d'Elisabeth Borne à la tête du gouvernement, trente ans après le départ d'Edith Cresson de Matignon, jusqu'alors seule femme à avoir occupé cette fonction.

Taille du texte:

Jean Castex a annoncé lundi à l'AFP avoir remis sa lettre de démission à Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat "l'a acceptée", a ajouté l'Elysée, qui précise que le Premier ministre assure "le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau Gouvernement", après une heure d'entrevue avec le président de la République à l'Elysée.

Dimanche, M. Castex avait expliqué que "c'est une nouvelle ère qui s'ouvre" pour lui, "sans remords, ni regrets", après près de deux ans à être "Premier ministre de l'intendance".

Grande favorite selon plusieurs sources gouvernementales, la ministre du Travail Elisabeth Borne pourrait gravir le perron de l'hôtel Matignon en fin d'après-midi pour prendre ses nouvelles fonctions.

Emmanuel Macron avait assuré il y a une semaine à Berlin qu'il savait déjà le nom de son prochain Premier ministre, doté selon lui d'un profil "social", "écologique" et "productif".

Depuis, les rumeurs allaient bon train. Seule certitude, croyait savoir son entourage: ce sera une femme. D'autant que 74% des Français sont pour, selon un sondage Ifop publié dans le JDD.

Pour le chef du MoDem François Bayrou, allié d'Emmanuel Macron, il faut une personne, homme ou femme, qui ait "du leadership, de l'expérience". Et il faut une empathie assez grande avec le chef de l'Etat car, "quand le président de la République déteste le Premier ministre, les choses ne peuvent que tourner mal", a-t-il souligné dimanche au Grand Jury, citant le cas de François Mitterrand et de son Premier ministre Michel Rocard (1988-1991).

- Classe politique "machiste" -

Après un weekend dominé par les noms des anciennes ministre Catherine Vautrin (ex-LR), Valérie Létard (centriste) ou Marisol Touraine (ex-PS), c'est celui de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, qui bruissait parmi plusieurs conseillers de l'exécutif lundi après-midi.

Cette technicienne tenace, jugée loyale, est perçue par la macronie comme ayant fait ses preuves au gouvernement pendant tout le dernier quinquennat, des Transports au Travail en passant par l'Ecologie.

Outre l'avantage d'être une femme, cette ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal a également le mérite d'appartenir à l'aile gauche de la macronie, un atout à l'heure où s'annoncent de nouvelles réformes sociales, à commencer par "la mère des batailles" sur les retraites.

Plaçant "la justice sociale et l'égalité des chances" au coeur de ses combats, l'hypothèse de sa nomination était toutefois vue avec circonspection par certains lieutenants d'Emmanuel Macron, jugeant le profil de cette ingénieure devenue préfète "pas assez politique", alors qu'elle doit affronter pour la première fois le suffrage universel lors des législatives de juin dans le Calvados.

Une femme à Matignon? Edith Cresson, la seule à avoir occupé le poste (1991-1992), a souhaité dans le JDD "beaucoup de courage" avec une classe politique "machiste".

Ce choix est d'autant plus stratégique qu'il vient confirmer l'orientation qu'entend se donner le chef de l'Etat, qui a promis de tenir compte de la colère exprimée par de nombreux Français pendant la crise des "gilets jaunes" et lors de l'élection présidentielle, et de changer de méthode.

"La composition du nouveau gouvernement, l'identité des grands ministres, l'identité du ou de la Première ministre peut avoir une importance très forte sur les élections législatives", avait ainsi souligné dimanche soir sur LCI le sondeur Frédéric Dabi, de l'Ifop, en rappelant que "la nomination d'Edouard Philippe en 2017 avait permis à la majorité présidentielle de casser la droite en plusieurs morceaux".

Mais, relève-t-il, "l'impatience des Français" se focalise surtout "sur des questions d'inflation, de pouvoir d'achat, d'environnement et de sécurité" auxquelles il va falloir répondre dans un contexte anxiogène de crise du Covid et de guerre en Ukraine qui favorisent l'envolée les prix de l'énergie et de l'alimentation.

Pour l'heure, le bloc présidentiel est crédité de quelque 26% d'intentions de vote aux législatives et conserverait une majorité à l'Assemblée nationale, défié toutefois par la Nouvelle union populaire écologique et sociale entre LFI, EELV, PS et PCF (Nupes), qui obtiendrait 28% et le Rassemblement national (24%) de Marine Le Pen.

Ces oppositions accusent M. Macron de "casse sociale", fustigeant notamment la réforme de la retraite à 64-65 ans annoncée.

Le chef de LFI Jean-Luc Mélenchon, qui a recueilli 22% des voix au premier tour de la présidentielle, a lui annoncé dimanche vouloir porter le Smic à 1.500 euros net en cas de succès de Nupes aux législatives. Lui-même candidat au poste de Premier ministre en cas de victoire de sa coalition aux législatives, il a ironisé lundi sur Twitter: "Grande tension avant la nomination de mon prédécesseur. Sera-t-elle de droite ou bien de droite ? Personne ne veut le job. C'est un CDD de mission d'intérim."

N.Fischer--NZN