Zürcher Nachrichten - Blocage de routes en Bolivie: les partisans d'Evo Morales plus déterminés que jamais

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Blocage de routes en Bolivie: les partisans d'Evo Morales plus déterminés que jamais
Blocage de routes en Bolivie: les partisans d'Evo Morales plus déterminés que jamais / Photo: AIZAR RALDES - AFP

Blocage de routes en Bolivie: les partisans d'Evo Morales plus déterminés que jamais

Sous un feu tricolore, des arbres récemment abattus bloquent la route menant au village de Sipe Sipe depuis Cochabamba, au cœur de la Bolivie, épicentre des manifestations anti-gouvernementales des partisans de l'ancien président Evo Morales.

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"Nous demandons la démission du président Luis Arce. Il doit convoquer des élections", lance José Loayza, un producteur de blé de 40 ans, tout en mâchant quelques feuilles de coca. "Nous ne lèverons pas les barrage routiers", assure-t-il.

Les partisans du premier indigène à avoir dirigé la Bolivie (2006-2019) bloquent depuis le 14 octobre les principales routes du pays pour protester contre la "persécution judiciaire" selon eux de leur leader, mais aussi contre la gestion par le gouvernement de la crise dans laquelle est plongé le pays.

Malgré un jugement le disqualifiant, l'ancien président de 65 ans veut se présenter à l'élection présidentielle d'août 2025 contre son ex-allié et désormais rival Luis Arce.

Dimanche, il a affirmé avoir été la cible d'une tentative d'assassinat, qualifiée de "mise en scène" par le gouvernement.

"Comment ont-ils pu l'attaquer? Nous n'allons pas permettre ce genre de situation à Cochabamba. Nous allons intensifier notre mobilisation", menace Jodé Loayza, parmi la centaine de manifestants.

Les partisans de M. Morales, un ancien cultivateur de coca, sont majoritairement des paysans indigènes. Leur mouvement de protestation a débuté après l'ouverture d'une enquête visant leur leader pour le "viol" d'une adolescente en 2015, qui pourrait lui valoir une arrestation.

- "Nos poches sont vides" -

Outre des troncs, les manifestants ont placé des pierres, ainsi que des pneus et autres déchets pour bloquer le passage des véhicules. A proximité d'une barricade, ils expriment leurs revendications.

"Ce que nous gagnons n'est pas suffisant avec toutes les choses qui ont augmenté : le riz, le sucre, l'huile (...) nos poches sont vides et nous n'avons pas de quoi nourrir nos enfants", dit à l'AFP une habitante de Sipe Sipe, à 25 km de Cochabamba.

A 15 kilomètres de là, de violents affrontements vendredi entre manifestants et forces de l'ordre ont fait 14 blessés parmi ces dernières. En outre, 44 personnes ont été arrêtées, selon les autorités.

Mardi, de nouveaux affrontements ont fait 13 blessés, parmi lesquels 12 policiers, près de la ville de Mairana, sur la route reliant Lima à Santa Cruz, la capitale économique du pays.

"En ce moment, 100% des syndicats agricoles de la campagne sont là. Ensuite, nous allons mener une grève des produits. Nous allons couper l'eau à la ville de Cochabamba. Nous avons mis à la porte (l'ex-président) Sanchez de Lozada, comment ne pas mettre à la porte Arce", menace M. Loayza, un des rares manifestants à accepter de s'exprimer.

Gonzalo Sanchez de Lozada avait fui son pays en octobre 2003 après la répression dans le sang d'émeutes populaires.

Une file de manifestants se passe de main en main de lourdes pierres provenant du lit asséché d'une rivière afin de bloquer le pont qui l'enjambe. A proximité, une affiche montre le visage du président Arce maculé de peinture noire.

"Nous bloquons pour obtenir ce dont nous avons besoin : de la nourriture, du carburant, des dollars", explique Grover Torrico, un chauffeur de poids-lourds qui participe au blocage malgré le fait que celui-ci aggrave la pénurie de carburant.

La Bolivie a enregistré en septembre une inflation de 6,2% en glissement annuel, la plus élevée depuis juillet 2014. Les blocages ont accentué la pénurie de carburant et la hausse des prix sur les marchés.

Le pays de 12 millions d'habitants est aux prises depuis un an avec un manque de carburant, après avoir dû réduire ses importations en raison de la baisse de ses revenus issus de la vente de gaz, sa principale source de devises jusqu'en 2020.

"Le pays va de mal en pis", se lamente Grover Torrico, estimant que le gouvernement "ne doit pas attendre que les gens sortent et bloquent les rues" pour "résoudre les problèmes".

E.Leuenberger--NZN