Zürcher Nachrichten - L'idéologue populiste Steve Bannon en campagne pour Trump dès sa sortie de prison

EUR -
AED 3.875001
AFN 71.533064
ALL 98.190915
AMD 414.575736
ANG 1.895773
AOA 961.06805
ARS 1063.450417
AUD 1.624033
AWG 1.898965
AZN 1.789814
BAM 1.954282
BBD 2.123889
BDT 125.702331
BGN 1.957396
BHD 0.397728
BIF 3107.626514
BMD 1.05498
BND 1.412662
BOB 7.269386
BRL 6.313263
BSD 1.051953
BTN 88.81941
BWP 14.370562
BYN 3.442427
BYR 20677.613846
BZD 2.120292
CAD 1.477979
CDF 3027.79382
CHF 0.933022
CLF 0.037312
CLP 1029.567407
CNY 7.647659
CNH 7.651788
COP 4626.384002
CRC 537.272363
CUC 1.05498
CUP 27.956978
CVE 110.179914
CZK 25.27427
DJF 187.31913
DKK 7.458036
DOP 63.40953
DZD 140.932722
EGP 52.354243
ERN 15.824704
ETB 132.960671
FJD 2.394486
FKP 0.832714
GBP 0.833173
GEL 2.885392
GGP 0.832714
GHS 16.357368
GIP 0.832714
GMD 74.903689
GNF 9064.784969
GTQ 8.115733
GYD 220.080045
HKD 8.210062
HNL 26.604824
HRK 7.525448
HTG 137.958885
HUF 413.879283
IDR 16747.706737
ILS 3.845846
IMP 0.832714
INR 89.120533
IQD 1377.99014
IRR 44388.295917
ISK 144.943821
JEP 0.832714
JMD 166.157748
JOD 0.748297
JPY 160.172907
KES 136.883421
KGS 91.572079
KHR 4232.590988
KMF 492.146492
KPW 949.481868
KRW 1472.911055
KWD 0.324428
KYD 0.876594
KZT 528.674195
LAK 23097.396905
LBP 94198.330823
LKR 306.096365
LRD 188.290132
LSL 19.084929
LTL 3.115083
LVL 0.638147
LYD 5.146855
MAD 10.539961
MDL 19.265483
MGA 4922.035696
MKD 61.636023
MMK 3426.534856
MNT 3584.822997
MOP 8.429711
MRU 41.817716
MUR 49.058136
MVR 16.299579
MWK 1824.03089
MXN 21.443925
MYR 4.691528
MZN 67.39611
NAD 19.085109
NGN 1779.909825
NIO 38.70919
NOK 11.669907
NPR 142.109237
NZD 1.792447
OMR 0.406171
PAB 1.051983
PEN 3.959224
PGK 4.241624
PHP 61.920487
PKR 292.291853
PLN 4.313504
PYG 8222.377536
QAR 3.834139
RON 4.978294
RSD 117.0089
RUB 115.048296
RWF 1449.446327
SAR 3.963347
SBD 8.851908
SCR 14.381639
SDG 634.568703
SEK 11.539897
SGD 1.418068
SHP 0.832714
SLE 23.944526
SLL 22122.414361
SOS 601.221463
SRD 37.336278
STD 21835.962177
SVC 9.204586
SYP 2650.669499
SZL 19.081812
THB 36.309783
TJS 11.281713
TMT 3.702981
TND 3.317538
TOP 2.470871
TRY 36.507329
TTD 7.140317
TWD 34.370729
TZS 2791.067483
UAH 43.797125
UGX 3882.002149
USD 1.05498
UYU 45.085183
UZS 13515.370677
VES 49.363926
VND 26768.015107
VUV 125.249381
WST 2.945073
XAF 655.435312
XAG 0.035078
XAU 0.000399
XCD 2.851137
XDR 0.804652
XOF 655.429105
XPF 119.331742
YER 263.665928
ZAR 19.168011
ZMK 9496.090734
ZMW 28.690892
ZWL 339.703226
  • AEX

    2.3600

    876.8

    +0.27%

  • BEL20

    7.5800

    4221.4

    +0.18%

  • PX1

    45.7100

    7188.62

    +0.64%

  • ISEQ

    81.2900

    9534.15

    +0.86%

  • OSEBX

    0.0000

    1456.97

    0%

  • PSI20

    20.5400

    6438.53

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.0200

    2990.02

    +0.98%

  • N150

    18.6500

    3289.71

    +0.57%

L'idéologue populiste Steve Bannon en campagne pour Trump dès sa sortie de prison
L'idéologue populiste Steve Bannon en campagne pour Trump dès sa sortie de prison / Photo: Yuki IWAMURA - AFP

L'idéologue populiste Steve Bannon en campagne pour Trump dès sa sortie de prison

L'influent idéologue d'extrême droite Steve Bannon a été libéré mardi de prison et a immédiatement fait campagne pour Donald Trump, à une semaine d'un scrutin présidentiel qui s'annonce tendu et très serré aux Etats-Unis.

Taille du texte:

Egalement influent en Europe, cet idéologue populiste de 70 ans avait été condamné en octobre 2022 à quatre mois d'emprisonnement pour son refus de coopérer à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021 par des partisans de Donald Trump, qu'il avait conseillé à la Maison Blanche.

Cette peine avait été confirmée en appel en mai et Steve Bannon avait commencé à purger sa peine le 1er juillet, dans une prison du Connecticut (nord-est).

Sa libération attendue intervient dans la dernière ligne droite d'une campagne à couteaux tirés entre le républicain Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020, et la démocrate Kamala Harris.

La fin de campagne tendue fait craindre un chaos post-électoral en cas de contestation des résultats par les soutiens de Donald Trump.

- "Revigoré" -

Peu après sa remise en liberté, Steve Bannon a repris les commandes de son podcast, "War Room" pour se présenter une nouvelle fois en "prisonnier politique" avant de lancer que les démocrates "n'ont aucune intention d'abandonner le pouvoir".

Soupçonnant, sans les établir, des tricheries à venir, il a appelé les partisans de Donald Trump à voter en masse, avant une "deuxième" phase où il s'agira de "s'assurer qu'ils ne peuvent pas voler l'élection".

"Le désespoir de Kamala Harris et de sa campagne est une évidence (...) Ils savent qu'ils ne peuvent pas gagner dans les urnes", a-t-il ensuite ajouté lors d'une conférence de presse à New York, alors que les sondages donnent les deux grands candidats au coude-à-coude.

"Je suis loin d'être brisé. Les quatre mois passés dans la prison fédérale de Danbury m'ont revigoré", a-t-il ensuite lancé.

Selon lui, ces mois en prison lui ont permis de comprendre que Kamala Harris, ancienne procureure en Californie, est considérée comme la "reine des incarcérations de masse" par les minorités afro-américaines et hispaniques. Il a cité parmi elles les Portoricains, dont certains sont en colère depuis qu'ils ont fait l'objet d'insultes par un comique lors du dernier grand meeting de Donald Trump, au Madison Square Garden de New York.

L'ancien conseiller de Donald Trump avait été l'un des porte-voix des accusations jamais prouvées sur de prétendues triches lors de l'élection présidentielle de 2020 pour faire gagner Joe Biden, des théories qu'une partie des partisans de Donald Trump croient toujours.

Porté par Donald Trump, alors à la Maison Blanche, ce discours avait atteint son paroxysme le 6 janvier 2021 quand des milliers de partisans du républicain avaient pris d'assaut le siège du Congrès américain, afin de tenter d'y empêcher la certification de la victoire du démocrate.

La veille du 6 janvier, Steve Bannon avait prédit que "tout l'enfer" déferlerait. Et le jour même, il avait échangé au téléphone avec le président sortant.

Moins de deux semaines plus tard, Donald Trump avait gracié son ancien conseiller dans une affaire fédérale de détournement de fonds prétendument destinés à la construction d'un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

Il est toujours inculpé dans un volet local du dossier à New York.

P.Gashi--NZN