Zürcher Nachrichten - Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques

EUR -
AED 3.872734
AFN 72.005736
ALL 98.118186
AMD 410.968376
ANG 1.906708
AOA 961.599428
ARS 1056.404251
AUD 1.628181
AWG 1.892622
AZN 1.792557
BAM 1.956125
BBD 2.136045
BDT 126.421034
BGN 1.958089
BHD 0.397096
BIF 3124.456905
BMD 1.054385
BND 1.418344
BOB 7.310112
BRL 6.111432
BSD 1.057881
BTN 88.882088
BWP 14.462749
BYN 3.46206
BYR 20665.954364
BZD 2.132445
CAD 1.484005
CDF 3020.814401
CHF 0.935893
CLF 0.037437
CLP 1032.991635
CNY 7.627444
CNH 7.634046
COP 4666.361951
CRC 538.42022
CUC 1.054385
CUP 27.941214
CVE 110.283349
CZK 25.258223
DJF 188.382236
DKK 7.458459
DOP 63.744233
DZD 140.480035
EGP 51.984044
ERN 15.815781
ETB 128.119907
FJD 2.399729
FKP 0.832244
GBP 0.834351
GEL 2.883733
GGP 0.832244
GHS 16.899571
GIP 0.832244
GMD 74.861719
GNF 9117.20866
GTQ 8.170359
GYD 221.22366
HKD 8.207705
HNL 26.717966
HRK 7.521204
HTG 139.083693
HUF 407.428254
IDR 16707.527875
ILS 3.953204
IMP 0.832244
INR 89.019917
IQD 1385.823999
IRR 44381.713142
ISK 145.09392
JEP 0.832244
JMD 168.017516
JOD 0.747665
JPY 163.11606
KES 136.996819
KGS 91.207906
KHR 4274.035393
KMF 491.949854
KPW 948.946484
KRW 1468.131511
KWD 0.324266
KYD 0.881655
KZT 525.732457
LAK 23245.757353
LBP 94734.612531
LKR 309.064353
LRD 194.648693
LSL 19.246211
LTL 3.113326
LVL 0.637787
LYD 5.166884
MAD 10.546605
MDL 19.222107
MGA 4921.028776
MKD 61.620252
MMK 3424.602737
MNT 3582.801623
MOP 8.482871
MRU 42.233029
MUR 49.777883
MVR 16.289872
MWK 1834.492213
MXN 21.448266
MYR 4.709414
MZN 67.409471
NAD 19.246485
NGN 1757.428672
NIO 38.929431
NOK 11.673913
NPR 142.216383
NZD 1.797105
OMR 0.405569
PAB 1.057861
PEN 4.016068
PGK 4.25393
PHP 61.918744
PKR 293.731742
PLN 4.3158
PYG 8254.412497
QAR 3.856542
RON 4.977964
RSD 117.02535
RUB 105.312253
RWF 1453.024436
SAR 3.960277
SBD 8.846736
SCR 14.593034
SDG 634.226864
SEK 11.562232
SGD 1.41469
SHP 0.832244
SLE 23.837493
SLL 22109.940199
SOS 604.635005
SRD 37.236149
STD 21823.649537
SVC 9.256628
SYP 2649.174867
SZL 19.239748
THB 36.622995
TJS 11.277062
TMT 3.700893
TND 3.337655
TOP 2.469478
TRY 36.367477
TTD 7.183263
TWD 34.289139
TZS 2804.665046
UAH 43.699036
UGX 3882.590743
USD 1.054385
UYU 45.396692
UZS 13541.252969
VES 48.21917
VND 26755.030203
VUV 125.178757
WST 2.943413
XAF 656.097273
XAG 0.034399
XAU 0.000407
XCD 2.849529
XDR 0.796951
XOF 656.069267
XPF 119.331742
YER 263.464552
ZAR 19.109469
ZMK 9490.735335
ZMW 29.044695
ZWL 339.511677
  • AEX

    -11.9800

    862.5

    -1.37%

  • BEL20

    -77.1200

    4160.15

    -1.82%

  • PX1

    -41.6700

    7269.63

    -0.57%

  • ISEQ

    -96.1300

    9713.24

    -0.98%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    53.5500

    6428.13

    +0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -132.9600

    2802.09

    -4.53%

  • N150

    -1.3300

    3313.22

    -0.04%

Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques
Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques / Photo: Laurent THOMET - AFP

Cinq jours pour trouver 1.000 milliards dans les négociations climatiques

Pays riches et en développement reprennent lundi leurs négociations à la conférence sur le climat de l'ONU à Bakou, mais c'est de Rio et des dirigeants des 20 plus grandes puissances que le déblocage pourrait venir.

Taille du texte:

Le fruit de la première semaine de tractations à la COP29 est quasi-nul, de l'avis général. Les ministres arrivent lundi au stade "olympique" de la capitale azerbaïdjanaise pour tenter de passer à la vitesse supérieure et éviter un fiasco vendredi, au terme de la conférence.

Dès son arrivée à Rio dimanche, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a sommé les pays du G20 (groupe incluant aussi Chine et Brésil) de montrer l'exemple et de trouver "des compromis" pour sauver la COP29.

"Sans réduction rapide des émissions, aucune économie du G20 ne sera épargnée par le carnage économique lié au climat", a lancé ce week-end le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, qui vise depuis des mois le G20 et rappelle régulièrement que la maison de sa grand-mère défunte sur l'île de Carriacou (Grenade) a été détruite par un ouragan cet été.

L'objectif est d'inscrire dans le marbre onusien comment financer de l'ordre de 1.000 milliards de dollars par an d'aide climatique à destination des pays en développement. Cet argent permet de construire des centrales solaires, d'investir dans l'irrigation ou de protéger les villes contre les inondations.

L'Union européenne est le premier contributeur mondial, mais en période d'austérité, elle est peu encline à augmenter ses budgets internationaux.

Signe qu'une solution est envisagée à Rio lundi et mardi, le chef de la délégation brésilienne à la COP29, André Aranha Corrêa do Lago, est reparti de Bakou pour préparer le G20.

- Ambiance lourde -

Le chiffre de 1.000 milliards d'aide annuelle pour les pays en développement d'ici 2030 est l'estimation du besoin par des économistes réputés, mandatés par l'ONU, Nicholas Stern et Amar Bhattacharya.

Mais tout n'est pas censé venir des pays riches, et c'est tout le problème. Seuls les pays développés sont, selon les textes de l'ONU, obligés d'aider. Mais l'Europe veut un signal des pays émergents comme la Chine qu'ils mettront au pot, volontairement.

Pékin n'est pas perçue ici comme hostile, au contraire. Une réunion entre responsables chinois et européens à Bakou fut une lueur d'espoir dans une semaine morne.

La réélection de Donald Trump et le retrait de la maigre délégation argentine font craindre un retrait des Etats-Unis et de l'Argentine de l'accord de Paris, le moteur diplomatique pour la réduction des gaz à effet de serre. Même si le président argentin, Javier Milei, n'a "pas confirmé" ses intentions à Emmanuel Macron, dimanche à Buenos Aires, selon le Français.

L'inexpérience des Azerbaïdjanais pour présider de telles négociations, visible dans un couac d'ordre du jour à l'ouverture, ainsi que les attaques en pleine COP du président Ilham Aliev contre un pays membre, la France, ont aussi alourdi l'atmosphère.

A fortiori dans un pays qui réprime tout signe de dissidence, y compris chez les militants environnementaux dont plusieurs figures dorment en ce moment derrière les barreaux.

La finance n'est pas le seul point de discorde. Un participant note "une sorte de retour de bâton" de la COP28, qui a arraché l'an dernier un appel à l'abandon progressif des énergies fossiles.

Des pays menés par le groupe arabe et celui comprenant l'Inde et la Chine refusent de s'engager davantage sur la réduction des émissions tant que les négociations financières n'avancent pas.

Sur ce sujet, "nous sommes extrêmement déçus" d'aborder la seconde semaine "avec une page blanche", a déploré samedi une représentante européenne, Veronika Skolasztika Bagi.

Dans ces négociations marathon, les habitués, diplomates ou ministres, parcourent désormais le site de la COP en baskets.

W.Vogt--NZN