Zürcher Nachrichten - La France toujours dans l'attente d'un nouveau Premier ministre, une semaine après la censure de Barnier

EUR -
AED 3.855198
AFN 73.471949
ALL 98.050526
AMD 413.909097
ANG 1.889505
AOA 959.845312
ARS 1067.426754
AUD 1.646985
AWG 1.889278
AZN 1.785028
BAM 1.952189
BBD 2.116905
BDT 125.288282
BGN 1.957891
BHD 0.39579
BIF 3039.638098
BMD 1.049599
BND 1.408908
BOB 7.244808
BRL 6.25414
BSD 1.048471
BTN 88.900275
BWP 14.226231
BYN 3.43112
BYR 20572.136301
BZD 2.113372
CAD 1.486379
CDF 3012.348289
CHF 0.928261
CLF 0.037095
CLP 1023.572336
CNY 7.623343
CNH 7.641698
COP 4554.733953
CRC 526.131944
CUC 1.049599
CUP 27.814368
CVE 110.469931
CZK 25.075977
DJF 186.534593
DKK 7.45803
DOP 63.552804
DZD 140.527604
EGP 53.151997
ERN 15.743982
ETB 133.415935
FJD 2.431395
FKP 0.828466
GBP 0.823358
GEL 2.949663
GGP 0.828466
GHS 15.481716
GIP 0.828466
GMD 75.571324
GNF 9058.037793
GTQ 8.07806
GYD 219.282798
HKD 8.160998
HNL 26.582836
HRK 7.48706
HTG 137.328631
HUF 409.794761
IDR 16744.197031
ILS 3.75896
IMP 0.828466
INR 89.022984
IQD 1373.459817
IRR 44174.985027
ISK 145.904526
JEP 0.828466
JMD 164.296138
JOD 0.74427
JPY 160.122066
KES 135.913507
KGS 91.10624
KHR 4221.486144
KMF 489.244207
KPW 944.638514
KRW 1500.285782
KWD 0.322867
KYD 0.873717
KZT 547.56772
LAK 22962.406643
LBP 93888.733
LKR 304.247302
LRD 188.199102
LSL 18.691431
LTL 3.099192
LVL 0.634892
LYD 5.111652
MAD 10.485137
MDL 19.171274
MGA 4917.093337
MKD 61.581867
MMK 3409.05593
MNT 3566.536635
MOP 8.393876
MRU 41.800288
MUR 48.964029
MVR 16.16539
MWK 1818.006921
MXN 21.115933
MYR 4.652861
MZN 67.058
NAD 18.691431
NGN 1625.986328
NIO 38.578283
NOK 11.701972
NPR 142.239287
NZD 1.813607
OMR 0.404089
PAB 1.048401
PEN 3.898246
PGK 4.241237
PHP 61.396807
PKR 291.945785
PLN 4.27087
PYG 8201.8309
QAR 3.822467
RON 4.967435
RSD 116.950442
RUB 110.732192
RWF 1461.053495
SAR 3.944397
SBD 8.799369
SCR 14.759416
SDG 631.393325
SEK 11.520742
SGD 1.41138
SHP 0.828466
SLE 23.930634
SLL 22009.566816
SOS 599.849082
SRD 36.951056
STD 21724.575839
SVC 9.174207
SYP 2637.148301
SZL 18.681804
THB 35.55149
TJS 11.459543
TMT 3.684092
TND 3.313846
TOP 2.458263
TRY 36.594575
TTD 7.115907
TWD 34.105673
TZS 2492.798165
UAH 43.77983
UGX 3835.90558
USD 1.049599
UYU 45.865173
UZS 13488.05415
VES 51.868047
VND 26649.3133
VUV 124.610478
WST 2.93005
XAF 654.770969
XAG 0.032912
XAU 0.000386
XCD 2.836594
XDR 0.795636
XOF 654.739836
XPF 119.331742
YER 262.793273
ZAR 18.58986
ZMK 9447.652354
ZMW 28.858726
ZWL 337.970382
  • AEX

    2.6800

    896.14

    +0.3%

  • BEL20

    -7.2200

    4239.01

    -0.17%

  • PX1

    28.8400

    7423.4

    +0.39%

  • ISEQ

    28.2800

    9780.7

    +0.29%

  • OSEBX

    0.5800

    1447.7

    +0.04%

  • PSI20

    9.5100

    6352.01

    +0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.7200

    2959.88

    -0.26%

  • N150

    3.3300

    3338.25

    +0.1%

La France toujours dans l'attente d'un nouveau Premier ministre, une semaine après la censure de Barnier

La France toujours dans l'attente d'un nouveau Premier ministre, une semaine après la censure de Barnier

Toujours pas de dénouement pour Matignon une semaine après la censure du gouvernement Barnier. La nomination du nouveau Premier ministre, qui sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure et faire adopter un budget pour 2025, est attendue jeudi.

Taille du texte:

Le président de la République Emmanuel Macron se rend en Pologne et la nomination interviendra "plutôt à son retour" dans la soirée, a précisé à l'AFP une source au sein de l'exécutif.

Si le patron du MoDem, François Bayrou, fait toujours partie des favoris, le maire de Pau fait aussi l'objet de signaux contradictoires, en raison notamment de l'opposition d'une partie de la droite.

Mardi, lors d'une réunion inédite à l'Elysée avec les chefs des communistes, des socialistes, des écologistes, du camp présidentiel et des Républicains, le chef de l'Etat a promis de nommer "dans les 48 heures" le nouveau Premier ministre. Le chef de l'Etat se rend jeudi en Pologne, ce qui limite la fenêtre de tir.

Charge ensuite au locataire de Matignon de négocier avec les partis une participation au gouvernement, ou leur soutien à certains textes dont le budget, ou encore, a minima, un accord de non-censure. Ensuite seulement, il composera son équipe.

La veille, il avait souligné "sa volonté de ne pas dissoudre" l'Assemblée nationale à nouveau d'ici à 2027. Et il avait relevé "une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national".

La gauche réclame toujours que l'un des siens soit nommé à Matignon et s'est engagée à ne pas utiliser le 49.3 pour faire adopter des lois sans vote si, en échange, les opposants s'engagent à ne pas censurer.

- "Contournement de la Constitution"-

"Un engagement ahurissant, un contournement de la Constitution", a réagi Marine Le Pen (RN), "pas mécontente" d'être mise à l'écart. A ce stade, les Français ne semblent pas lui en tenir rigueur si on en croit un sondage Ifop/Fudicial qui lui donne plus de 35% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle.

Mercredi, le président du MoDem semblait conserver sa place parmi les favoris pour Matignon, malgré l'hostilité à droite que lui voue l'ancien Président Nicolas Sarkozy.

Mais le socialiste Olivier Faure est réticent, estimant que le maire de Pau incarnerait une "continuité" du macronisme. Il est cependant resté évasif sur l'attitude de son parti si M. Macron nommait le centriste.

"Il faudra que nous ayons ensuite une discussion avec celui ou celle qui sera nommé", a-t-il dit car, "quelle que soit la situation", il faut que "nous puissions arracher des victoires pour les Français".

De quoi alimenter le procès en trahison déjà lancé par Jean-Luc Mélenchon.

"Pas d'accord de coalition ! Pas de +non-censure+. Revenez à la raison et à la maison !", a lancé le leader des Insoumis mardi soir.

"Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l'entend", a répondu Olivier Faure, accusant LFI d'"affaiblir le collectif" par sa "politique de la chaise vide".

Si ce n'est pas François Bayrou, les noms des ministres Catherine Vautrin et Sébastien Lecornu circulent aussi dans le camp présidentiel.

Cette attente, une semaine après la censure, laisse les Français inquiets (32%), "en colère" (30%) et lassés (24%), selon un sondage Elabe publié mercredi pour BFMTV. Une large majorité d'entre eux se déclare favorable (69%) à un accord de non-censure, mais ils sont presque tout autant (67%) à ne pas croire en la capacité des partis à s'entendre.

- Loi spéciale consensuelle -

Le nouveau Premier ministre aura pour tâche prioritaire de reprendre la difficile rédaction d'un budget pour 2025, laissé en suspens après l'adoption de la censure.

La loi spéciale, présentée en conseil des ministres, n'est en effet composée que de trois articles pour principalement autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget 2024.

Son adoption ne fait guère de doute après son examen lundi à l'Assemblée nationale, puis le 18 décembre au Sénat.

La gauche entend toutefois l'amender pour s'assurer que le barème de l'impôt sur le revenu soit bien indexé sur l'inflation, afin d'éviter qu'un grand nombre de Français voient leur pression fiscale monter.

Mais, dans "un avis très clair" selon Laurent Saint-Martin, le Conseil d'Etat a estimé mardi que cette disposition n'avait pas sa place dans une loi spéciale et devra donc être adopté dans le cadre du budget 2025, avant les déclarations de revenus faites au printemps.

A.Senn--NZN