Zürcher Nachrichten - Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment"

EUR -
AED 3.82212
AFN 73.823639
ALL 98.628703
AMD 414.679735
ANG 1.896775
AOA 952.384548
ARS 1063.751819
AUD 1.664661
AWG 1.873088
AZN 1.767821
BAM 1.960944
BBD 2.124974
BDT 125.769894
BGN 1.956025
BHD 0.392339
BIF 3111.030336
BMD 1.040605
BND 1.421615
BOB 7.272005
BRL 6.510753
BSD 1.052461
BTN 89.435871
BWP 14.367686
BYN 3.444234
BYR 20395.848308
BZD 2.114546
CAD 1.496218
CDF 2986.535462
CHF 0.932368
CLF 0.0376
CLP 1037.472484
CNY 7.5936
CNH 7.607537
COP 4550.657157
CRC 529.691927
CUC 1.040605
CUP 27.576019
CVE 110.553921
CZK 25.110838
DJF 187.411581
DKK 7.461176
DOP 64.028254
DZD 139.601703
EGP 52.967188
ERN 15.609068
ETB 131.500758
FJD 2.411132
FKP 0.82414
GBP 0.825605
GEL 2.923986
GGP 0.82414
GHS 15.47043
GIP 0.82414
GMD 74.923825
GNF 9092.762937
GTQ 8.107187
GYD 220.025011
HKD 8.086361
HNL 26.716205
HRK 7.464158
HTG 137.659759
HUF 415.19756
IDR 16999.835505
ILS 3.773773
IMP 0.82414
INR 88.574694
IQD 1378.716373
IRR 43796.441423
ISK 144.518851
JEP 0.82414
JMD 164.822329
JOD 0.7381
JPY 163.173549
KES 134.49788
KGS 90.532511
KHR 4232.060024
KMF 485.051744
KPW 936.543473
KRW 1506.935769
KWD 0.320454
KYD 0.877
KZT 550.18313
LAK 23052.466618
LBP 94245.606217
LKR 306.734565
LRD 190.489654
LSL 18.996929
LTL 3.072635
LVL 0.629452
LYD 5.148505
MAD 10.509666
MDL 19.338725
MGA 4896.844423
MKD 61.528814
MMK 3379.842842
MNT 3535.973974
MOP 8.424096
MRU 41.823704
MUR 49.002228
MVR 16.024575
MWK 1824.886678
MXN 21.152123
MYR 4.68844
MZN 66.496857
NAD 18.996929
NGN 1619.316019
NIO 38.73122
NOK 11.810814
NPR 143.101042
NZD 1.839271
OMR 0.40064
PAB 1.052551
PEN 3.932415
PGK 4.263182
PHP 61.586101
PKR 292.787582
PLN 4.250359
PYG 8215.549385
QAR 3.837091
RON 4.976358
RSD 117.001439
RUB 107.646393
RWF 1423.433666
SAR 3.909662
SBD 8.723965
SCR 14.51076
SDG 625.920935
SEK 11.461135
SGD 1.413609
SHP 0.82414
SLE 23.728364
SLL 21820.95933
SOS 595.615973
SRD 36.59599
STD 21538.412292
SVC 9.209156
SYP 2614.550291
SZL 18.994823
THB 35.945079
TJS 11.461062
TMT 3.652522
TND 3.338292
TOP 2.437202
TRY 36.495696
TTD 7.146746
TWD 33.981776
TZS 2483.136297
UAH 44.17477
UGX 3831.011929
USD 1.040605
UYU 46.701601
UZS 13536.506255
VES 53.072028
VND 26496.392222
VUV 123.542651
WST 2.874969
XAF 657.6821
XAG 0.035257
XAU 0.000398
XCD 2.812286
XDR 0.802806
XOF 657.6821
XPF 119.331742
YER 260.541317
ZAR 19.016309
ZMK 9366.687735
ZMW 29.126399
ZWL 335.074226
  • AEX

    -9.7300

    882.9

    -1.09%

  • BEL20

    -42.5100

    4208.67

    -1%

  • PX1

    -72.3700

    7312.1

    -0.98%

  • ISEQ

    -37.9400

    9690.42

    -0.39%

  • OSEBX

    -3.5400

    1410.68

    -0.25%

  • PSI20

    25.1800

    6319.81

    +0.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    47.0600

    3082.94

    +1.55%

  • N150

    -34.0500

    3239.94

    -1.04%

Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment"
Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment" / Photo: Grigory SYSOYEV - POOL/AFP

Poutine se dit prêt à rencontrer Trump "à n'importe quel moment"

Vladimir Poutine s'est dit jeudi lors de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée prêt à rencontrer "à n'importe quel moment" le président élu américain Donald Trump, qui a récemment appelé à un cessez-le-feu et des négociations entre l'Ukraine et la Russie.

Taille du texte:

"Je ne sais pas quand je vais le voir. Il ne dit rien à ce sujet. Je ne lui ai pas parlé depuis plus de quatre ans. Je suis prêt à le faire, bien sûr. A n'importe quel moment", a déclaré le président russe.

"Et je serai également prêt à une rencontre, s'il le veut", a-t-il ajouté.

Cette séance de questions-réponses, retransmise en direct à la télévision, a eu lieu sous divers formats quasiment chaque année depuis l'arrivée au pouvoir de M. Poutine il y a un quart de siècle.

Elle a eu lieu cette fois-ci à un mois du retour à la présidence américaine de l'imprévisible Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier.

Le républicain a maintes fois promis de ramener la paix en Ukraine "en 24 heures" et a déjà appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des pourparlers.

Mais le flou qui entoure son plan suscite l'inquiétude de l'Ukraine, en difficulté sur le front et qui ne veut pas être forcée à accepter des conditions défavorables.

Vladimir Poutine a au contraire estimé que la Russie était devenue "bien plus forte au cours des deux-trois dernières années", l'assaut en Ukraine ayant été lancé en février 2022.

"Si nous rencontrons un jour le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à nous dire", a-t-il dit.

- Avancée en Ukraine -

Vladimir Poutine a affiché sa confiance en estimant que la situation "changeait radicalement" sur le front en Ukraine, où ses soldats avancent "par kilomètres carrés".

Ses troupes ont l'avantage et progressent à un rythme inédit depuis les premiers mois de 2022.

L'armée russe a ainsi fait chuter les forteresses ukrainiennes d'Avdiïvka en février et de Vougledar en octobre et se trouve aujourd'hui aux portes de plusieurs villes d'importance militaire, telles que Pokrovsk, Kourakhové et Koupiansk.

Vladimir Poutine a en revanche admis ne pas pouvoir donner de "date précise" à laquelle son armée parviendrait à repousser les forces ukrainiennes de la région russe de Koursk, dont elles contrôlent une petite partie depuis une offensive surprise en août.

"Nous allons absolument les mettre en échec", a néanmoins assuré le président russe.

Cette offensive, la plus importante en territoire russe depuis la Deuxième guerre mondiale, est source d'embarras pour le Kremlin, qui veut persuader que l'assaut en Ukraine n'a pas d'impact sur la vie quotidienne des Russes.

Les Ukrainiens occupent encore des centaines de kilomètres carrés dans la région de Koursk malgré des tentatives des troupes russes, épaulées selon Kiev par des soldats nord-coréens, de les en déloger.

- "Duel" avec l'Occident -

Le contexte de tensions toujours plus fortes entre la Russie et l'Occident était aussi très présent dans les réponses du président russe.

Il a encensé son nouveau missile Orechnik, une "arme moderne" qui peut porter une charge nucléaire et frapper à des milliers de kilomètres.

L'armée russe a utilisé ce missile pour la première fois le 21 novembre contre la ville ukrainienne de Dnipro. M. Poutine l'a présenté comme une réponse aux récentes frappes ukrainiennes contre le sol russe à l'aide de missiles américains et britanniques.

Il a menacé de frapper Kiev, et même directement les pays occidentaux qui arment l'Ukraine.

Jeudi, Vladimir Poutine a proposé à l'Occident un "duel de haute technologie du XXIe siècle" entre l'Orechnik russe et les moyens de défense antiaérienne occidentaux.

"Qu'ils déterminent une cible, disons Kiev", a-t-il lancé. "On lancera une frappe là-bas, et on verra ce qui se passe."

- Inflation -

Autre sujet international d'importance pour la Russie, M. Poutine a assuré que la chute en Syrie de Bachar al-Assad, allié proche de Moscou, n'était pas une "défaite" pour la Russie.

Au contraire, Moscou a, selon lui, "atteint" son objectif qui était d'"éviter qu'une enclave terroriste" y soit créée.

Le sort des deux bases militaires russes en Syrie, cruciales pour les opérations russes en Méditerranée, est cependant en suspens. Un sujet d'embarras pour le président russe, qui avait engagé en 2015 ses forces en Syrie en soutien au président syrien déchu.

Vladimir Poutine a dit avoir "l'intention" de rencontrer Bachar al-Assad, qui a trouvé refuge en Russie avec sa famille.

Le dirigeant russe a aussi admis jeudi que l'inflation élevée en Russie était un "signal préoccupant", rare aveu formulé dès le début de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée.

L'économie russe, après avoir résisté ces trois dernières années, donne des signes d'essoufflement, avec une inflation tenace qui ronge le pouvoir d'achat, une envolée des taux d'intérêt qui handicape les entreprises, la chute du rouble et des perspectives maussades pour 2025.

"La situation de l'économie dans son ensemble en Russie est stable, malgré les menaces extérieures et les tentatives d'influence", a toutefois tenté de convaincre Vladimir Poutine face aux journalistes dans ce show regardé par des millions de Russes.

F.E.Ackermann--NZN