Zürcher Nachrichten - Pakistan: Imran Khan met fin à sa "longue marche" mais continue à exiger des élections

EUR -
AED 3.873085
AFN 71.98403
ALL 98.091865
AMD 410.865926
ANG 1.906142
AOA 961.670233
ARS 1051.538092
AUD 1.632295
AWG 1.89276
AZN 1.796773
BAM 1.955638
BBD 2.135523
BDT 126.389518
BGN 1.958718
BHD 0.396967
BIF 3123.440963
BMD 1.054463
BND 1.417882
BOB 7.308394
BRL 6.112667
BSD 1.057612
BTN 88.859931
BWP 14.458801
BYN 3.461213
BYR 20667.465977
BZD 2.131923
CAD 1.486845
CDF 3021.035587
CHF 0.936297
CLF 0.037463
CLP 1028.384713
CNY 7.626405
CNH 7.630566
COP 4744.106555
CRC 538.255361
CUC 1.054463
CUP 27.943258
CVE 110.255856
CZK 25.271148
DJF 188.334381
DKK 7.463529
DOP 63.724715
DZD 140.438353
EGP 51.981689
ERN 15.816938
ETB 128.080678
FJD 2.399904
FKP 0.832305
GBP 0.835681
GEL 2.883997
GGP 0.832305
GHS 16.895599
GIP 0.832305
GMD 74.867216
GNF 9114.244125
GTQ 8.168323
GYD 221.171657
HKD 8.209133
HNL 26.709785
HRK 7.521754
HTG 139.038469
HUF 408.314303
IDR 16764.161957
ILS 3.948029
IMP 0.832305
INR 89.078624
IQD 1385.485097
IRR 44384.968904
ISK 145.147177
JEP 0.832305
JMD 167.96607
JOD 0.747724
JPY 162.746281
KES 136.968641
KGS 91.215016
KHR 4272.645655
KMF 491.985906
KPW 949.015895
KRW 1471.950676
KWD 0.32429
KYD 0.881427
KZT 525.596411
LAK 23240.072622
LBP 94711.445261
LKR 308.984375
LRD 194.603861
LSL 19.241504
LTL 3.113554
LVL 0.637834
LYD 5.165572
MAD 10.544126
MDL 19.217406
MGA 4919.592002
MKD 61.604891
MMK 3424.85323
MNT 3583.063688
MOP 8.480797
MRU 42.220499
MUR 49.781576
MVR 16.291845
MWK 1833.947905
MXN 21.463322
MYR 4.713979
MZN 67.384089
NAD 19.241504
NGN 1756.545202
NIO 38.916773
NOK 11.69185
NPR 142.176209
NZD 1.797139
OMR 0.405466
PAB 1.057612
PEN 4.015067
PGK 4.252647
PHP 61.930171
PKR 293.652946
PLN 4.319842
PYG 8252.315608
QAR 3.85558
RON 4.982551
RSD 116.987298
RUB 105.311966
RWF 1452.579533
SAR 3.960703
SBD 8.847383
SCR 14.594154
SDG 634.2631
SEK 11.576538
SGD 1.416885
SHP 0.832305
SLE 23.83472
SLL 22111.557433
SOS 604.449871
SRD 37.238876
STD 21825.245831
SVC 9.254233
SYP 2649.368641
SZL 19.234405
THB 36.739624
TJS 11.274465
TMT 3.701164
TND 3.336823
TOP 2.469661
TRY 36.323111
TTD 7.181404
TWD 34.245573
TZS 2813.266686
UAH 43.686277
UGX 3881.678079
USD 1.054463
UYU 45.386236
UZS 13537.877258
VES 48.222799
VND 26772.804141
VUV 125.187913
WST 2.943628
XAF 655.902604
XAG 0.034867
XAU 0.000411
XCD 2.849738
XDR 0.796734
XOF 655.902604
XPF 119.331742
YER 263.483869
ZAR 19.17963
ZMK 9491.432086
ZMW 29.037592
ZWL 339.536511
  • AEX

    -11.9800

    862.5

    -1.37%

  • BEL20

    -77.1200

    4160.15

    -1.82%

  • PX1

    -41.6700

    7269.63

    -0.57%

  • ISEQ

    -96.1300

    9713.24

    -0.98%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    53.5500

    6428.13

    +0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -132.9600

    2802.09

    -4.53%

  • N150

    -1.3300

    3313.22

    -0.04%

Pakistan: Imran Khan met fin à sa "longue marche" mais continue à exiger des élections
Pakistan: Imran Khan met fin à sa "longue marche" mais continue à exiger des élections / Photo: Aamir QURESHI - AFP

Pakistan: Imran Khan met fin à sa "longue marche" mais continue à exiger des élections

L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi à Islamabad à la tête de plusieurs milliers de ses supporteurs, les a ensuite appelés à se disperser, mais en lançant un ultimatum au gouvernement, sommé de convoquer sous six jours des élections.

Taille du texte:

La police pakistanaise avait dès mercredi matin verrouillé l'accès à la capitale, placée sous haute surveillance, et bloqué plusieurs routes de province y menant, pour empêcher la "longue marche" convoquée par M. Khan d'atteindre Islamabad.

Des échauffourées ont éclaté toute la journée entre la police, qui a recouru aux gaz lacrymogènes, et les manifestants qui ont tenté d'enlever les barrages placés sur la route d'Islamabad. En fin de soirée, un ordre de la Cour suprême a finalement contraint la police à laisser entrer les marcheurs dans la capitale.

Renversé le 10 avril par une motion de censure, M. Khan et son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice), ont organisé de vastes rassemblements dans le pays pour faire pression sur la fragile coalition au pouvoir, imposée selon lui par une "conspiration étrangère".

Après une journée et une nuit de forte tension, l'ancien joueur vedette de cricket s'est adressé à une foule de quelques milliers de supporteurs dans le centre de la capitale, bien moins que ce qu'il avait escompté.

"Le message que je lance à ce gouvernement importé, c'est qu'il doit annoncer des élections sous six jours. Dissolvez les assemblées et convoquez une élection en juin", a-t-il déclaré, prévenant que si ce n'était pas le cas, il organiserait un nouveau rassemblement dès la semaine prochaine.

- Heurts avec la police -

Il a ensuite appelé à la fin de la présente marche et ses partisans ont commencé à se disperser. La date limite pour la tenue des élections législatives est fixée à octobre 2023, ce qui correspondait à la fin du mandat de M. Khan, élu en 2018.

Après avoir hésité, le gouvernement du Premier ministre Shehbaz Sharif semble avoir fait le choix de tenter de redresser un peu l'économie du pays, avant de se présenter devant les électeurs.

Imran Khan a été poussé sur la touche, car sa propre coalition a éclaté sous l'effet du délabrement de l'économie, avec une croissance restée nulle depuis trois ans, une inflation élevée, une roupie faible et une dette qui s'est creusée, ainsi que la détérioration de la situation sécuritaire.

La Commission pakistanaise des droits humains s'est déclarée "très préoccupée par les méthodes autoritaires des forces de l'ordre". "La réaction excessive de l’Etat a déclenché, plus qu’elle n’a empêché, la violence dans les rues", a-t-elle twitté.

Le gouvernement s'était dit mardi déterminé à empêcher la tenue d'un événement qui ne viserait qu'à "diviser la nation et propager le chaos".

- La Cour suprême intervient -

Mais alors que la situation s'envenimait en plusieurs endroits, la Cour suprême est intervenue en début de soirée pour ordonner au gouvernement de laisser les marcheurs se rassembler dans la capitale, bien à l'écart des bâtiments ministériels fortement protégés, pour peu que ceux-ci restent pacifiques.

Elle a aussi mis en demeure les autorités de libérer les personnes détenues par la police les 24 dernières heures. Au total, 1.700 personnes ont été arrêtées depuis que la police avait commencé à perquisitionner des maisons de partisans du PTI dans la nuit de lundi à mardi, selon le ministre de l'Intérieur, Rana Sanaullah.

Imran Khan avait fait une arrivée spectaculaire sur la marche, partie de la province du Khyber Pakhtunkhwa, bastion du PTI qui la gouverne. Il avait atterri dans son hélicoptère personnel sur une autoroute au milieu de ses partisans en voiture ou à pied agitant des drapeaux aux couleurs rouge et vert du PTI.

Il avait été élu en 2018 en dénonçant la corruption des élites symbolisée par la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) de M. Sharif et le Parti du peuple pakistanais (PPP) de la famille Bhutto, deux partis longtemps rivaux qui ont dominé la vie politique nationale pendant des décennies.

M. Khan s'est accroché au pouvoir, au risque de polariser un peu plus la société pakistanaise. Engagé depuis plusieurs mois dans une surenchère rhétorique, il n'a pas hésité à prétendre que sa chute était le fruit d'une "conspiration" ourdie par les États-Unis. L'accusation a été jugée fantaisiste par Washington.

Mais il a finalement dû se résoudre à voir la PML-N et le PPP revenir au pouvoir, cette fois-ci associés dans un gouvernement de coalition.

T.L.Marti--NZN