Zürcher Nachrichten - Ukraine: renforts militaires américains en Europe de l'Est pour rassurer les alliés

EUR -
AED 3.846458
AFN 71.211176
ALL 97.412843
AMD 406.811894
ANG 1.887241
AOA 956.640935
ARS 1051.428592
AUD 1.608171
AWG 1.887622
AZN 1.787721
BAM 1.94682
BBD 2.114156
BDT 125.138011
BGN 1.955509
BHD 0.394704
BIF 3034.333258
BMD 1.047225
BND 1.407209
BOB 7.235625
BRL 6.090347
BSD 1.047075
BTN 88.4754
BWP 14.296058
BYN 3.427092
BYR 20525.602023
BZD 2.110863
CAD 1.463847
CDF 3005.534618
CHF 0.928583
CLF 0.03695
CLP 1019.567969
CNY 7.576459
CNH 7.597437
COP 4597.630131
CRC 532.296452
CUC 1.047225
CUP 27.751452
CVE 110.613091
CZK 25.354142
DJF 186.112546
DKK 7.458821
DOP 63.25565
DZD 139.901282
EGP 52.012714
ERN 15.708369
ETB 129.23088
FJD 2.379611
FKP 0.826592
GBP 0.831973
GEL 2.853676
GGP 0.826592
GHS 16.598349
GIP 0.826592
GMD 74.352935
GNF 9037.548191
GTQ 8.083713
GYD 219.089433
HKD 8.150638
HNL 26.363899
HRK 7.470124
HTG 137.485836
HUF 411.088281
IDR 16675.428446
ILS 3.890063
IMP 0.826592
INR 88.480582
IQD 1372.387829
IRR 44093.391567
ISK 146.108348
JEP 0.826592
JMD 166.302915
JOD 0.742584
JPY 161.458939
KES 135.614106
KGS 90.595555
KHR 4241.259434
KMF 491.829597
KPW 942.501737
KRW 1466.554465
KWD 0.322158
KYD 0.872675
KZT 519.294876
LAK 22997.052059
LBP 93778.962407
LKR 304.684618
LRD 188.762185
LSL 18.965252
LTL 3.092182
LVL 0.633456
LYD 5.115689
MAD 10.486854
MDL 19.069043
MGA 4891.586326
MKD 61.525564
MMK 3401.344628
MNT 3558.469111
MOP 8.394618
MRU 41.799981
MUR 48.593488
MVR 16.179757
MWK 1817.981712
MXN 21.385321
MYR 4.675828
MZN 66.925952
NAD 18.964918
NGN 1774.186923
NIO 38.527419
NOK 11.597222
NPR 141.561038
NZD 1.78822
OMR 0.403194
PAB 1.04717
PEN 3.974207
PGK 4.216653
PHP 61.815578
PKR 291.021899
PLN 4.344987
PYG 8218.776313
QAR 3.812683
RON 4.977038
RSD 116.989628
RUB 106.083365
RWF 1435.744917
SAR 3.931627
SBD 8.750118
SCR 14.091129
SDG 629.903184
SEK 11.589368
SGD 1.409667
SHP 0.826592
SLE 23.651533
SLL 21959.781063
SOS 598.485238
SRD 37.077012
STD 21675.434737
SVC 9.162736
SYP 2631.183058
SZL 18.975788
THB 36.383713
TJS 11.152657
TMT 3.675758
TND 3.301902
TOP 2.452702
TRY 36.169354
TTD 7.108213
TWD 34.046633
TZS 2777.615603
UAH 43.232448
UGX 3869.006119
USD 1.047225
UYU 44.622895
UZS 13488.252609
VES 48.454165
VND 26623.067216
VUV 124.328608
WST 2.923423
XAF 652.945238
XAG 0.034027
XAU 0.000392
XCD 2.830177
XDR 0.798815
XOF 651.373441
XPF 119.331742
YER 261.711912
ZAR 18.966175
ZMK 9426.275251
ZMW 28.876803
ZWL 337.205892
  • AEX

    7.5600

    866.13

    +0.88%

  • BEL20

    21.5100

    4158.9

    +0.52%

  • PX1

    15.1200

    7213.32

    +0.21%

  • ISEQ

    -42.4100

    9596.66

    -0.44%

  • OSEBX

    12.6300

    1464.83

    +0.87%

  • PSI20

    7.6200

    6360.47

    +0.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    42.8900

    2902.44

    +1.5%

  • N150

    -2.2900

    3270.71

    -0.07%

Ukraine: renforts militaires américains en Europe de l'Est pour rassurer les alliés
Ukraine: renforts militaires américains en Europe de l'Est pour rassurer les alliés

Ukraine: renforts militaires américains en Europe de l'Est pour rassurer les alliés

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi l'envoi de 3.000 soldats américains supplémentaires en Europe de l'Est pour défendre les pays de l'Otan "contre toute agression", tandis que la France et l'Allemagne annonçaient de nouveaux efforts diplomatiques pour tenter de convaincre Moscou de retirer ses troupes massées aux frontières de l'Ukraine.

Taille du texte:

"Tant que (le président russe Vladimir Poutine) ne cessera pas de se montrer agressif, nous ferons tout pour assurer nos alliés de l'Otan que nous sommes là, et que l'article 5 est une obligation sacrée", a déclaré le président Joe Biden en référence à l'article de la charte de l'Otan qui engage les alliés à se défendre les uns les autres.

Ces troupes s'ajoutent aux 8.500 militaires placés en état d'alerte fin janvier par le président Biden pour être déployés dans la force de réaction rapide de l'Otan en cas de besoin.

"Ces mouvements sont un message sans ambiguïté que nous adressons au monde pour montrer que nous sommes prêts à rassurer nos alliés de l'Otan et déterminés à les défendre contre toute agression", a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense John Kirby.

Pour autant, il ne s'agit que de renforcer le "flanc oriental" de l'Alliance atlantique et de rassurer les pays frontaliers de l'Otan, qui craignent un élargissement à leur territoire d'une éventuelle invasion russe de l'Ukraine.

"Ces forces ne vont pas se battre en Ukraine", qui n'appartient pas à l'Otan, a précisé John Kirby, soulignant qu'il s'agissait d'un redéploiement temporaire.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko, cité par l'agence Interfax, a fustigé une mesure "injustifiée, destructrice, augmentant les tensions militaires et réduisant le champ pour les décisions politiques".

- Ballet diplomatique -

La Pologne et la Roumanie se sont félicitées de l'arrivée de ces renforts dans les prochains jours.

Le chef de l'Otan, Jens Stoltenberg, s'est lui aussi réjoui de ces annonces, soulignant que l'Alliance atlantique envisageait également de déployer "des forces tactiques" sur son flanc sud-est.

De leur côté, Joe Biden et son homologue français Emmanuel Macron se sont engagés lors d'un entretien téléphonique mercredi à coordonner leur réponse à la Russie, selon la Maison Blanche.

L'Elysée a annoncé que le président français, qui n'a pas exclu de se rendre à Moscou pour tenter de trouver une solution diplomatique, allait avoir un nouvel entretien avec Vladimir Poutine jeudi à 18h00 françaises.

Le chancelier allemand, attendu la semaine prochaine à Washington, a lui indiqué qu'il se rendrait "bientôt" à Moscou pour des entretiens avec M. Poutine.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a été reçu par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au lendemain des visites des chefs des gouvernements britannique et polonais, et le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est un fournisseur de drones de combat à l'Ukraine, est attendu jeudi à Kiev.

Les Occidentaux accusent Moscou depuis fin 2021 d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l'Ukraine en vue d'une potentielle invasion.

La Russie dément toute velléité en ce sens, affirmant vouloir seulement garantir sa sécurité.

Vladimir Poutine, qui a dit mardi espérer "une solution", s'est entretenu mercredi au téléphone avec le Premier ministre britannique Boris Johnson, et les deux hommes se sont accordés sur la nécessité de trouver une "résolution pacifique", selon Londres.

Moscou a fait savoir que M. Poutine avait évoqué "le manque de volonté de l'Otan de répondre de manière adéquate aux préoccupations légitimes de la Russie" concernant sa sécurité.

- Conflit "pas inévitable" -

"Nous ne pensons pas que le conflit soit inévitable", a insisté le porte-parole du Pentagone, réaffirmant que la diplomatie américaine avait "offert à la Russie une voie vers la désescalade".

Pour "dissuader" Moscou de passer à l'offensive, Américains et Européens multiplient les menaces de sanctions économiques "sans précédent" et de soutien militaire à Kiev.

La Russie dément toute volonté d'invasion, affirmant vouloir seulement garantir sa sécurité. Mais elle estime qu'une désescalade n'est possible qu'en garantissant la fin de la politique d'élargissement de l'Otan, notamment à l'Ukraine, et un retrait d'Europe de l'Est de ses capacités militaires.

Le quotidien espagnol El Pais a publié le détail des réponses américaines aux exigences russes, des documents dont le département d'Etat américain a confirmé l'authenticité mercredi.

Washington y propose que les rivaux s'engagent à ne pas déployer de moyens militaires offensifs en Ukraine, que Moscou inspecte certaines infrastructures militaires qui l'inquiètent en Europe, et que les deux pays s'accordent sur des mesures de contrôle des armements.

Les Etats-Unis se disent également prêts à discuter de l'"indivisibilité de la sécurité". Le Kremlin se fonde sur ce concept pour réclamer un recul de l'Otan de son voisinage, arguant que la sécurité des uns ne peut se faire aux dépens de celle d'autres, en dépit du droit de chaque Etat, et donc de l'Ukraine, à choisir ses alliances.

Moscou prépare actuellement sa réponse formelle.

bur-alf-fff-sl/iba/ob

I.Widmer--NZN