Zürcher Nachrichten - Poussé vers la sortie, Boris Johnson s'accroche coûte que coûte à son poste

EUR -
AED 3.889183
AFN 71.737571
ALL 98.132997
AMD 409.225232
ANG 1.899671
AOA 964.599267
ARS 1057.242735
AUD 1.628259
AWG 1.900647
AZN 1.794683
BAM 1.955443
BBD 2.128312
BDT 125.956987
BGN 1.955461
BHD 0.399131
BIF 3112.860661
BMD 1.058857
BND 1.417054
BOB 7.283669
BRL 6.082285
BSD 1.054057
BTN 88.945449
BWP 14.380508
BYN 3.449002
BYR 20753.5882
BZD 2.124712
CAD 1.484088
CDF 3033.62413
CHF 0.936432
CLF 0.03737
CLP 1031.146428
CNY 7.663266
CNH 7.659053
COP 4663.087732
CRC 536.806992
CUC 1.058857
CUP 28.059698
CVE 110.244858
CZK 25.29501
DJF 187.704569
DKK 7.459216
DOP 63.508996
DZD 141.267524
EGP 52.372947
ERN 15.882848
ETB 130.479893
FJD 2.402755
FKP 0.835773
GBP 0.835965
GEL 2.895998
GGP 0.835773
GHS 16.811928
GIP 0.835773
GMD 75.178395
GNF 9083.426191
GTQ 8.143512
GYD 220.51971
HKD 8.242309
HNL 26.625387
HRK 7.553098
HTG 138.466009
HUF 406.533113
IDR 16770.699322
ILS 3.959404
IMP 0.835773
INR 89.367811
IQD 1380.912907
IRR 44583.154415
ISK 144.501697
JEP 0.835773
JMD 167.291015
JOD 0.750839
JPY 163.876581
KES 136.761754
KGS 91.596627
KHR 4259.262033
KMF 494.035988
KPW 952.970485
KRW 1475.569683
KWD 0.32563
KYD 0.878348
KZT 525.928877
LAK 23156.987783
LBP 94390.645726
LKR 307.096792
LRD 193.423794
LSL 19.089593
LTL 3.126528
LVL 0.640492
LYD 5.148302
MAD 10.553472
MDL 19.152682
MGA 4927.146315
MKD 61.523759
MMK 3439.124741
MNT 3597.994469
MOP 8.451855
MRU 42.025719
MUR 49.23062
MVR 16.358998
MWK 1827.783315
MXN 21.481182
MYR 4.744204
MZN 67.654933
NAD 19.089593
NGN 1766.204789
NIO 38.793279
NOK 11.664231
NPR 142.307344
NZD 1.799018
OMR 0.407745
PAB 1.054007
PEN 4.006468
PGK 4.240265
PHP 62.134004
PKR 292.816466
PLN 4.313576
PYG 8215.886871
QAR 3.844098
RON 4.975673
RSD 116.980344
RUB 105.624971
RWF 1447.949126
SAR 3.975036
SBD 8.88425
SCR 14.356313
SDG 636.917254
SEK 11.573079
SGD 1.41828
SHP 0.835773
SLE 23.958456
SLL 22203.697248
SOS 602.395628
SRD 37.488815
STD 21916.192572
SVC 9.223402
SYP 2660.408674
SZL 19.082694
THB 36.604709
TJS 11.21558
TMT 3.716586
TND 3.331491
TOP 2.479945
TRY 36.641203
TTD 7.15576
TWD 34.400131
TZS 2803.814207
UAH 43.653736
UGX 3870.292875
USD 1.058857
UYU 45.201741
UZS 13505.170252
VES 48.421804
VND 26910.838985
VUV 125.709576
WST 2.955894
XAF 655.843368
XAG 0.033979
XAU 0.000406
XCD 2.861613
XDR 0.801861
XOF 655.86814
XPF 119.331742
YER 264.581812
ZAR 19.005095
ZMK 9530.97796
ZMW 29.067062
ZWL 340.951374
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

Poussé vers la sortie, Boris Johnson s'accroche coûte que coûte à son poste

Poussé vers la sortie, Boris Johnson s'accroche coûte que coûte à son poste

Confronté à une avalanche de départs de son gouvernement et à des appels à la démission, le Premier ministre britannique Boris Johnson a affiché mercredi sa détermination à rester au pouvoir, malgré la crise sans précédent dans laquelle l'ont plongé les scandales à répétition.

Taille du texte:

Loin du triomphe de ses débuts à Downing Street en 2019 sous la promesse de réaliser le Brexit, le chef du gouvernement conservateur a affronté mercredi la journée la plus difficile de son mandat, cerné par les affaires embarrassantes et leur flot d'accusations de mensonges.

Selon plusieurs médias britanniques, une délégation comprenant plusieurs ministres de premier plan s'apprêtait à lui demander de démissionner. Interrogé à cet égard lors d'une audition devant les chefs des commissions parlementaires, Boris Johnson a rétorqué qu'il n'allait pas "commenter en direct les événements politiques". "Nous allons continuer avec le gouvernement de ce pays", a-t-il affirmé, quelques instants après avoir affirmé qu'il passait une semaine "formidable".

Sans crier gare, les ministres de la Santé Sajid Javid et des Finances Rishi Sunak ont claqué la porte mardi soir, déclenchant l'hémorragie. D'autres membres du gouvernement, de rang moins élevé, ont à leur tour jeté l'éponge les uns après les autres, portant à plus de 30 le nombre total de départs mercredi après-midi.

Boris Johnson est resté combatif. Il a jugé qu'il ne serait pas "responsable" de quitter le pouvoir dans le contexte actuel, entre crise du pouvoir d'achat et guerre en Ukraine.

Un peu plus tôt, lors de la séance hebdomadaire de questions devant les députés, ponctuée de rires et de moqueries sonores, Boris Johnson a affirmé que le "mandat colossal" qui lui avait été confié par les électeurs en 2019 lui conférait le devoir de "continuer".

Le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer, a fustigé un "spectacle pathétique" de fin de règne, tandis que le leader du parti nationaliste écossais SNP à la chambre des communes, Ian Blackford, a exigé la tenue d'élections anticipées. Une idée que Boris Johnson a rejetée d'un revers de main dans l'après-midi.

- "Bye Boris" -

Les ministres démissionnaires ont eu des mots durs pour le chef du gouvernement, mettant en cause son honnêteté.

Devant les députés, Sajid Javid a détaillé les raisons de son départ, convaincu que Boris Johnson ne changerait pas: "ça suffit", a-t-il lancé, avant que certains députés ne reprennent un "bye Boris" moqueur lancé par l'un d'eux.

M. Johnson a reconnu avoir fait une "erreur" en nommant en février dans son gouvernement Chris Pincher, "whip" en chef adjoint chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs. Ce dernier a démissionné la semaine dernière après avoir été accusé d'attouchements sur deux hommes.

Après avoir affirmé l'inverse, Downing Street a reconnu mardi que le Premier ministre avait été informé dès 2019 d'anciennes accusations à l'encontre de M. Pincher, mais qu'il les avait "oubliées".

- "Intégrité" en question -

Pour M. Javid, 52 ans, les Britanniques sont en droit d'attendre "de l'intégrité de la part de leur gouvernement".

Boris Johnson a rapidement remplacé les deux démissionnaires en nommant son ministre de l'Education Nadhim Zahawi aux Finances et Steve Barclay, jusque-là chargé de la coordination gouvernementale, à la Santé. Mais depuis les départs se sont multipliés. Mercredi en début d'après-midi, cinq secrétaires d'Etat ont annoncé conjointement leur démission, appelant Boris Johnson à quitter le pouvoir. Une sixième démission parmi les secrétaires d'Etat a suivi quelques minutes plus tard.

Selon un sondage Savanta ComRes publié mercredi, 72% des Britanniques estiment que le Premier ministre devrait démissionner.

Déjà considérablement affaibli par le scandale des fêtes illégales organisées à Downing Street pendant la pandémie de Covid-19, M. Johnson a survécu il y a quelques semaines à un vote de défiance de son propre camp.

Mais selon la presse britannique, en coulisses, les anti-Johnson sont à la manoeuvre pour permettre un nouveau vote rapidement, en changeant la règle actuelle qui protège le chef du gouvernement pour encore 11 mois. Le bureau exécutif du puissant "Comité 1922", compétent pour trancher la question, devait se réunir dans l'après-midi mercredi.

W.F.Portman--NZN