Zürcher Nachrichten - Disparitions au Mexique: l'ex-procureur général arrêté, 64 policiers et militaires recherchés

EUR -
AED 3.879106
AFN 71.836244
ALL 97.811336
AMD 409.193719
ANG 1.896546
AOA 964.767481
ARS 1057.965564
AUD 1.621423
AWG 1.895185
AZN 1.793297
BAM 1.948627
BBD 2.124799
BDT 125.757076
BGN 1.951427
BHD 0.39801
BIF 3108.08826
BMD 1.056122
BND 1.409724
BOB 7.298135
BRL 6.108237
BSD 1.052341
BTN 88.868865
BWP 14.317499
BYN 3.443855
BYR 20699.997333
BZD 2.121212
CAD 1.475794
CDF 3031.070946
CHF 0.934325
CLF 0.037176
CLP 1025.800392
CNY 7.651811
CNH 7.654574
COP 4638.901086
CRC 534.935915
CUC 1.056122
CUP 27.987241
CVE 109.860593
CZK 25.288005
DJF 187.391967
DKK 7.459751
DOP 63.377302
DZD 140.847301
EGP 52.439323
ERN 15.841835
ETB 129.521173
FJD 2.396555
FKP 0.833615
GBP 0.833122
GEL 2.899058
GGP 0.833615
GHS 16.763293
GIP 0.833615
GMD 74.453318
GNF 9069.699448
GTQ 8.124094
GYD 220.059938
HKD 8.219219
HNL 26.589625
HRK 7.533594
HTG 138.242425
HUF 409.331816
IDR 16812.516711
ILS 3.95249
IMP 0.833615
INR 89.124787
IQD 1378.525516
IRR 44468.030174
ISK 145.4805
JEP 0.833615
JMD 166.908754
JOD 0.749106
JPY 164.434545
KES 136.739257
KGS 91.358758
KHR 4274.306342
KMF 490.859257
KPW 950.509681
KRW 1474.515714
KWD 0.324737
KYD 0.876972
KZT 522.187777
LAK 23073.283512
LBP 94236.698004
LKR 306.175837
LRD 191.527689
LSL 19.023949
LTL 3.118455
LVL 0.638837
LYD 5.133153
MAD 10.514196
MDL 19.125777
MGA 4918.962692
MKD 61.523484
MMK 3430.244075
MNT 3588.703562
MOP 8.436544
MRU 41.882224
MUR 48.89539
MVR 16.317201
MWK 1824.808623
MXN 21.30283
MYR 4.718227
MZN 67.549792
NAD 19.026462
NGN 1768.803991
NIO 38.727806
NOK 11.64068
NPR 142.191924
NZD 1.793975
OMR 0.406608
PAB 1.052326
PEN 3.993599
PGK 4.234453
PHP 62.304351
PKR 292.445633
PLN 4.337977
PYG 8195.907685
QAR 3.837872
RON 4.975922
RSD 116.964891
RUB 105.76711
RWF 1447.499029
SAR 3.964845
SBD 8.839236
SCR 14.123089
SDG 635.259601
SEK 11.583217
SGD 1.417126
SHP 0.833615
SLE 23.865744
SLL 22146.361842
SOS 601.397587
SRD 37.533002
STD 21859.599575
SVC 9.208104
SYP 2653.538845
SZL 19.021251
THB 36.646628
TJS 11.186222
TMT 3.706989
TND 3.315794
TOP 2.473539
TRY 36.43942
TTD 7.145696
TWD 34.367268
TZS 2802.929587
UAH 43.446088
UGX 3874.736724
USD 1.056122
UYU 45.173711
UZS 13496.318762
VES 48.397494
VND 26838.708277
VUV 125.384963
WST 2.948261
XAF 653.560464
XAG 0.034096
XAU 0.000402
XCD 2.854224
XDR 0.800465
XOF 653.560464
XPF 119.331742
YER 263.925472
ZAR 19.146821
ZMK 9506.370021
ZMW 29.071261
ZWL 340.070954
  • AEX

    -0.4300

    861.55

    -0.05%

  • BEL20

    23.8700

    4140.24

    +0.58%

  • PX1

    8.6800

    7238.57

    +0.12%

  • ISEQ

    49.0300

    9663.74

    +0.51%

  • OSEBX

    10.2400

    1453.18

    +0.71%

  • PSI20

    13.3600

    6372.97

    +0.21%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.2000

    2769.47

    -0.51%

  • N150

    5.9100

    3289.2

    +0.18%

Disparitions au Mexique: l'ex-procureur général arrêté, 64 policiers et militaires recherchés
Disparitions au Mexique: l'ex-procureur général arrêté, 64 policiers et militaires recherchés / Photo: Alfredo ESTRELLA - AFP/Archives

Disparitions au Mexique: l'ex-procureur général arrêté, 64 policiers et militaires recherchés

La justice mexicaine a ordonné vendredi l'arrestation de l'ancien procureur général du pays ainsi que de 64 policiers et militaires pour la disparition en 2014 de 43 étudiants de l'école normale d'Ayotzinapa (sud), au lendemain de la publication d'un rapport d'une commission officielle qui a qualifié cette affaire de "crime d'Etat".

Taille du texte:

Dans la soirée de vendredi, l'ex-procureur général Jesus Murillo Karam a été appréhendé à son domicile de Mexico pour "disparition forcée, torture et délits contre l'administration de la justice", et n'a pas opposé de résistance, a indiqué le parquet dans un communiqué.

Le parquet a par la suite annoncé que des mandats d'arrêt avaient été lancés contre 20 responsables de l'armée et 44 policiers pour leur implication présumée dans cette affaire, qui avait profondément choqué au Mexique et à l'étranger.

Ces 64 policiers et militaires sont recherchés pour "crime organisé, disparition forcée, tortures, homicide et délits contre l'administration de la justice", a précisé le parquet. Les identités et le rang des personnes recherchées n'ont pas été précisés.

M. Murillo Karam, qui avait exercé ses fonctions sous le président Enrique Peña Nieto (2012-2018) et avait dirigé une première enquête controversée sur ces disparitions, est un ancien poids lourd du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) qui a gouverné le Mexique pendant 71 dans sans interruption jusqu'en 2000.

Il s'agit de la plus importante personnalité arrêtée jusqu'à présent dans le cadre de ces investigations, qui avaient redémarré de zéro après l'arrivée au pouvoir en 2019 du président de gauche Andrés Manuel Lopez Obrador.

Le parquet a également lancé des mandats d'arrêt contre 14 membres du cartel de narcotrafiquants Guerreros Unidos.

Dans la nuit du 26 au 27 septembre 2014, un groupe d'étudiants de l'école de formation des maîtres d'Ayotzinapa, dans l'Etat méridional de Guerrero, s'était rendu jusqu'à la ville proche d'Iguala pour "réquisitionner" des autobus afin d'aller à Mexico pour une manifestation.

Selon l'enquête, 43 jeunes ont été arrêtés par la police locale en collusion avec Guerreros Unidos, puis tués par balles et brûlés dans une décharge pour des raisons qui restent obscures. Seuls les restes de trois d'entre eux ont pu être identifiés.

Jeudi, un rapport officiel publié par la "Commission pour la vérité Ayotzinapa" mise en place par M. Lopez Obrador avait estimé que des militaires mexicains avaient une part de responsabilité dans ce crime.

"Leurs actions, omissions ou participation ont permis la disparition et l'exécution des étudiants, ainsi que le meurtre de six autres personnes", avait déclaré le sous-secrétaire à l'Intérieur Alejandro Encinas, lors de la présentation publique du rapport.

- Preuves falsifiées -

"Une action institutionnelle n'a pas été accréditée, mais il y a eu des responsabilités claires d'éléments" des forces armées, avait-il ajouté, sans préciser si ces "éléments" étaient toujours en activité.

M. Encinas a qualifié à plusieurs reprises l'affaire d'Ayotzinapa de "crime d'Etat".

Une autre commission, le Groupe interdisciplinaire d'experts indépendants (GIEI), qui avait été créé en vertu d'un accord entre le gouvernement Peña Nieto et la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH), soutient pour sa part que des militaires ont falsifié des preuves retrouvées dans la décharge où ont été brûlés les corps.

La première enquête officielle, dirigée par M. Murillo Karam et dont les conclusions ont été rejetées par les familles des victimes et par des experts indépendants, n'attribuait pour sa part aucune responsabilité aux militaires. Cette version accusait un cartel de narcotrafiquants d'avoir fait tuer les étudiants en les prenant pour les membres d'une bande rivale.

"Rendre publique cette situation atroce et inhumaine, et en même temps punir les responsables, permet d'éviter que ces événements déplorables ne se reproduisent" et "renforce les institutions", a affirmé M. Lopez Obrador vendredi.

Le président mexicain a par ailleurs fait savoir qu'il continuerait à insister auprès d'Israël pour obtenir l'extradition de l'ancien chef de l'agence d'investigations criminelles du bureau du procureur général, Tomas Zeron.

Accusé d'être mêlé à l'affaire d'Ayotzinapa mais clamant son innocence, cet ancien haut responsable a fui en Israël où il a demandé l'asile.

A.Wyss--NZN