Zürcher Nachrichten - Plus d'un enfant sur dix souffre au moins d'un trouble de santé mentale

EUR -
AED 3.828153
AFN 73.09621
ALL 98.632835
AMD 412.913427
ANG 1.875355
AOA 950.519619
ARS 1066.510125
AUD 1.674841
AWG 1.876026
AZN 1.769687
BAM 1.957841
BBD 2.100991
BDT 124.349647
BGN 1.960478
BHD 0.392772
BIF 3077.0081
BMD 1.042237
BND 1.413974
BOB 7.190497
BRL 6.412836
BSD 1.040585
BTN 88.575349
BWP 14.452068
BYN 3.40535
BYR 20427.838141
BZD 2.093883
CAD 1.50204
CDF 2991.219654
CHF 0.937049
CLF 0.037361
CLP 1030.91829
CNY 7.606554
CNH 7.611376
COP 4580.630032
CRC 528.350861
CUC 1.042237
CUP 27.619271
CVE 110.380083
CZK 25.136043
DJF 185.226325
DKK 7.459851
DOP 63.386087
DZD 140.804896
EGP 52.925817
ERN 15.63355
ETB 132.491136
FJD 2.416582
FKP 0.825433
GBP 0.83195
GEL 2.928959
GGP 0.825433
GHS 15.295948
GIP 0.825433
GMD 75.040798
GNF 8993.376528
GTQ 8.015357
GYD 217.706982
HKD 8.095891
HNL 26.438565
HRK 7.475865
HTG 136.061859
HUF 411.125841
IDR 16879.022382
ILS 3.815123
IMP 0.825433
INR 89.333644
IQD 1363.121195
IRR 43865.131487
ISK 145.110697
JEP 0.825433
JMD 162.129036
JOD 0.739259
JPY 164.480057
KES 134.490102
KGS 90.674933
KHR 4182.360545
KMF 485.812523
KPW 938.012393
KRW 1530.743493
KWD 0.321197
KYD 0.867204
KZT 539.072039
LAK 22756.726248
LBP 93183.253209
LKR 306.679745
LRD 189.387456
LSL 19.348773
LTL 3.077454
LVL 0.630438
LYD 5.108326
MAD 10.493641
MDL 19.199017
MGA 4908.117221
MKD 61.61466
MMK 3385.143951
MNT 3541.519967
MOP 8.324479
MRU 41.539309
MUR 49.058192
MVR 16.054534
MWK 1804.381255
MXN 21.081039
MYR 4.658837
MZN 66.602808
NAD 19.348773
NGN 1612.16296
NIO 38.289921
NOK 11.869382
NPR 141.720759
NZD 1.852519
OMR 0.400913
PAB 1.040585
PEN 3.87484
PGK 4.223403
PHP 60.590944
PKR 289.695337
PLN 4.264846
PYG 8115.46121
QAR 3.784546
RON 4.975116
RSD 117.1675
RUB 103.979158
RWF 1451.613458
SAR 3.912974
SBD 8.737648
SCR 14.859192
SDG 626.903356
SEK 11.515209
SGD 1.416386
SHP 0.825433
SLE 23.772062
SLL 21855.184375
SOS 594.720057
SRD 36.538768
STD 21572.194177
SVC 9.105493
SYP 2618.651078
SZL 19.357182
THB 35.571315
TJS 11.383869
TMT 3.658251
TND 3.317959
TOP 2.441023
TRY 36.72807
TTD 7.071373
TWD 34.117097
TZS 2523.431069
UAH 43.63129
UGX 3808.971248
USD 1.042237
UYU 46.318292
UZS 13434.006345
VES 53.753711
VND 26509.288934
VUV 123.736421
WST 2.879478
XAF 656.641617
XAG 0.034976
XAU 0.000396
XCD 2.816697
XDR 0.797832
XOF 656.641617
XPF 119.331742
YER 260.949965
ZAR 19.653607
ZMK 9381.423458
ZMW 28.798025
ZWL 335.599773
  • AEX

    4.0100

    876.26

    +0.46%

  • BEL20

    22.8100

    4246.05

    +0.54%

  • PX1

    10.9100

    7282.69

    +0.15%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.3

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    20.1800

    6325.74

    +0.32%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    40.4000

    3055.65

    +1.34%

  • N150

    6.7900

    3238.97

    +0.21%

Plus d'un enfant sur dix souffre au moins d'un trouble de santé mentale
Plus d'un enfant sur dix souffre au moins d'un trouble de santé mentale / Photo: Fred TANNEAU - AFP/Archives

Plus d'un enfant sur dix souffre au moins d'un trouble de santé mentale

On savait que la crise sanitaire avait fait exploser le mal-être chez les jeunes, mais les données manquaient pour les enfants: mardi une première étude nationale révèle que 13% des 6-11 ans présentent au moins un trouble probable de santé mentale.

Taille du texte:

Cette étude transversale, menée par l'agence Santé publique France, croise des données collectées en fin d'année scolaire 2021-2022 auprès de plus de 15.000 enfants et enseignants dans près de 400 écoles, ainsi que de 10.000 parents.

Jusqu'ici, les informations sur l'état de santé des enfants n'étaient que parcellaires ou peu représentatives.

Grâce aux questionnaires complétés par différentes populations (parents, enseignants et enfants), l'étude "Enabee" fait le constat que 13% des 6-11 ans présentent "au moins un trouble probable de santé mentale". C'est un taux de prévalence du même ordre que ceux observés dans d'autres pays en Europe sur la même tranche d'âge.

"Nous ne sommes pas surpris mais les chiffres sont suffisamment importants pour conduire à s'interroger sur ce sujet, pour lequel nous ne disposions d'aucune donnée jusqu'à présent", a commenté à l'AFP Stéphanie Monnier-Besnard, épidémiologiste et cheffe de projet de l'étude Enabee.

Dans le détail, 5,6% des enfants présentent un "trouble émotionnel probable", soit un trouble anxieux (anxiété de séparation, anxiété généralisée, phobies spécifiques) ou dépressif.

Quelque 6,6% des enfants présentent un "trouble oppositionnel probable" (une humeur particulièrement colérique, un comportement querelleur ou provocateur).

Enfin, 3,2% montrent un trouble persistant d'inattention et/ou d'hyperactivité (TDAH) probable.

Les données ne mettent pas en évidence de différences selon le niveau scolaire et le secteur de l'école (écoles publiques hors réseaux d'éducation prioritaire (REP) et écoles privées versus écoles publiques REP ou REP+).

Il s'agit d'une "première étape" qui permet d'apporter un "éclairage aux décideurs publics en vue de futures actions de sensibilisation", a précisé Stéphanie Monnier-Besnard.

Reconduite régulièrement, l'étude permettra en effet de suivre l'évolution des indicateurs, d’évaluer l'impact d'événements éventuels (infectieux, environnementaux…), d'engager des actions de prévention.

- "Mettre le paquet" -

Cette enquête donne "une photo très utile de la situation actuelle", souligne à l'AFP le Pr Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie à l'hôpital Robert-Debré (AP-HP). "Souvent, on se dit qu'un enfant de moins de 11 ans ne peut pas être déprimé ou que seule une partie de la population est concernée, c'est faux", ajoute-t-il.

Ces données "objectives" devraient permettre, espère-t-il, d'initier des politiques de prévention: "un enfant sur dix est concerné, il faut mettre le paquet".

Notamment en direction des parents. Car face à une offre de soins saturée, ils peuvent jouer le rôle de premières vigies en surveillant des indicateurs comme le sommeil ou l'appétit de leurs enfants, préconise le médecin.

L'étude Enabee, menée alors que la crise sanitaire était encore d'actualité, ne permet pas d'estimer un possible impact du Covid-19, en l'absence de données antérieures à la crise sur cette tranche d'âge.

Une seconde enquête, "complémentaire", publiée mardi par la Drees (Direction statistiques du ministère de la Santé), montre de son côté que la détresse psychologique dont souffre une minorité grandissante d'enfants et d'adolescents a été aggravée par cette crise.

Cette étude, tirée du 3e volet de l'enquête Epidémiologie et conditions de vie liées au Covid-19 (EpiCov), enseigne qu'entre mars 2020 et juillet 2021, 12% des garçons de 3 à 17 ans et 13% des filles ont consulté un professionnel de santé pour un motif psychologique. Seuls 7% des garçons et 6% des filles consultaient déjà auparavant.

En prenant en compte les enfants qui n'ont pas consulté, mais dont les parents estiment qu'ils avaient besoin d'être aidés pour des difficultés psychologiques et que cette aide relevait d'un professionnel de santé, ce sont 15% des enfants qui auraient eu besoin de soins pour ces raisons, ajoute l'étude. Soit près d'un enfant sur six.

B.Brunner--NZN