Zürcher Nachrichten - Biden à l'isolement, fébrilité chez les démocrates

EUR -
AED 3.831072
AFN 72.927229
ALL 98.419269
AMD 410.271893
ANG 1.872215
AOA 957.496706
ARS 1061.692588
AUD 1.668305
AWG 1.877444
AZN 1.777282
BAM 1.955189
BBD 2.097545
BDT 124.141237
BGN 1.954562
BHD 0.391978
BIF 3071.340978
BMD 1.043024
BND 1.410859
BOB 7.178758
BRL 6.347889
BSD 1.038876
BTN 88.318423
BWP 14.358517
BYN 3.399738
BYR 20443.276614
BZD 2.088248
CAD 1.495916
CDF 2993.480167
CHF 0.932343
CLF 0.037343
CLP 1030.408256
CNY 7.610327
CNH 7.606363
COP 4547.280118
CRC 524.136339
CUC 1.043024
CUP 27.640144
CVE 110.230581
CZK 25.128859
DJF 184.992236
DKK 7.459297
DOP 63.260247
DZD 140.605096
EGP 53.072428
ERN 15.645365
ETB 129.499464
FJD 2.41674
FKP 0.826056
GBP 0.830004
GEL 2.931306
GGP 0.826056
GHS 15.271232
GIP 0.826056
GMD 75.098122
GNF 8975.197506
GTQ 8.004501
GYD 217.342135
HKD 8.110923
HNL 26.370766
HRK 7.481515
HTG 135.907563
HUF 414.018477
IDR 16867.059138
ILS 3.805965
IMP 0.826056
INR 88.607528
IQD 1360.875069
IRR 43898.289923
ISK 145.105945
JEP 0.826056
JMD 162.539247
JOD 0.739613
JPY 163.153034
KES 134.118122
KGS 90.743481
KHR 4174.696457
KMF 486.179751
KPW 938.721302
KRW 1508.651632
KWD 0.3212
KYD 0.86573
KZT 545.579643
LAK 22737.90012
LBP 93027.952144
LKR 305.004763
LRD 188.551125
LSL 19.125728
LTL 3.07978
LVL 0.630915
LYD 5.104406
MAD 10.455435
MDL 19.135025
MGA 4901.469523
MKD 61.515792
MMK 3387.702296
MNT 3544.196494
MOP 8.316603
MRU 41.315099
MUR 49.23465
MVR 16.066474
MWK 1801.337535
MXN 20.937842
MYR 4.701994
MZN 66.653144
NAD 19.125728
NGN 1616.208293
NIO 38.228063
NOK 11.812512
NPR 141.309876
NZD 1.845228
OMR 0.401355
PAB 1.038876
PEN 3.868392
PGK 4.212685
PHP 61.403232
PKR 289.16061
PLN 4.26442
PYG 8100.470639
QAR 3.787117
RON 4.976899
RSD 116.993992
RUB 107.216522
RWF 1448.147818
SAR 3.91792
SBD 8.744252
SCR 14.545014
SDG 627.382961
SEK 11.51065
SGD 1.414241
SHP 0.826056
SLE 23.784779
SLL 21871.701575
SOS 593.714613
SRD 36.642527
STD 21588.497505
SVC 9.090162
SYP 2620.630141
SZL 19.121029
THB 35.692677
TJS 11.364851
TMT 3.661015
TND 3.310266
TOP 2.442871
TRY 36.683145
TTD 7.050798
TWD 34.034966
TZS 2467.229611
UAH 43.568696
UGX 3810.81008
USD 1.043024
UYU 46.335532
UZS 13393.817798
VES 53.689938
VND 26550.18399
VUV 123.829936
WST 2.881655
XAF 655.752242
XAG 0.03535
XAU 0.000398
XCD 2.818826
XDR 0.792453
XOF 655.752242
XPF 119.331742
YER 261.147252
ZAR 19.11033
ZMK 9388.474223
ZMW 28.750023
ZWL 335.853405
  • AEX

    -3.4300

    875.44

    -0.39%

  • BEL20

    9.6700

    4214.22

    +0.23%

  • PX1

    -19.6900

    7274.48

    -0.27%

  • ISEQ

    -17.4700

    9685.54

    -0.18%

  • OSEBX

    -5.4800

    1400.54

    -0.39%

  • PSI20

    -14.4700

    6276.75

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    14.8900

    3053.27

    +0.49%

  • N150

    3.2200

    3227.17

    +0.1%

Biden à l'isolement, fébrilité chez les démocrates
Biden à l'isolement, fébrilité chez les démocrates / Photo: Kent Nishimura - AFP

Biden à l'isolement, fébrilité chez les démocrates

Est-ce que ce sera le coup de grâce? L'ex-président Barack Obama, toujours très influent au sein du Parti démocrate, a selon la presse américaine fait part de ses doutes sur la "viabilité" de la candidature de Joe Biden, qui joue sa survie politique et s'est vu contraint jeudi de mettre sa campagne sur pause en raison du Covid.

Taille du texte:

Le démocrate de 81 ans, qui a de légers symptômes un jour après avoir été testé positif selon son médecin, a dit se sentir "bien". Il est en convalescence en bord de mer dans sa résidence privée du Delaware, dans l'est des Etats-Unis.

Mais ce diagnostic ne saurait plus mal tomber.

D'abord parce qu'il intervient en pleine vague d'interrogations sur la santé physique et mentale du président après un débat calamiteux fin juin avec Donald Trump, au cours duquel il a souvent peiné à articuler sa pensée, voire à finir ses phrases.

Ensuite parce que le contraste avec son rival M. Trump, 78 ans, est saisissant.

Le républicain reste entouré de l'aura du miraculé après avoir survécu à une tentative d'assassinat le 13 juillet. Radieux, il est soir après soir acclamé à la convention républicaine, au cours de laquelle il doit être intronisé jeudi soir en grande pompe comme le candidat de la droite à la présidentielle de novembre.

- "La fin"? -

Côté démocrate, le tumulte est de plus en plus audible, malgré les tentatives publiques d'afficher un front uni et les dénégations de la Maison Blanche.

Jeudi, le Washington Post a rapporté que Barack Obama, dont Joe Biden a été le vice-président, avait dit à des proches penser que son ancien acolyte devait "sérieusement évaluer la viabilité de sa candidature".

Si l'information devenait officielle, M. Obama serait le démocrate le plus important à se joindre aux voix exhortant Joe Biden à jeter l'éponge.

Les fuites - anonymes - ne cessent de se multiplier dans les médias américains.

Ainsi les leaders démocrates au Congrès, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, auraient-ils tous deux dit au président lors de rencontres séparées que sa candidature pourrait mettre en péril les chances du parti en novembre.

Quant à la très influente Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, elle a selon le Washington Post dit à des collègues qu'elle pensait que M. Biden pouvait être convaincu assez rapidement de quitter la course.

"Nous nous rapprochons de la fin", a même dit une personne présentée par NBC News comme étant proche du président.

- Déboires -

L'équipe de campagne du démocrate s'efforce, elle, de fermer la porte aux spéculations. "Il reste dans la course", a assuré à la presse Quentin Fulks, un responsable de l'équipe.

"Notre équipe n'envisage aucun scénario selon lequel le président Biden ne serait pas en tête du ticket - il est et sera le candidat démocrate", a-t-il insisté.

Depuis le début, M. Biden affirme qu'il restera le candidat des démocrates. "Nous allons gagner", a-t-il récemment lancé à des partisans, estimant être la personne la plus à même de battre Donald Trump.

"Je ne débats pas aussi bien qu'autrefois", avait-il auparavant reconnu, mais "je sais faire ce boulot".

Mercredi, il a pour la première fois entrebâillé la porte à l'idée d'abandonner sa campagne, disant qu'il réévaluerait sa candidature si on lui diagnostiquait un problème médical.

A Milwaukee, dans le Wisconsin, Donald Trump doit se délecter des déboires des démocrates.

Affichant sa mainmise sur le Parti républicain, il doit formellement accepter jeudi soir d'être le candidat de la droite à la présidentielle, lors d'une fête grandiose pendant laquelle seront lâchés des dizaines de milliers de ballons aux couleurs du drapeau américain.

Et bien qu'il soit assailli par des affaires judiciaires, il a récemment engrangé deux énormes victoires: des poursuites fédérales le visant en Floride ont été annulées, et la Cour suprême a reconnu une large immunité pénale au président des Etats-Unis, ce qui risque de compromettre une partie des procédures visant M. Trump.

A.Wyss--NZN