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Qui chantera à la cérémonie d'ouverture des JO? A trois jours de l'événement, l'arrivée à Paris de Lady Gaga et Céline Dion en ont fait les favorites naturelles des pronostics, rejoignant Aya Nakamura dans le club des divas prétendantes.
Pendant que les stars arrivent, à commencer par le rappeur Snoop Dogg qui, avant de porter la flamme vendredi, a posté une photo de lui devant l'Hôtel de Ville, le Comité international olympique (CIO) a arrêté une règle concernant l'attribution du Jeux d'hiver 2030 à la France mercredi; le vote se fera sous conditions.
Les organisateurs s'emploient à conserver le secret sur une parade promise grandiose, vendredi sur la Seine, première cérémonie en dehors d'un stade dans l'histoire des JO.
Aussi la présence, les faits et gestes des stars sont surveillés de près. La chanteuse canadienne Céline Dion a été aperçue prenant la pose avec des fans devant le Royal Monceau, hôtel prestigieux, où elle a posé ses valises.
Des images de Lady Gaga saluant des fans depuis le toit ouvrant d'une voiture, ont été largement partagées sur les réseaux.
La présence d'Aya Nakamura, dont le nom circule depuis des mois, n'a pas été officiellement confirmée, mais l'interprète de "Djaja" et "Pookie" devrait participer aux festivités vendredi habillée en Dior, selon une source proche du dossier.
- Dupont en scène -
Cette parade des people est appelée à se poursuivre mercredi jusqu'à cette cérémonie devant 300.000 personnes. Mais pour certains des 10.500 sportifs, les JO auront déjà commencé.
En attendant, le centre de Paris est presque totalement bouclé, en raison de mesures de sécurité draconiennes.
"Venir ici à Paris et voir les gendarmes, la police nationale, la présence, c'est impressionnant", dit Michael Finn, retraité américain, qui se promène près des anneaux olympiques posés sur les quais de Seine et se sent "plus en sécurité à Paris" que chez lui, à Chicago.
"On verra à partir de vendredi soir pourquoi ça valait la peine", a promis Emmanuel Macron sur France 2.
Les compétitions commencent vendredi, deux jours avant la cérémonie d'ouverture. L'équipe de France de rugby à VII, emmenée par Antoine Dupont, star planétaire de ce sport, se lance dans sa quête de médaille, avec un premier match contre les Etats-Unis, animés de l'ambition de détrôner les doubles champions olympiques fidjiens.
Les Bleus du foot, entraînés par Thierry Henry, entameront aussi leur mission, comme l'Espagne qui vise un doublé après son triomphe de l'Euro. Quant à Mali-Israël au Parc des Princes, il se déroulera sous haute sécurité.
Trois ans après l'édition de Tokyo soumise à de strictes conditions sanitaires en raison de la pandémie de Covid, près de neuf millions de billets ont été vendus, selon les organisateurs, qui se félicitent d'avoir battu le record d'Atlanta en 1996.
"Maintenant le moment de vérité est arrivé: la compétition commence, pour les athlètes et les organisateurs", a souligné le président du CIO, Thomas Bach.
Dans un contexte géopolitique marqué par les guerres à Gaza et en Ukraine, les membres du CIO peuvent se féliciter d'avoir rassemblé "206 comités nationaux olympiques".
Une trentaine de Russes et de Bélarusses participeront à titre individuel et sous bannière neutre, leurs comités ayant été exclus.
- Vote sous conditions -
Pressé de questions depuis des mois sur les conséquences de la guerre entre Israël et le Hamas, le CIO n’a jamais envisagé de faire concourir les athlètes israéliens sous drapeau neutre, à l’image des athlètes russes, et son président Thomas Bach a répété mardi que les deux situations n’étaient "pas comparables".
Alors que le comité olympique russe est suspendu depuis octobre dernier pour avoir placé sous son autorité les organisations sportives de quatre régions ukrainiennes occupées, les comités israélien et palestinien "coexistent" sans heurts, a argumenté le dirigeant allemand, un legs du processus de paix d’Oslo.
"Les athlètes israéliens sont les bienvenus", ils "doivent pouvoir concourir sous leurs couleurs", a avancé Emmanuel Macron.
Dans un message vidéo, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a lui appelé à "déposer les armes" à travers le monde à l'occasion des Jeux.
La session du CIO, réunie à Paris, doit s'achever mercredi, avec notamment l'attribution des Jeux d'hiver 2030 aux Alpes françaises et ceux de 2034 à Salt Lake City.
Mais le dossier français est complexe: faute de gouvernement de plein exercice, la France n'a pas pu fournir la garantie de livraison des Jeux signée par le Premier ministre, que l'instance exige théoriquement.
"Nous allons attacher des conditions au vote", a avancé Thomas Bach, le président du CIO.
Emmanuel Macron sera présent, pour appuyer la candidature française.
T.L.Marti--NZN