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Rafael Nadal, un temps incertain en simple en raison d'une cuisse douloureuse, a remporté dimanche son premier tour du tournoi olympique face au Hongrois Marton Fucsovics 6-1, 4-6, 6-4, et affrontera donc Novak Djokovic au 2e tour.
Sur le court central de Roland-Garros, le Majorquin, 38 ans, bandage sur la cuisse droite, a bataillé pendant près de deux heures et demi pour se défaire de son adversaire, 83e mondial. Il tentera de barrer la route de son vieux rival serbe, qui n'a jamais remporté l'or olympique, l'Espagnol ayant lui gagné le tournoi des Jeux à Pékin en 2008 en simple et en 2016 à Rio en double.
Il s'agira de leur deuxième match aux JO. Le premier date de 2008, l'année du sacre de Nadal, qui avait sorti le Serbe en demi-finale.
L'Espagnol n'arrive toutefois pas dans des conditions totalement optimales pour ce +blockbuster+ du tennis mondial, un classique en train de s'éteindre entre deux légendes qui pèsent 46 titres en Grand Chelem.
Si le Serbe, toujours 2e mondial, s'est promené pour son premier tour face à l'Australien Matthew Ebden (6-0, 6-1), Nadal lui lutte avec sa cuisse droite depuis plusieurs jours. Il avait d'ailleurs laissé planer le doute sur sa participation dimanche en simple après avoir remporté son double avec Carlos Alcaraz, une paire cinq étoiles suscitant d'énormes attentes.
Mais, surtout, le Majorquin rame depuis sa blessure à l'Open d'Asutralie en janvier 2023, incapable de retrouver son meilleur niveau, et la question de sa retraite hante désormais chacune de ses apparitions sur les courts.
A Bastad, le dernier tournoi auquel il a participé avant les Jeux il y a plus d'une semaine, il est parvenu à atteindre la finale, une première depuis l'Open d'Australie en 2022. Mais le Majorquin aux 14 trophées à Roland-Garros ne supporte plus aussi bien qu'avant la fréquence des matches et la répétition des efforts: il s'était incliné sèchement en finale face au Portugais Nuno Borges, 51e joueur mondial.
La question de son état de forme lundi, probable date de ce choc très attendu, sera évidemment cruciale.
O.Krasniqi--NZN