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Le sprinteur américain Noah Lyles a été sacré champion olympique du 100 m dimanche soir en 9 sec 79, départagé au millième de seconde avec le Jamaïcain Kishane Thompson (9.79) tandis que l'autre Américain Fred Kerley complète le podium (9.81).
Il s'agit de la première médaille d'or pour les Etats-Unis sur la course reine des JO depuis 2004 et la victoire de Justin Gatlin.
La finale, très ouverte, a tenu toutes ses promesses. A l'issue de la course, le panneau d'affichage annonçait "PHOTO" à côté des sept premiers coureurs, tous dans le même dixième de seconde.
Lyles, champion du monde en titre, et Thompson, le plus rapide cette saison, ont tous les deux été flashés en 9 sec 79 mais c'est finalement l'Américain qui l'a emporté en étant cinq millièmes de seconde plus rapide.
Derrière, le vice-champion olympique 2021 Fred Kerley complète le podium en 9 sec 81.
C'est la première fois depuis 2004 qu'un Américain remporte la course reine des JO. Les Etats-Unis ont longtemps été privés de l'or olympique pendant les années Bolt (2008, 2012, 2016) et le sacre surprise de Marcell Jacobs en 2021.
L'Italien n'a pas réussi à conserver son titre et prend la 5e place en 9 sec 85.
Triple champion du monde en titre, Lyles décroche l'or olympique sur le 100 m, passage obligé pour le sprinteur qui veut assoir son statut d'homme le plus rapide du monde.
A l'annonce des résultats, le sprinteur américain a sauté de joie et s'est emparé d'un drapeau des Etats-Unis avant d'aller sonner avec fougue la cloche réservée aux champions olympiques.
L'Américain, toujours fort en gueule, est en quête d'un quadruplé inédit à Paris, où il veut également être sacré sur 200 m et sur les relais 4x100 m et 4x400 m.
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A.Wyss--NZN