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Le système de santé français a recensé à ce stade 14.000 prises en charges sur les sites des Jeux olympiques à Paris mais "très peu d'hospitalisations", a déclaré jeudi le ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux sur France 2.
"Finalement, il y a eu 14.000 interventions tout compris", des coups de chaleurs, des chevilles foulées etc... mais "très peu d'hospitalisations" depuis les début de la compétition, a dit le ministre démissionnaire, assurant qu'il n'y avait "pas de saturation dans le système de santé".
"Hier, sur à peu près 50.000 hospitalisations aux urgences en France, il y a eu une dizaine ou une quinzaine d'hospitalisations liées aux JO", a-t-il illustré.
"L'équipe de France des soignants est là, que ce soit dans les 12 hôpitaux qui, aux côtés de l'AP-HP se sont mobilisés, ou les 80 services de l'AP-HP qui aujourd'hui sont à plein en effectifs" pour prendre en charge si besoin des niveaux de patients plus importants, a-t-il ajouté.
Interrogé sur la polyclinique implantée sur le village olympique au nord de Paris et dont l'athlète américaine Ariana Ramsey a vanté sur les réseaux sociaux les mérites de soins gratuits dont elle a pu bénéficier, M. Valletoux a répondu que cela n'était "pas une spécificité française".
"Cela fait partie de la charte olympique et du cahier des charges. Dans chaque olympiade, il y a des soins gratuits pour les athlètes. Ce n'est pas une spécificité française, cela fait partie de la solidarité qui prévaut dans les chartes olympiques et l'esprit olympique", a-t-il souligné.
Il a rappelé que le comité d'organisation olympique, le Cojo, "prend en charge le financement" : "des médecins et soignants de l'AP-HP principalement accueillent les patients mais les soins sont remboursés à la sécurité sociale "à l'euro près".
La joueuse de rugby a posté en ligne une vidéo où elle se montre ravie d'avoir pu bénéficier gratuitement d'examens (un frottis et un contrôle dentaire) et de soins (une paire de lunettes).
La vidéo a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Certains y ont vu la preuve de la qualité du système de santé français, d'autres se sont interrogés sur le financement de ces examens alors que l'Assurance maladie française accumule les déficits.
W.O.Ludwig--NZN