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Les volleyeurs ont offert à la France une 15e médaille d'or, permettant d'égaler le record d'Atlanta en 1996, juste avant que les handballeuses, battues en finale par la Norvège n'apportent une médaille d'argent, samedi à la veille de la clôture des JO-2024.
Une troisième équipe de "sport co", les basketteurs, tenteront de monter sur la plus haute marche du podium en soirée face aux "Avengers" américains (21h30).
À vingt-quatre heures de la clôture des Jeux, la France compte donc 58 médailles, dont 15 d'or et pourquoi pas une 16e, puisque Althéa Laurin (taekwondo) est qualifiée pour la finale de sa catégorie (+67 kg) en taekwondo disputée en soirée.
. Volley: l'histoire est écrite
Les Bleus, déjà sacrés en 2021, ont écrit une page du volley-ball mondial, en rejoignant les Soviétiques (1964-1968) et les Américains (1984-1988) dans le club fermé des vainqueurs de deux tournois olympiques consécutifs. Au Panthéon du sport collectif à la française, ils égalent les handballeurs, doublement en or (2008, 2012). "On a fait quelque chose de grand", a résumé la star des Bleus, Earvin Ngapeth, après la brillante victoire sur la Pologne (3-0) en finale.
Cette monumentale performance boucle une décennie extraordinaire pour la génération Ngapeth, née en deuxième division mondiale au début des années 2010 et qui s'est imposée comme une des plus grandes équipes de l'histoire de ce sport, en raflant d'abord l'Euro-2015, puis quatre Ligues des nations (2015, 2017, 2022, 2024), avant ses deux ruées vers l'or.
. Hand: ce sera l'argent
Trois ans après le titre conquis à Tokyo, les Bleues ont raté leur pari: elles n'empochent pas une deuxième médaille d'or. Sèchement battues par la Norvège (29-21), elles s'arrêtent sur la deuxième marche du podium, médaille d'argent autour du cou. Les Bleues sont passées à côté de leur finale, notamment sur le plan offensif, où elles ne sont jamais parvenues à développer les enchaînements aperçus depuis le début des JO.
L'armoire à trophées déjà bien remplie des handballeuses françaises, championnes du monde à trois reprises (2003, 2017 et 2023) et championnes d'Europe en 2018, reste donc, pour l'instant, garnie d'une seule médaille d'or olympique.
. Basket: ce serait un exploit
France - États-Unis... L'affiche de cette finale est identique à celle des JO de Tokyo. En 2021, dans le silence covidé de Saitama, les Américains s'étaient imposés (87-82) quelques jours après un succès français (83-76) en phase de poules. Cette victoire nourrit les espoirs les plus fous côté français, comme la performance des Serbes qui ont bousculé les "Avengers" américains, un rien suffisants, avant de s'incliner (95-91) jeudi en demi-finale. Au passage, le "King" LeBron James, à l'aube de ses 40 ans, et Stephen Curry, 36 ans, auteur de... 36 points, ont joué un rôle déterminant pour remettre leur équipe dans le bon sens. Les Américains compteront aussi sur Joel Embiid, également détenteur d'un passeport français, et dont l'opposition avec les intérieurs français (Yabusele-Wembanyama) constituera l'une des clés du match. Comme face au Canada en quarts, ou à l'Allemagne en demi, les Français devront avant tout répondre présent en défense pour espérer dérégler le collectif américain. Et entretenir leur rêve d'exploit.
. Athlétisme, de jour et de nuit
Un matin de légendes, une soirée en apothéose, une nuit populaire. Le marathon masculin, parti dès 8h, a été remporté par l'Éthiopien Tamirat Tola sur un parcours atypique et vallonné que n'a pas terminé la légende de la course, le Kényan Eliud Kipchoge, dont les espoirs de troisième titre olympique se sont rapidement envolés.
En soirée, plus de 40.000 personnes, réparties entre un 10 km et un "Marathon pour tous" nocturne, ouvert au grand public, participeront à leur façon aux JO.
Entre-temps, dernières chances pour les Bleus, jusqu'ici peu en réussite. L'équipe de France d'athlétisme possède plusieurs occasions de médailles lors de la dernière soirée d'athlétisme sur la piste violette du Stade de France. Gabriel Tual, sur 800 m, et Cyréna Samba-Mayela sur 100 m haies sont au niveau attendu et postulent au podium dans deux disciplines denses et incertaines. Poussés par un public bouillant, les Bleus peuvent même espérer un miracle sur un relais 4x400 m.
. Et pourquoi pas Thomas à l'américaine?
Devenu champion olympique de l'omnium jeudi, Benjamin Thomas peut viser, avec Thomas Boudat, un doublé à l'américaine, discipline très spectaculaire qui se court par paires. Un objectif clairement dans les cordes du Tarnais qui fut champion du monde de l'américaine en 2017 et 2022.
D.Graf--NZN