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L'OM de Roberto De Zerbi a rendez-vous avec le Vélodrome: portée par son net succès à Brest en ouverture du championnat (5-1), l'équipe de l'entraîneur italien veut gagner encore et séduire son public dimanche contre Reims, pour son premier match à domicile.
Vendredi soir, De Zerbi avait organisé un inhabituel entraînement en situation. Programmée à 20h30 pour coller à l'horaire du match face à Reims, la séance s'est tenue au Vélodrome, où plusieurs recrues estivales joueront pour la première fois dimanche.
Les tribunes étaient encore vides -elles seront archi-pleines dimanche avec un nouveau match à guichets fermés- mais tout le monde était là, de la direction du club au dernier arrivé dans l'effectif, l'ailier anglais Jonathan Rowe, en passant par le milieu canadien Ismaël Koné, blessé et en civil.
Quelques nouveaux connaissaient déjà le Vélodrome pour y avoir joué en tant qu'adversaires de l'OM (Lilian Brassier, Elye Wahi, Geronimo Rulli, Pierre-Emile Hojbjerg...), mais d'autres y posaient pour la première fois les crampons, comme l'Anglais Mason Greenwood, piloté par Amine Harit, guide d'un soir.
- "Sentir le stade" -
"J'ai voulu faire l'entraînement ici parce qu'il y a beaucoup de nouveaux et j'ai voulu qu'ils connaissent ce stade et ce terrain. Ca doit être notre stade, pas seulement le dimanche. Ca doit devenir notre maison", a expliqué De Zerbi en conférence de presse.
"C'est une grande émotion de faire nos débuts ici, mais ça ne doit durer que jusqu'au coup d'envoi. Ensuite, on devra garder cette émotion vivante en nous mais en étant concentrés sur le match, qui sera très difficile", a ajouté l'Italien.
Passé avant De Zerbi devant la presse, l'ailier brésilien Luis Henrique, avait de son côté joué les anciens, lui qui, à 22 ans, connaît déjà le Vélodrome depuis bientôt quatre ans.
"C'est très important de venir ici, de voir la pelouse. Ce sont des détails qui comptent, ça permet de sentir le stade pour les nouveaux. Ils vont bientôt connaître cette chair de poule", a-t-il déclaré.
L'émotion devrait bien être au rendez-vous dimanche car l'arrivée de De Zerbi à l'OM a recréé de l'enthousiasme à Marseille, où les supporters avaient fini la saison dernière écoeurés par une navrante 8e place et par les échecs successifs de Marcelino, Gennaro Gattuso et, à un degré moindre, Jean-Louis Gasset.
- "Partir fort" -
Dans une Ligue 1 en manque de stars et en danger de déclassement, l'OM de De Zerbi est de fait une vraie curiosité et c'est une réussite du duo Pablo Longoria/Mehdi Benatia que d'avoir convaincu l'ancien coach de Brighton, qui était attendu sur des bancs plus prestigieux.
Après avoir séduit à Brest, qui lui a aimablement laissé beaucoup d'espaces, l'OM de l'Italien va désormais devoir confirmer dimanche contre Reims, dans une configuration tactique probablement plus fermée.
"Face aux équipes regroupées, il faut avant tout éviter les contre-attaques. Il faut jouer avec sécurité et ne pas prendre trop de risques. On devra faire tourner la balle proprement, rapidement et avec précision. Puis se reposer sur la qualité de nos joueurs offensifs dans les 20 derniers mètres", a explique De Zerbi.
L'entraîneur de l'OM veut en tous cas s'installer tout de suite en haut de classement et a parlé de "prendre six points" lors des deux matches à venir avant la trêve internationale.
"On a très bien commencé mais on doit aller un peu au-delà de cette victoire. Le début de saison est très important pour lancer la suite et je veux partir fort très vite. Je ne veux pas savoir si on a changé beaucoup de joueurs ou pas. On a des joueurs forts et on est déjà capables de contrôler le jeu et d'imposer notre football", a-t-il assuré.
X.Blaser--NZN