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Critiqué après une saison blanche, le Français Bryan Coquard a signé sa première victoire chez Cofidis en remportant jeudi de belle manière la deuxième étape de l’Etoile de Bessèges, courue sur 155,9 km entre Saint-Christol-lez-Alès et Rousson (Gard).
Le "Coq" n’était pourtant pas le vainqueur le plus attendu à l’arrivée de cette étape conclue par l’ascension du plateau du Castellas, deux kilomètres à forts pourcentages entrecoupés d’un léger replat.
Mais il s'est tout de même imposé au sprint devant le Danois Mads Pedersen (Trek-Segafrefo), champion du monde 2019 et qui reste leader du classement général, et le Norvégien Tobias Halland Johannessen (Uno-X), vainqueur du dernier Tour de l’Avenir.
"C’était une arrivée dure comme je pouvais les aimer avant. C’était plus compliqué ces dernières années", a reconnu Coquard, désormais nonuple vainqueur d’étape sur l’épreuve gardoise.
"Il y a eu des petites choses écrites dernièrement dans les journaux qui ne m’ont pas plu du tout. J’ai répondu sur le vélo", a également lâché le sprinteur de 29 ans, en écho aux récentes déclarations de son ancien manager, Jérôme Pineau (B&B Hôtels KTM) dans la presse.
Pour s'imposer jeudi, Coquard, qui visait plutôt l’étape de mercredi à Bellegarde, a débordé Mads Pedersen et son maillot corail de leader dans le dernier virage à 50m de la ligne et à la corde.
"J’ai été trop court de 50 mètres. Bryan était très rapide, ce n’est pas une déception de perdre contre lui", a assuré le Danois, qui accentue son avance au classement général.
Vendredi, la 3e étape autour de Bessèges (155,6 km) est la seule à ne pas se terminer en montée mais elle est considérée comme l’étape-reine de la semaine et donc, promise aux grimpeurs.
"J’imagine des grimpeurs en retard au général comme Thibaut Pinot (18e à 1 min. 26’ ndlr) tenter quelque chose. Je ne pourrai pas répondre du tac-au-tac mais avec une équipe solide et de bonnes jambes, cela reste une bonne occasion", analyse Coquard.
H.Roth--NZN