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Nantes a fêté jeudi le premier anniversaire de l'arrivée d'Antoine Kombouaré en battant Bastia 2 à 0 pour s'offrir une nouvelle demi-finale de Coupe de France début mars contre Monaco.
Apathiques une bonne partie de la rencontre, malgré le soutien enthousiaste de près de 25.000 spectateurs, les Canaris ont pu compter comme souvent sur des buts de Ludovic Blas et Randal Kolo Muani, mais aussi sur la maladresse des attaquants bastiais et la vigilance de leur gardien Rémy Descamps.
Au fond du trou le 10 février 2021, quand le président Waldemar Kita a mis fin à l'étrange parenthèse Raymond Domenech pour appeler le pompier Kombouaré, les Nantais sont désormais bien installés en milieu de tableau de L1 et ne sont plus qu'à un match du Stade de France. Et le PSG, qui leur avait bloqué la route en demi-finale en 2019 (3-0), n'est plus dans la course.
Les hommes de Kombouaré ont tout de suite pris une option sur le match: bousculé à l'entrée de la surface, Kolo Muani a obtenu un penalty au bout de 40 secondes, que Blas s'est chargé de transformer d'une frappe imparable sous la transversale (1-0, 3e).
Mais les Canaris se sont alors rapidement repliés en défense, ne créant plus de jeu et se mettant en danger à l'arrière avec une série de passes approximatives.
Nettement plus entreprenants et soutenus par près de 400 supporters arrivés sur deux vols charters, les Bastiais n'ont pas su tirer profit d'une succession d'occasions d'égaliser.
Par manque d'inspiration dans le dernier geste, mais aussi à cause de Descamps, qui s'est interposé face à Benjamin Santelli (9e, 38e, 43e) et Julien Le Cardinal (16e), avant de voir son poteau droit repousser une frappe de Christophe Vincent (27e).
En seconde période, les Nantais ont commencé à conserver le ballon et à s'approcher du but bastiais, grâce en particulier à plusieurs percées de Moses Simon.
Et ils se sont enfin mis à l'abri quand le gardien bastiais Johny Placide a repoussé un centre de Blas sur un Kolo Muani oublié dans la surface et qui a eu tout le temps d'armer sa frappe (2-0, 71e).
Pour Bastia, qui rêvait d'une nouvelle demi-finale 30 ans après le drame de Furiani (19 morts et plus de 2.300 blessés), c'est un dur retour à la réalité de la lutte pour le maintien en L2 (17e).
A.P.Huber--NZN