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Des records absolus de chaleur ont été battus dans 64 communes lundi, au pic de la canicule qui frappe la France, a confirmé mardi Météo France.
Ces records ont été enregistrés, principalement le long de la façade atlantique, parmi 690 stations de l'opérateur public réparties à travers la France métropolitaine et ayant au moins 30 ans de relevés.
Les records sont tombés des Landes, au sud, où Biscarrosse a connu 42,6°C, jusqu'en Seine-Maritime, le plus au nord, où 38,2°C ont été atteints au Cap de la Heve, au nord du Havre.
Tous les départements bretons ont connu de nouveaux records, et c'est le département de la Vendée, notamment sur les îles d'Yeu (35,9°C) et de Noirmoutier (39,7°C), qui en a enregistré le plus, avec neuf records absolus.
Plus à l'intérieur des terres, des records ont été établis à Limoges (38,2°C) ou à Lusignan (40,3°C), dans le département voisin de la Vienne.
"Clairement la journée a été conforme aux prévisions, c'était malheureusement quelque chose d'attendu", a indiqué à l'AFP Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France.
Mais plus encore que le nombre de records tombés, "ce qui est significatif c'est l'amplitude" des écarts entre les anciens et certains des nouveaux records, alors que les vagues de chaleur se multiplient et s'intensifient sous les effets du réchauffement climatique.
"Plus quatre degrés à Brest, c'est colossal," relève ainsi le spécialiste, alors que le mercure s'est envolé à la pointe de la Bretagne, entre l'ancien record de 35,1°C en août 2003 et les 39,3°C atteints lundi.
Autres exemples en Loire-Atlantique, où Herbignac a bondi de près de trois degrés (44,3°C contre 39,4°C le 9 août 2003) et Nantes de plus d'un degré et demi (42 contre 40,3 le 12 juillet 1949).
J.Hasler--NZN